SteamWorld Dig 2 par Baron Samedi

Steamworld dig 2 : Alors que Rusty a disparut à la fin de SteamWorld et après avoir sauver le monde, Dot se donne pour objectif d'aller le chercher, convaincue qu'il est toujours vivant.

Très bonne suite !

Si le premier opus était plutôt simpliste, ici, la suite prend tout son sens, et ne se contente pas d'un copié/collé de l'épisode précédent, mais parvient à gommer les défaut du jeu précédent, apporte son lot de nouveauté, et étoffe l'univers de très belle façon.

Le matériel de base reste identique : il s'agit de creuser pour découvrir les profondeurs du monde, mais rapidement cette façon de progresser évolue, les niveaux étant très variés, le jeu moins linéaire (des portes et des grottes plus nombreuses viennent agrandir la map). Ainsi, on acquière un jetpack, un grappin, et tout le reste de l'équipement plus classique d'un Métroïdvania. Fini donc le fait de creuser simplement, les niveaux son désormais plus aériens, et la pioche devient surtout une arme contre les ennemis.

Visuellement c'est très beau, les textures sont soignées, la palette de couleur variée permet une immersion directe dans chaque zone (forêt, acide, magma...).
L'histoire est également plus étoffée, et l'idée de faire incarner un personnage secondaire du premier opus est bonne et donne une véritable continuité à la série.

Les défauts du premier sont atténués : des raccourcis vers le village sont bien plus présents, évitant les aller/retour trop redondant, les zones secrètes sont plus vicieuses à trouver et plus nombreuses (je pensais avoir tout trouver, mais je n'ai que 89% des secrets !). La difficulté du jeu peu même être modifiée, avec la possibilité de s'attribuer des handicaps en découvrant des personnages cachés dans l'univers exploré, et en activant les livres donnés dans le magasin (ennemis explosifs, coeurs de vie plus rare, etc...).

Une suite étonnante et telle que j'ai eu envie de la trouver : même univers original que le premier (mixe steampunk-western), et les défauts du premier sont gommés. Très bonne surprise donc.