L'avènement du FPS scripté
La sortie en 2002 du premier Medal of Honor sur PC est une date importante dans l'histoire du FPS. Jamais un jeu de tir sur ordinateur n'avait à ce point lorgné vers le cinéma en proposant une mise en scène aussi dynamique qu'immersive. Le fameux débarquement en Normandie, stressant au possible, restera ancré dans les mémoires... Soldat Ryan power quoi.
Au fond, ce n'était qu'un FPS "couloir" ultrascripté, mais quand on voit le carton réalisé par chaque Call of Duty, on se dit que la recette fonctionne encore à merveille. Il est d'ailleurs amusant de noter que la société Infinity Ward (Call of Duty 1, 2, 4 et 6) a été lancée par des anciens de 2015, la boîte à l'origine de ce Medal of Honor.
Impossible pour moi de ne pas évoquer le mode multijoueur du premier Medal sur PC, et plus particulièrement le deathmatch en réseau local. Sept misérables cartes, pas de véhicule pilotable... et pourtant. Avec son excellent level-design (les snipers fourbes comme les shotgun addicts y trouveront leur compte) et son feeling des armes particulièrement réussi (les grenades sont juste jouissives), Medal of Honor s'avère incroyablement fun. Sans doute mes meilleurs souvenirs de LAN... J'en ai presque la larme à l'oeil.
Vous l'aurez compris, Medal of Honor est un FPS cher à mon coeur. Evidemment, il fait un peu pâle figure face au dernier Call of Duty mais lui, au moins, on ne le termine pas en cinq heures ! Et puis rien que pour son mode multi, il mérite d'être dépoussiéré. Pensez-y pour vos longues soirées d'hiver.