Mario Kart a été mon tout premier jeu vidéo sur console de salon, plus précisément l’opus Double Dash sur GameCube, que je considère encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs épisodes de la saga !
J’ai bien entendu joué à tous les autres, et sans me vanter, je pense connaître cette série aussi bien que ma propre poche.
Alors quand un nouvel épisode est annoncé, évidemment que je l’achète Day One, même si cela implique d’investir dans une nouvelle console pour pouvoir y jouer…
Mario Kart World a cependant le désavantage de sortir juste après l’épisode ultime qu’est Mario Kart 8. Un jeu ultra complet, qui reste peut-être encore aujourd’hui la meilleure expérience Mario Kart jamais créée.
La pression sur les épaules de ce nouvel opus est donc immense. Parvient-il à égaler son aîné ?
La première originalité de Mario Kart World, c’est son monde ouvert avec des circuits interconnectés. Et sur ce point, c’est une vraie réussite. On ressent vraiment une cohérence d’ensemble, avec des transitions fluides et naturelles entre les différents biomes.
De plus, même si le nombre de circuits de base est assez limité, il augmente considérablement quand on réalise que les trajets entre chaque course sont aussi travaillés que les circuits eux-mêmes !
J’ai aussi pris plaisir à me balader dans le monde ouvert en mode libre. Même si l’univers peut sembler un peu vide par moments, ce mode fera le bonheur des fans de Mario.
Autre gros point fort du jeu : le mode Survie, un battle royale à la sauce Mario Kart qui fonctionne étonnamment bien !
Les courses à 24 joueurs, bien que très chaotiques, apportent une bonne dose de fun dont on ne se lasse pas.
Cela dit, on ne va pas se mentir : Mario Kart World a aussi son lot de défauts, et certains sont difficilement compréhensibles…
À commencer par la nouvelle mécanique de saut sur les murs. Certes, cela rend le gameplay plus technique et vertical, mais pourquoi avoir assigné le saut à la même touche que le dérapage ?
Résultat : le gameplay devient confus. Une fois sur deux, on dérape au lieu de sauter, ou l’inverse…
Toujours côté gameplay, les phases sur l’eau sont ratées. La maniabilité y est trop imprécise, et certains circuits aquatiques sont un vrai calvaire à parcourir.
Malgré ces défauts, le gameplay reste globalement plaisant et réactif — fidèle à l’esprit de la série.
Autre point incompréhensible : la méthode de déblocage des personnages. Pour certains, il faut utiliser un objet spécifique (celui de Kamek), et là… bonne chance ! Le système repose principalement sur le hasard.
Même chose pour les costumes : non seulement la plupart manquent cruellement d’originalité (ils sont presque identiques d’un personnage à l’autre), mais en plus, le menu de sélection est un enfer. Chaque costume est considéré comme un personnage différent, ce qui rend l’interface illisible.
Malgré ses défauts, Mario Kart World reste un jeu fun et agréable à parcourir. Mais il ne justifie pas à lui seul l’achat de la Switch 2.
On lui préférera son grand frère Mario Kart 8 Deluxe, plus complet et à la jouabilité plus précise.
Bastien.