Never7: The End of Infinity par Veterini

Never7 est donc le premier jeu de la série des infinity, et ça se sent…

De la série on gardera quand même le contexte énigmatique qui donne envie d’en percer les mystères. L’histoire raconte qu’un jeune homme se réveille après un cauchemar où quelqu’un meurt le sept (soit dans six jours). Ca ne le traumatise toutefois pas tant que ça puisque c’est qu’un cauchemar après tout... et il va donc vivre sa vie quotidienne dans un premier temps. Ce qui consiste à se retrouver sur une île touristique avec d’autres étudiants pour passer un obscur séminaire.
Séminaire obscur car on en ignore tout, aussi bien les buts que le fonctionnement. L’on profite donc des six jours précédant la mort de quelqu’un pour draguer des moeufs, jouer au tennis, se baigner dans à la piscine ou aux eaux thermales. Bref accomplir tous les éléments du dating-sim traditionnel. Au niveau personnage on notera une alcoolique assez marrante le reste du casting est assez fade.

Mais puisqu’on est dans un Infinity il y a des éléments de SF pour relever la sauce, on va donc comprendre le pourquoi du rêve et se rendre compte que les relations entre personnage sont plus compliquées qu’il y parait. Et ce serait cool, sauf que c’est tellement bourré de facilités scénaristiques, de coïncidences et d’invraisemblances que l’on a tôt fait de se taper la tête contre le clavier. C’est d’autant plus dommage qu’on retrouve des éléments liés à Ever17. Des élèments qu'on trouvait tragique dans le contexte du jeu, mais dans Never7 c’est principalement grotesque. La BO est assez quelconque par ailleurs. Enfin VNDB indique 30-50 heures mais c’est bien en-dessous des 20 heures de jeu.