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le 14 mars 2012
Ce soir j'ai trouvé un compagnon.
Ce soir je me suis assis dans le canapé. J'ai pris une manette dans les mains. Je me suis retrouvé dans le désert, perdu. Un compagnon est alors apparu. Un parfait inconnu. Nous avons marché...
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Jeu de Jenova Chen, thatgamecompany, Austin Wintory, Tina Guo et Sony Interactive Entertainment (2012 • PlayStation 4)
Journey n'est définitivement pas un jeu comme les autres. Ovni vidéoludique, le jeu emprunte une voie toute particulière, celle de nous larguer corps et âme dans un univers complètement nouveau pour nous joueurs.
Au commande d'un être humanoïde avec une robe rouge et une écharpe autour du cou, on avance dans le désert sans but réel. On comprend seulement après la première minute de jeu que l'on doit rejoindre la montagne au loin.
Visuellement bluffant, le jeu gagne encore en beauté sur la version PS4, plus fluide, plus fin.
Au cours des 8 chapitres composants l'oeuvre, on se voit amener notre petit être tant bien que mal vers la montagne.
D'abord dans le désert, si vaste, si vide. On comprend les mécanismes du jeu, on découvre les morceaux d'écharpe, les différentes bestioles de lumières et les énigmes.
On surf sur les dunes, le soleil rouge éclaire de milles feux les grains de sable, c'est juste sublime. On s'attache gentiment à notre personnage si mystérieux et beau.
En quittant le désert par la voie royale après une glisse divine et envoutante, on se retrouve au fond d'un gouffre. Ne voyant plus notre objectif des yeux (la montagne), on perd tout nos repères, la lumière jaunâtre si réconfortante est maintenant de couleur bleu, si froide et si angoissante. On ne vogue plus tranquillement au gré des reliefs, on cherche seulement a quitter cette zone car on sent que le danger rôde, et c'est correct...
En sortant de ce gouffre, nous sommes au pied de la montagne, le froid règne, le vent souffle et notre lumière ne brille plus comme auparavant. On subit plus qu'autre chose. Seul dans le froid, on va s'effondrer a bout de souffle. Mort ? Echec?
Eveiller par la lumière, le jeu va se terminer dans un éclat de lumière, de musique et de couleurs. Volant littéralement entouré des bêtes de lumières (baleine etc), on est emporté vers le sommet. Juste sublime, on frôle l'oeuvre d'art.
Au final, notre personnage passe le couloir de lumière, fier de lui nous l'accompagnons au plus loin. Lorsque la caméra arrête de suivre le personnage, un petit vent de panique nous effleure. On ne le contrôle plus et on le voit partir dans la lumière petit à petit. Adieu.
Pépite vidéoludique, ce jeu est plus profond qu'il le semble. Métaphore de la vie, la montagne peut être interprété comme l'objectif final de toute vie, comme la montée au paradis pour les croyants ou encore comme surmonter une épreuve.
Découverte dans la première, épreuve et difficulté dans la seconde, la troisième est synonyme d'échec ou de désir d'abandonner. Et la quatrième transcende les trois autres pour arriver à l'objectif final.
A faire absolument.
En conclusion :
Les + :
Une direction artistique parfaite
Graphiquement unique et bluffant
Originalité
Un multijoueur saisissant
Les - :
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleures musiques de jeux vidéo, Ce que j'ai joué en 2015 (avec annotations), Les meilleurs jeux de la PlayStation 3 (PS3), Les meilleurs binômes du jeu vidéo et Les jeux vidéo à la meilleure direction artistique
Créée
le 17 août 2015
Critique lue 483 fois
10
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