Potion Craft : Alchemist Simulator (2022) m’a accroché le temps de quelques heures, puis m’a un peu perdu. La direction artistique façon enluminures est réussi et c’est ce qui m’attirait au départ. Le principe est que l’on incarne un alchimiste devant préparer des potions pour sa clientèle. Les gestes du préparateur de potion sont au cœur du « gameplay » : on broie les herbes au mortier, on touille la décoction, on “fait naviguer” la fiole sur une carte d’alchimie pour dessiner l’effet voulu. Au début, ce côté manuel a un vrai charme et prouve l'imagination des développeurs.
Puis la boucle se met à tourner à vide. Les clients reviennent avec les mêmes requêtes, les trajets sur la carte se répètent, et la pénurie d’ingrédients force à intensifier les récoltes du jardin, marchander à l’infini, et refaire les mêmes recettes encore et encore. Le mini-jeu de marchandage lasse vite, la progression reste lente même avec les talents débloqués et les emplacements supplémentaires pour enregistrer ses recettes.
Le jeu tente bien d’étirer l’intérêt avec des potions de plus en plus ardues et, plus tard, une machine alchimique plus exigeante dont je n’ai pas tout compris. Dans mon cas, cela a surtout allongé la durée sans renouveler les idées.
Si Potion Craft : Alchemist Simulator reste beau, cohérent et volontairement arcade son gameplay qui devient vite répétitif et un rythme trop lent m’ont fait décrocher au bout d’environ six heures. À conseiller si vous voulez souhaitez un jeu calme avec un concept original : parcourir une carte afin de sublimer des potions. Pour moi, le chapitre est définitivement refermé et désinstallé.