Un jeu de rôle assez lénifiant par ses nombreuses cinématiques à dormir debout (et qui tient sur 4 DVD !) et son histoire chiante comme un dimanche sous la pluie à Dunkerque dans la zone industrielle. Une musique d’ascenseur et des dialogues mièvres sont auyssi à déplorer (malgré une bonne VF intégrale, ce qui n’est certainement pas commun à cette époque !).
Le monde est étrange et dépaysant mais vide, la direction artistique est bizarre… tout cela est fort déconcertant. Il paraît que c’est un jeu plutôt contemplatif… idéal pour les problèmes d’insomnie en tout cas ! Le problème réside aussi dans les combats au tour par tour par équipe à la difficulté aléatoire.
Des combats qui peuvent se déclencher n’importe quand alors que vous déambulez dans ce monde étriqué à moitié endormi… sans compter que les points de sauvegarde sont rares et peuvent obliger à des allers et retours indésirables.
Quant à la niaiserie de cette japoniaiserie, elle laisse de plus en plus incrédule au fil d’une espèce d’histoire aberrante qui multiplie les raccourcis faciles et des lapins qui sortent du chapeau ! Globalement néanmoins, le jeu n’est pas vilain et reste intrigant… mais se révèle d’une lourdeur très typique des productions japonaises de ce temps-là.