Fan-service à gogo : des miches et des lolos

Si l'épisode Burst : Re : Newal restait gentillet au sujet du fan service, Estival Versus mise à fond sur cette carte. L'aspect beat them all laisse place au Musou, à savoir des vagues d'ennemis face à votre shinobi surentraînée. En plus du récit (toujours nanti d'un scénario, comme quoi les jeux coquins peuvent avoir de l'écriture derrière) des missions dédiées aux personnages sont présent, à l'image des modes Arcades dans les jeux de combat : les petites intrigues volent pas très haut, mais méritent d'exister.

On retrouve la recette de tout opus de Senran Kagura : des shinobis féminines se transformant façon magical-girl, déchirant leurs vêtements en combattant le tout avec un gameplay simple mais efficace, et un jeu misant sur une forte dynamique. Certaines missions vous permettent de jouer avec une partenaire gérée par l'IA mais à laquelle vous pouvez faire appel via des combos.

En soit ce Estival Versus se présentait comme une sorte de suite logique au Burst : Re : Newal jusque dans son scénario présentant la nouvelle génération d'Hebijo et ce qui était arrivé à la précédente.

Puis arriva le fan-service. L'opus est d'ailleurs considéré comme celui en usant le plus, et je peux que le confirmer. La transformation magical-girl s'accompagne toujours de la petite scène montrant où se cache le parchemin des arts ninjas. Et on a droit à tout : entre les seins, les fesses, les cuisses et avec la position qui laisse planer le doute sur la localisation de l'objet. Mais le must du fan-service (enfin "must") ce sont les finish coquins. On va du finish qui reste marrant (comme la pauvre fille qui finit plaquée contre une vitre avec une bande pour censurer les seins) à celui qui frôle l'osé, et un peu malaisant (on voit rien avec le poulpe, mais on sait très bien ce qui y a comme message derrière). C'est vraiment le point qui m'a le plus gêné dans cet opus : ce fan-service à outrance, à la limite du beauf.

Mais si vous arrivez à passer au-dessus, ou à l'ignorer, Estival Versus demeure un bon défouloir... et un bon jeu sans prise de tête pour qui veut juste mitrailler les touches de sa manette.