Dans la science-fiction, rare sont les oeuvres "mignones". On a par exemple Wall-E qui offre quelque chose d'attendrissant. Mais souvent la science-fiction est sujette à des histoires empruntes de tristesse, d'abandon, d'hostilité, de solitude, ou même de mort. OPUS : The Day We Found Earth ne fait finalement pas d'outrage à la science-fiction, mais suit un chemin où la tendresse à une place importante.
OPUS : TDWFE est un jeu à part. Tout d'abord par son personnage principal : un robot au comportement enfantin dont la tâche est retrouver une Terre habitable dans un futur lointain. Ensuite par sa narration où on y sent une histoire très présente ; en effet le jeu n'est pas centré sur le gameplay, loin de là : ce dernier est un véhicule pour faire avancer l'histoire. Enfin par son sens de la tristesse/peine : la mélancolie est présente rapidement dans ce jeu avec une force rare.
En résulte un voyage solitaire au confins de la galaxie où l'émotion y est palpable. On est pas la pour tuer des aliènes, on n'est pas là pour résoudre des puzzles... on y est pour chercher l'espoir. L'espoir au milieux d'un monde immense et obscure, alors qu'on est juste un petit robot.
OPUS : The Day We Found Earth est une ode à la mélancolie et à la tendresse. Mais en même temps à la détresse et au désespoir. C'est un voyage émotionnellement intense et dont le dénouement tente de re-instaurer de la douceur. La maladresse est propre à ce jeu qui offre une expérience unique où, perdu dans l'espace, on cherche une terre mère où enfin nous réfugier.