Gears of War est l'un des piliers de la 360, qui fête ses (presque) 20 ans en débarquant dans le catalogue PS5, dans la continuité de la stratégie commerciale de Microsoft; il est le troisième jeu majeur à quitter le navire Xbox.
Pour très bien connaitre le jeu de base, on parlera sans détour : si (fort heureusement) techniquement cette version nouvelle permet le 4k60fps (voir 120), la réalisation globale est quand même assez déprimante : les menus sont laids, grossiers, n'ont pas la classe de ceux de la version 360 et la direction artistique du matériel de base est en partie abimée par une colorimétrie qui dénature l'aura et le cachet visuel de jadis.
Est-ce suffisant pour détruire cette version avec des notes aussi basses ? Non, car le jeu reste parfaitement solide ludiquement pour mériter le respect : après 5-6h passé hier sur le multi, la nervosité et la puissance des affrontements contre les joueurs reste intacte; il s'agit toujours de l'un des shooters les plus grisants à jouer en multijoueur, et une expérience de jeu solo dans la moyenne haute des jeux de sa décennie avec une campagne intéressante, épique en son temps, qui a pris quelques rides en 2025 (surtout en comparaison avec les suites) mais que vous devriez apprécier.
Compte tenu du prix de 40€, de la dimension doublement historique du jeu (le jeu en lui-même et son arrivée sur PS5) et de ses qualités intrinsèques, qu'on soit dur concernant certains aspects, soit, mais pas au point d'enlever au jeu ce qu'il est fondamentalement : l'un des grands de l'histoire du TPS