Siren's Rest Se passe 10 ou 15 ans plus tard (je ne sais plus) que l'événement décrit dans Still Wakes the Deep. On incarne une plongeuse et son équipe qui enquêtent sur la disparition de la plateforme pétrolière. J'avoue que l'idée d'un jeu d'horreur aquatique et lovecaftien m'a tout de suite séduit. Depuis que j'ai joué a Subnautica (et Dino Crisis 2, mais passon), j'ai découvert une forme de thalassophobie qui fait que, pour une fois, j'ai vraiment peur. Malheureusement,on se retrouve de nouveau rapidement dans un méandre de couloir serré à traverser et non dans l'immensité d'abysse comme j'osais l'espérer.
Un élément m'a aussi vraiment dérangé : notre combinaison est reliée à la station via une de "cordon ombilical" (il est référencé ainsi dans le jeu). Lorsque l'on explore, ce fil collé à notre dos ne fait que s'emmêler et cela n'a jamais d'impact "in game" hormis une passage précis que j'éviterais d'évoquer ici pour ne pas spoiler. Pendant longtemps, j'ai pensé que ce cordon était ce qui permettait à la plongeuse de communiquer à son coéquipier, mais pas du tout. Dans un passage précis, on "coupe" ce cordon... mais il est toujours possible de communiquer. Cela peut paraît trivial, mais j'accorde beaucoup d'importance à ce genre de détail matériel, encore plus dans un jeu qui imite le survival-horror, genre où la gestion des ressources et leurs limites d'utilisation ont une grande importance.
Bref bref... la fin est aussi décevante. J'y ai vu un "auto-hommage" à Dear Esther, premier jeu du studio qui avait déjà une fin pas génial. L'idée même que le studio ait jugé bon de s'auto-citer me sidère...
A oublier donc.