Still wakes the deep est un honnête jeu d'horreur même s'il est plus proche du simulateur de marche que d'autre chose.
On pourra lui reprocher d'être un long couloir bien étroit, dont il n'est pas possible de s'écarter d'un pas; les rails sont là, on les suit, et de temps en temps on a une petite phase d'infiltration pas bien méchante.
Sur 4h30, c'est parfois un peu longuet, puisque les enjeux sont limités et que le scénario est assez banal pour de l’horreur ; cette fois-ci, c'est la foreuse de la plateforme qui fait apparaître la catastrophe et transforme les membres d'équipage en monstres dégueux, rappelant les grandes heures de « The Thing ». Notre perso a aussi bien sûr ses propres démons personnels qui dynamisent légèrement le scénario, mais c'est du classique.
Pourtan, Still wakes the deep n'est pas désagréable ; comme il est couloir, il se permet d'être parfois très beau, avec de jolis effets de lumière, ou de mise en scène. L'accent écossais des protagonistes est rafraîchissant, et c'est vraiment agréable d'avoir un jeu avec un régionalisme marqué !
Avec ses interactions assez limitées, c'est en VR qu'il aurait pu gagner tout son intérêt ; en jeu manette, c'est une honnête série B bien réalisée, mais limitée intrinsèquement par son genre et son gameplay.