J’avais envie d’un puzzle game pour me détendre, sans pression, sans timing, sans besoin d’enchaîner les réflexes ou de réapprendre des mécaniques pendant 15 heures. Et c’est là que Hexcells Infinite s’est glissé comme une évidence. C’est calme, posé, logique. Un jeu qu’on pourrait presque appeler « méditatif » si on n’avait pas peur de tomber dans le cliché. Pourtant, c’est exactement ce que ça procure.
Cette sensation de vide agréable où le temps ralentit, où il ne reste plus que des hexagones et la logique pure.
La grande force du jeu, c’est sa simplicité. Quelques règles, une interface minimaliste, une musique douce en fond... et c’est tout. Mais quelle efficacité ! C’est du puzzle pur, sans fioriture, sans parasitage visuel. Il arrive à capturer ce qu’il y a de plus plaisant dans un jeu de réflexion.
La clarté et la montée progressive en complexité. Et quand tu penses être bloqué, il y a toujours un petit détail qui t’échappait et qui débloque toute la suite. Ce genre de petite victoire mentale qui fait du bien.
Le mode infini ? Une très bonne idée.
Alors oui, ce ne sont pas les puzzles les plus mémorables qui vont en sortir, mais ils te permettent de t’asseoir, de te vider la tête et de continuer à creuser ta logique, encore et encore. Et franchement, quand un jeu est aussi propre dans son exécution, qu’il ne t’énerve jamais, ne te bombarde pas de sons ou d’effets... ben tu lui pardonnes facilement de ne pas réinventer la roue.
C’est peut-être l’un des puzzle games les plus sobres qui soient, mais c’est aussi ce qui en fait une pépite dans son genre. Pas besoin d’en faire des caisses, Hexcells Infinite a compris ce qu’il voulait être, et il le fait parfaitement.
Un indispensable pour tous ceux qui veulent juste se poser et faire fonctionner leur cerveau sans prise de tête. Et sans mentir, je pense que c’est l’un des meilleurs compagnons d’un bon casque et d’une soirée tranquille.