Par le créateur de Buckshot Roulette, S.P.L.I.T. est un mini-jeu de hacking à l’esthétique PS1. Il se joue exclusivement au clavier. On navigue entre deux écrans : l’un permet de chatter via IRC, l’autre donne accès à un terminal.
Ayant récemment fait une transition vers Linux, j’ai été content de constater que je commençais à maîtriser l’interaction avec un ordinateur sans interface graphique. En ce sens, il est bon de préciser que le jeu sera extrêmement simple si vous avez des notions d’informatique, mais potentiellement long et fastidieux si vous n’avez aucune expérience dans ce domaine.
Il faut utiliser différentes commandes (`LS`, `CD`, `NANO`, `PROBE`, et d’autres) pour mener à bien trois mini-enquêtes relativement simples.
Sur le plan narratif, c’est globalement cryptique : Axel, notre personnage, fait partie d’un petit groupe de hackers. Le jeu est tellement court que dévoiler la mission reviendrait à en révéler la quasi-totalité.
Ce qui marque dans ce mini-jeu, c’est son ambiance ultra oppressante et glauque. Tout est sale, désespéré ; le body horror va très, très, très loin (vous êtes prévenu·e·s).
À cela s’ajoute une bande-son électro 90s particulièrement prenante : si, comme moi, vous êtes fan d’Autechre, vous allez être servi·e·s.
Même si l’aspect « hacking + terminal » risque d’en rebuter plus d’un, je souhaite beaucoup de succès à Mike Klubnika.