Riders on the storm
Ca y est j'ai enfin terminé Need for Speed Underground 2 ! J'aurais voulu que Rachel nous montre au moins ses beaux nichons à la fin mais il n'en ai rien (désolé pour le spoil).
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le 10 oct. 2019
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En 2003, Need for Speed Underground marque un véritable tournant pour la saga. Après quelques épisodes plus classiques axés sur la course de prestige et les voitures de rêve, Electronic Arts choisit de surfer sur la vague de la culture tuning. Le pari est risqué, mais il paie : le jeu explose les ventes et reçoit un accueil critique solide, devenant un phénomène générationnel. Avec son ambiance nocturne, ses néons, ses vinyles personnalisables et sa bande-son, le titre séduit un public jeune (dont moi) et passionné de personnalisation automobile (ça ce n’est pas moi). Un succès pareil ne pouvait évidemment pas rester sans suite.
EA Black Box, déjà responsable du premier opus, se voit confier le développement de cette suite. Leur mission est claire : capitaliser sur ce succès en proposant une expérience encore plus riche. Pour cela, les développeurs veulent repousser les limites : plus de voitures, plus d’options de personnalisation, plus de types de courses. L’idée est de ne pas seulement proposer des courses enchaînées les unes après les autres, mais d’offrir un véritable monde à explorer, où chaque joueur peut forger son identité de pilote de rue.
En novembre 2004, Need for Speed Underground 2 débarque sur PC, PlayStation 2, GameCube et XBOX, à peine un an après le premier épisode.
La véritable révolution c’est l’introduction d’un monde ouvert. Fini le simple enchaînement de menus : désormais, on se balade librement dans une grande ville fictive, au volant de notre voiture, à la recherche de nouvelles courses ou de défis cachés. Entre deux compétitions, on peut tout simplement rouler pour le plaisir, écouter sa musique, admirer ses néons dans le reflet des flaques d’eau, et se laisser imprégner par l’ambiance nocturne. L’idée des développeurs est claire : transformer l’expérience de jeu en un mix entre adrénaline pure et détente, où chaque trajet devient une mise en scène stylée.
Côté contenu, le jeu met le paquet avec six modes de jeu différents. Les classiques courses en circuit et sprints sont évidemment de retour, mais le titre introduit aussi des disciplines plus techniques comme le drift, qui demande de maîtriser les glissades contrôlées, ou encore le Street X, inspiré des courses serrées dans des parkings. Cette diversité empêche toute lassitude : on peut alterner entre des épreuves rapides et nerveuses, et d’autres beaucoup plus techniques qui récompensent la précision de conduite. Il y en a pour tous les styles de joueurs.
La variété ne s’arrête pas aux modes de jeu. Le garage s’agrandit également, avec une sélection de véhicules bien plus étoffée que dans le premier opus. En plus des classiques sportives japonaises, les développeurs introduisent une catégorie plus surprenante : les SUV et 4x4. Massifs et plus difficiles à manier, ces engins offrent une expérience radicalement différente, parfois frustrante, mais aussi grisante pour ceux qui aiment dompter des véhicules lourds et puissants. Pour les passionnés d’automobile, c’est un vrai terrain de jeu élargi.
Cependant, tout n’est pas parfait. Le fameux monde ouvert, bien que novateur, souffre d’un défaut majeur : il paraît trop vide. Les rues manquent de vie, presque dépourvues de circulation et d’interactions. On aurait aimé croiser la police, des passants, ou simplement plus d’ambiance urbaine. Au lieu de ça, les trajets entre deux courses peuvent rapidement donner l’impression de se balader dans une ville fantôme. Même la musique, pourtant entraînante, n’arrive pas toujours à combler ce manque. Autre point discutable : pour modifier sa voiture, il faut se rendre physiquement dans différents garages spécialisés (pièces moteur, vinyles, peinture…), ce qui casse parfois le rythme.
Heureusement, le tuning reste le cœur battant du jeu. Et à ce niveau-là, le jeu fait encore plus fort que son prédécesseur. Capots, pare-chocs, kits néon, jantes, peintures, vinyles, systèmes audio dans le coffre : tout est personnalisable. Jamais un jeu de course n’avait offert une telle liberté de création à l’époque. Les amateurs de Jacky ou Kéké tuning (no offense, j’ai aimé ça adolescent) pouvaient vraiment se lâcher et transformer leur bolide en bête de foire ou en œuvre d’art roulante. Pour beaucoup, cette profondeur dans la personnalisation reste l’un des points les plus marquants de la série.
Sur le plan du gameplay, on reste en terrain connu. La conduite conserve son côté arcade assumé : rapide, nerveuse, fun. Les voitures réagissent de manière exagérée mais grisante, parfait pour enchaîner les dérapages et foncer à toute allure dans les virages. Ceux qui avaient aimé le premier épisode retrouveront immédiatement leurs marques, et cette continuité est loin d’être un défaut. Au contraire, elle contribue à garder cette fluidité et ce plaisir immédiat qui ont fait la force de la licence.
Impossible de parler de la saga Underground sans évoquer la musique. Dans le premier opus, la bande-son avait marqué les esprits, collant parfaitement à l’ambiance urbaine et à l’esthétique tuning. Ici, elle reste de qualité, avec une sélection de hip-hop, de rock et d’électro qui accompagne bien les courses, mais elle manque peut-être d’un peu de magie par rapport à la playlist culte du précédent. Est-ce la nostalgie qui fait son effet ? Peut-être. Toujours est-il que la comparaison penche souvent en faveur du premier épisode.
Need for Speed Underground 2 se hisse presque au niveau de son aîné, et certains diront même qu’il le dépasse grâce à son contenu pléthorique et ses possibilités de personnalisation infinies. Mais pour beaucoup de joueurs, dont moi, le premier garde une saveur particulière, sans doute liée à l’effet de surprise et à la nostalgie. Quoi qu’il en soit, Underground 2 reste un monument du jeu de course arcade, une pierre angulaire de l’histoire de Need for Speed, et un titre qui a marqué toute une génération.
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Créée
le 28 sept. 2025
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Ca y est j'ai enfin terminé Need for Speed Underground 2 ! J'aurais voulu que Rachel nous montre au moins ses beaux nichons à la fin mais il n'en ai rien (désolé pour le spoil).
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le 10 oct. 2019
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Pour moi le meilleur jeux sur la culture tuning,avec midnight club 3 dub edition.On pourra lui en reprocher des choses,moi j’ai passer tellement d’heures dessus,attiré comme un aimant je trouvé...
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le 1 déc. 2017
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J’ai relancé Need for Speed Underground 2, mais au lieu d’une simple anecdote nostalgique, j’ai avancé dans le jeu comme s’il s’agissait d’un nouveau titre. Jusqu’à installer qq mods pour ne pas que...
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le 7 févr. 2015
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