Prey: Mooncrash
7.3
Prey: Mooncrash

Extension de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2018PC)

Premier contact avec le côté sombre de la lune

Est-il franchement nécessaire de rappeler que je suis amoureux d'Arkane ?


J'ai donné mon obole à ces put*ins de bons studios (Austin et Lyon s'il fallait le rappeler) qui me font vibrer depuis des années, sans chauvinisme aucun.
Prey était un de mes jeux majeurs de 2017 (top 2 derrière BOTW) et dieu sait que cette année était incroyable.


Alors oui 20 balles pour replonger dans Prey c'est limite pas assez cher mon fils.
La structure du jeu est originale (venant d'Arkane) et m'a agréablement surpris même si je n'ai pas encore tout saisi.
C'est assez dingue de constater que les boucles de gameplay de Prey s’accommodent très bien d'un changement aussi radical qu'un passage de l'immersive sim au survival semi-procédural. Et en plus ils parviennent quand même à intégrer de vrais bouts de scénario dedans. Solides ces petits développeurs.
La carte semble assez vaste, sans même compter les lieux encore bloqués par des glitches de la simulation, visiblement à débloquer plus tard et l'ambiance est toujours là, miam.
À moitié ignorant (il faut dire que le trailer n'explique pas grand chose), je me lance à le premier perso et sa tronche en biais. Je finis après avoir exploré une bonne partie, fort comme un boeuf et stuffé comme jamais, sarouel façon Aladdin comme dirait l'autre..
Easy, c'est déjà fini ?!? Ah, en fait non, pas du tout !
Je redémarre sur une carte quasiment vidée avec un personnage à poil et je constate la présence d'une jauge qui ne m'inspire pas beaucoup de sérénité en haut à droite de l'ATH.
Je mets un pied dehors, un notepad me dit de surveiller où je mets les pieds. Je mets les pieds où je veux Little John... Ni une ni deux, je cavale sur la surface lunaire inerte. Inerte. Euh, finalement j'aurais peut-être dû écouter ce que le macchabée avait à me raconter. Le sol vibre, c'est la panique. Sort alors un


requin des sables, sorte de poisson fouisseur chelou de Subnautica


, en légèrement plus blindé et vénère. Ben ouais, merd* quoi, on dirait que j'ai boulotté ses gosses avec un curry.
Après une bagarre style David contre Goliath, avec une bonne dose de couardise comme même la bestiole m’envoie presque ad patres. Je perds du sang partout, ce qui me permet de constater l'avènement d'un système de blessures. Ça me rend tout chose.


Je parviens à m'abriter loin du monstre, mine de rien c'est quand même bien pratique ces petits portails anti-typhoon ! Il faudra quand même que je me méfie, peut-être que comme dans le jeu de base, l'abus de Neuromods pourrait me transformer en belle grosse cible...


Allez, encore un petit effort, la capsule n'est pas loin, je démonte la tronche d'un spectre à coups de clef à griffe puis ramasse un spore de typhoon. Je suis partagé entre la nécessité de poursuivre ma recherche d'un automate de soin et l'envie de faire joujou avec cette nouvelle arme rigolote et un poil dégueulasse. Quand soudain un mimic voltaïque me traquenarde en quittant sa forme de balais espagnol. Ça tombe bien, si je me souviens bien c'est un de mes objectifs secondaires. 'culé, mange moi ça !
M*rde, je n'ai même pas lu la description de l'objet et je ne sais même pas si c'est un genre de grenade... Je prends mes jambes à mon cou, et m'éloigne de la potentielle déflagration aussi vite que je le peux.
Sauf que ce n'est pas suffisant. Boom, un vif tentacule vient me rappeler que je n'ai pas dit bonjour et qu'il vient féconder ma génitrice avec la meilleure volonté du monde, en d'autres termes que les règles élémentaires de la bienséance ne réprouvent pas : "voler mon âme". La mise en PLS est irrémédiable.


Retour au menu, le jeu me fait les yeux doux : "alors alors, ça t'as plu, on remet ça ?"
Pas de souci, ce soir je vais te faire déguster tes grands morts !
Je crois que je suis déjà conquis, c'est grave docteur ?

YvesSignal
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs jeux vidéo de 2018 et Les meilleurs jeux Bethesda

Créée

le 20 juin 2018

Critique lue 1.1K fois

5 j'aime

1 commentaire

Yves_Signal

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

5
1

D'autres avis sur Prey: Mooncrash

Prey: Mooncrash
loicsrz
9

It's good to be back on the moon

Après avoir apprécié d'une façon que d'aucun qualifierai d'illégal Prey, il me tardait d'essayer leur DLC, dont la promotion nous vantait un rogue-like sur la lune, de quoi en intriguer plus...

le 21 janv. 2021

3 j'aime

Prey: Mooncrash
Kaiser-Panda
8

De quoi décrocher la lune ?

Je ne fais que rarement la review de DLC, cela m'est arrivé à ce jour pour deux jeux : Bioshock Infinite et... oh tiens, Dishonored. Ben ça alors !Bioshock, Disho, Prey... trois jeux cousins voire...

le 29 oct. 2022

1 j'aime

Prey: Mooncrash
MacCAM
8

Critique de Prey: Mooncrash par MacCAM

Prey Mooncrash est une sorte de Deathloop avant l'heure. N'ayant pas joué à ce dernier, je ne peux dire ce que vaut cette extension par rapport au dernier titre d'Arkane sortit l'année dernière. Par...

le 25 avr. 2022

1 j'aime

Du même critique

Sekiro: Shadows Die Twice
YvesSignal
10

De gifles et de crocs

Trente-deux heures. Il m'aura fallu trente-deux heures pour arriver aux crédits de Sekiro : Shadow Die Twice. Trente-deux heures en deux jours, pour être plus précis. Je viens de vivre une tranche de...

le 27 mars 2019

45 j'aime

22

Wolfenstein II: The New Colossus
YvesSignal
8

Prendre du plomb dans le ciboulot

Relecture pulp décomplexée du précurseur des jeux d'action à la première personne - que beaucoup prétendent adorer mais auquel personne n'a jamais véritablement joué - The New Order, malgré une...

le 6 nov. 2017

25 j'aime

1

Apex Legends
YvesSignal
9

Dans la famille des BR, je demande le plus affuté

Genre phare de 2018, mais pourtant déjà largement saturé, la famille des Battle Royale n'a cessé de s'agrandir, accueillant toujours plus de rejetons, pas nécessairement bien portants. Largement...

le 12 févr. 2019

21 j'aime

6