Je me sens mal de critiquer Hyper Light Drifter. Objectivement, le jeu regorge de qualités. La direction artistique, la musique et l’univers sont tous les trois exceptionnels. Bordel, que c’est beau cet univers mi-jungle, mi-néon, tout en pixel art. Mais au-delà de l’aspect plastique, Hyper Light Drifter brille particulièrement par son game feel. Chaque combat est intense et se ressent. Le jeu est cruel, mais excitant.
Ce qui m’a motivé à minimiser ce bijou, c’est le manque de surprise. Passée la première heure de jeu, tout devient monotone et terne. Dès le début, le jeu nous donne accès à toutes ses zones et à toutes ses améliorations, si bien qu’on a déjà vu tout ce qu’il y avait à voir dès la moitié du jeu. Arrivé au boss final, après avoir terminé les quatre zones, le jeu ne nous offre rien. Pas de surprise, pas de prise d’audace. On connait déjà la fin depuis longtemps, et on finit par donner notre dernier coup par ennuie plus que par réel excitation de voir ce qui se cache après.
Hyper Light Drifter, c’est un jeu qui est beau, bon, mais qu’on finit par détester tant il nous aura fait espérer.