Tcheu, c'te gorge profonde

Sorti après un premier numéro disponible sur Gameboy, alors que la NES entamait son dernier tour de piste, la Super Nintendo étant déjà dans certains salon. On parle là du dernier grand jeu de cette console. Oublié par beaucoup. Mis en lumière par la folie du temps et du rétro-gaming, il a heureusement pris des plumes et des biscotos depuis. Ce qui n'est que justice pour ce jeu de plate-forme qui pour certains ringardisent Mario et son orchestre.

Why ?

Pourquoi, jeune et intrépide lecteur ? Déjà parce que Kirby porte bien le rose. Ce qui n'est pas donné à tout le monde et qui le place De facto aux côtés des Don Johnsons de la grande époque, mais surtout grâce à ce qui se passe lorsque Nintendo voit les étoiles s'aligner devant ses grands codes de programmation. Ce mélange de chara-design trop choupi et cette capacité à sublimer la technique de la machine afin d'y amener un gameplay intuitif, riche et créatif.

C'est le cas, ici présent avec entre autres, le super-pouvoir de pouvoir aspirer ses ennemis et de pouvoir les recracher. Ce n'est pas le Phénix noir qui en ferait de même. Jean Grey n'a plus qu'à avaler son seum. Kirby 1 - Marvel 0.

7/10 en 2021.

8/10 en 1993.

Moment(s) magique d'une nuit de septembre : Le jeu propose la première apparition du Meta Knight. Personnage hautement mythique de la maison du M. / Apprendre lors du visionnage de la série High Score sur Netflix, que le personnage est un hommage à l'avocat John Kirby. Celui-même qui a "sauvé" Nintendo lors d'un procès à haut-risque financier dans un procès les opposants à la Warner.