"...qui me les font chérir jusqu'à l'affliction"
Outer Wilds n'est pas juste un excellent jeu, voire, selon moi, le meilleur jeu de tous les temps. C'est probablement l'oeuvre d'art, tous médias confondus, qui m'a le plus marquée, qui m'a le plus touchée, qui m'a le plus envoûtée, qui m'a le plus obsédée, qui m'a le plus fait rêver, au cour des cinq dernières années. Je peux ranger Outer Wilds à coté du Seigneur des Anneaux, de Gaston Lagaffe, Calvin & Hobbes, de The Thing, d'Akira, du Monty Python Flying Circus, des Annales du Disque-Monde, de It's a Wonderfull Life, de la Twilight Zone, de The Big Lebowski, des écrits de Lovecraft, King et Dick, de V for Vendetta, et de tant d'autres œuvres qui me sont chères, dans le panthéon personnel de ce qui m'a construit, qui m'a rendu au moins pour un moment heureux, et qui a donné une pointe de sens supplémentaire au monde (en dehors des gens que j'aime et qui ont la gentillesse de m'aimer en retour bien sûr).
C'est un jeu fugitif, éphémère, une expérience rare, cosmique, impossible à réitérer, et c'est justement ça qui en fait quelque chose d'unique et de précieux.
Je vous conseille bien entendu de vous y perdre pour quelques heures, quelques années, quelques éternités.