Insurgency : Sandstorm est la suite du FPS multijoueurs le plus sous-côté de l'histoire du jeu vidéo. Sorti en 2018, il succède au très bon Insurgency (2014). Je ne reviendrai pas sur les détails du gameplay ou sur les propositions de Sandstorm car cette nouvelle itération est quasi identique à son aîné tout en améliorant la formule. Pour en savoir davantage, je vous invite à lire ma critique :


https://www.senscritique.com/jeuvideo/Insurgency/critique/45392120


Disons que la caractéristique numéro une qu'il faut retenir c'est qu'Insurgency est un savant mélange entre simulation et arcade. Le titre se positionne pile-poil dans ce segment délaissé par la plupart des acteurs du secteur, les jeux FPS militaires dit "réalistes" : soit tu es arcade (Call of Duty ; Battlefield, Counter Strike) soit tu es simulation (Arma III ; Squad ; Hell Let Loose). Insurgency pose ses grosse baloches entre les deux et tient le haut du pavé. Doté d'une communauté solide, drôle et solidaire (environ 4 000 joueurs quotidien quatre ans après sa sortie), les parties multijoueurs sont toujours agréables et sous haute tension. Grâce à un sound design de génie (j'ai jamais vu ça), une modélisation fidèle de l'équipement militaire mais aussi grâce à un gameplay exigeant mais nerveux, on s'amuse dès les premiers instants. De là à affirmer qu'on peut y jouer 500 heures sans se lasser, je n'irai pas jusque là (ça dépend de vous en fait car il y a vraiment des joueurs qui détruisent le jeu sur des milliers d'heures) mais on a au moins le sentiment d'avoir investi intelligemment son fric dans une FPS multijoueurs de qualité. La diversité importante des modes de jeu confirme vraiment sa grande durée de vie en plus de varier grandement l'approche des joueurs : bourrin ou tactique.


A 30 balles plein tarif sur Steam, vous n'avez aucune bonne raison de ne pas vous lancer sauf si cette typologie de jeu n'est pas votre came. Pas fan de la pléthore de cosmétiques à acheter, incitant les jeunes à claquer de la thune pour un skin d'arme ou un treillis camo stylé mais bon... on va dire que ce comportement de requin s'est standardisé ces dernières années dans le monde du jeu vidéo et malheureusement Insurgency : Sandstorm n'y coupe pas. Nonobstant ce défaut, je recommande chaudement ce titre. Mention spéciale au micro qui permet de s'adresser à l'équipe adverse à la mi-temps lors d'une partie, ça part en couilles à base de "Dieu est grand" dans une langue orientale dont je ne préciserai pas l'origine, c'est gamin mais qu'est-ce que c'est drôle ! (Anecdote croustillante : autrefois sur Counter Strike, tu pouvais aussi t'adresser directement à tes adversaires lors du changement de côté... la belle époque !).

silaxe
8
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le 24 avr. 2022

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