No, I'm not a Human
7.2
No, I'm not a Human

Jeu de Trioskaz et Critical Reflex (2025PC)

Après avoir atteint quatre fins (toutes décevantes), je me suis rendu compte que je ne m’étais pas vraiment amusé avec No, I'm Not a Human, la dernière sortie de Critical Reflex.

Petit rappel du scénario : le soleil dégage désormais une chaleur extrême qui oblige les gens à se cloîtrer chez eux. À cela s’ajoute l’arrivée de mystérieux « visiteurs » (des extraterrestres). C’est la panique sur Terre : déplacements de population et montée en puissance d’une sorte de groupuscule de gestion de crise nommé « FEMA ». Notre personnage se retrouve donc enfermé dans son minuscule appartement, que l’on ne quittera pas de tout le jeu.

Chaque nuit, quelqu’un frappe à la porte : des réfugiés qui cherchent à entrer. Que faire ? Les accueillir, au risque que ce soient en réalité des « visiteurs » ? Chaque jour, un bulletin d’information nous explique comment les reconnaître : inspecter les dents, vérifier les aisselles… tout est bon pour les débusquer. Problème : il est impossible de tout vérifier, notre personnage ne disposant que d’une jauge d’énergie limitée (2 à 4 tests par jour, avec possibilité d’upgrades). Un détail m’a particulièrement fait sourire : on ne peut pas dormir si on a encore trop d’énergie, mais heureusement il est possible de boire une bière forte pour tout vider d’un coup et enfin aller se coucher.

En fin de journée, il faut trancher : qui peut rester et qui doit être éliminé ? Voilà en gros la boucle de gameplay, répétée pendant une dizaine de jours.

D’aucuns sauront sans doute mieux que moi décrire ce gameplay, que je résumerais de façon un peu brutale à « c’est Papers, Please en version très simplifiée et très court ».

Malheureusement, pour moi, l’expérience s’est révélée assez désagréable et franchement déprimante (la musique, en particulier, m’a paru insupportable). No, I'm Not a Human m’a rappelé le malaise qu’on peut ressentir devant Salad Fingers, avec en plus une esthétique cradingue qui évoque certains sketchs de Tim & Eric. C’est sale, glauque, malaisant.

C’est un jeu avant tout narratif et expérimental, mais cela fait aussi que ses mécaniques à la Papers, Please ne tiennent pas vraiment la route : elles manquent de précision et d’impact.


Antoine-Velvet
6
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il y a 1 jour

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Antoine Velvet

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