La nostalgie ne suffit pas

The Elder Scrolls IV: Oblivion - Remastered était censé faire revivre l’un des piliers du RPG occidental. Et sur certains points, ça marche… mais pas sur tous.

Visuellement, le lifting fait son effet : textures retravaillées, éclairages plus propres, couleurs mieux équilibrées. Cyrodiil est plus agréable à parcourir, les panoramas restent beaux, et on retrouve ce charme propre à Oblivion. Mais derrière cette nouvelle couche de peinture, le jeu reste exactement le même.

Et c’est là que le bât blesse :

L’IA des PNJ est toujours aussi incohérente.

Les animations ont mal vieilli, malgré les retouches.

Le système de progression reste un peu bancal : monter de niveau peut vite devenir frustrant.

L’histoire, elle, garde ses qualités : des quêtes principales efficaces, des guildes toujours intéressantes, et cette fameuse Dark Brotherhood qui reste culte. Mais quand on a goûté à Skyrim ou à d’autres RPG récents, le retour peut sembler rude : le rythme est plus lent, la mise en scène datée, et certaines mécaniques paraissent figées dans le temps.

Oblivion Remastered n’est pas un mauvais jeu, loin de là. Mais il donne surtout envie de rejouer au souvenir qu’on en avait, plutôt qu’à ce qu’il est réellement aujourd’hui. Si tu as adoré l’original, tu passeras un bon moment… mais si tu découvres la série avec cet épisode, l’effet “wow” ne sera plus le même.