22 ans plus tard, Nintendo fait frémir les afficionados de la saga Zelda. En effet, The Legend of Zelda: A Link Between Worlds ressemble de très près à The Legend of Zelda: A Link to the Past ; un jeu qui aura révolutionné le genre avec son monde libre et son efficacité à satisfaire la majorité des joueurs dans le monde. Néanmoins, retentez l’aventure aux temps modernes fera-t-il encore mouche auprès des gamers ?
Ô Hyrule !
Réveillé par le jeune Guly, fils de forgeron du Village Cocorico, notre jeune Link doit se rendre promptement au boulot et ce - encore une fois - en retard. Les « oreilles tirées » et gronder par le forgeron dit « Le Patron », ils se rendent tous les deux vite compte que le capitaine de la Garde Royale a oublié son épée récemment forgée. Ni une, ni deux, Le Patron ordonna à Link de se dépêcher de rattraper le capitaine afin de lui remettre son dû.
C’est alors que Link constata que le Capitaine court un grave danger, face à un dénommé Yuga. Ce dernier qui transforma, sous les yeux de Link, le Capitaine en un tableau.
Link, téméraire, décide d’utiliser l’épée qu’il devait ramener afin d’affronter Yuga. En effet, le Royaume est face à un ennemi redoutable car il finit par transformer les 7 descendants des Sages en de fabuleux tableaux pour sa collection personnelle.

Link, armé de « sa nouvelle » épée, part à l’aventure afin de sauver les 7 descendants.

Une nouvelle aventure dans un monde que l’on connaît déjà. Effectivement, la map est, à peu de chose près, à l’identique de celle que nous avions connu sur A Link to the Past. L’effet s’en ressent car, Pad à la main, les sensations reviennent, la Nostalgie nous submerge et cette musique ; du pain béni.

L’aventure (re)commence.

Retour aux sources
Comme avec son aîné, le joueur est lancé dans le bain de manière impromptue et devra tâter en vaquant ici et là. De cette manière, le joueur explorera, à son rythme, le monde qui s’offre à lui. Le scénario ne déroge pas à la règle, il est toujours aussi anecdotique, donnant juste une raison « valable » au joueur d’avancer à travers les différents donjons du jeu. A Link Between Worlds est divisé en deux parties, la première étant très courte. D’ailleurs, c’est dans la deuxième partie que le gameplay se verra accroître significativement. Contrairement à Link to the past où le voyage à travers le temps était de rigueur, ici nous auront droit à un gameplay entre la 2D et la 3D où les moindres recoins dissimuleront - peut-être - un secret que le joueur devra découvrir.
De ce fait, le monde d’Hyrule gagne nettement en possibilité et en superficie. Les murs, en général étant là pour imposer une Direction Artistique et un Level-Design pour limiter les zones, nous permettra, du coup, de gagner en exploration et donc, en richesse.

Par ailleurs, la grande richesse de ce nouvel opus survient lors des premières minutes où nous comprenons que le monde est libre d’exploration malgré qu’il faille, au préalable, débloquer palmes et gants de force pour réellement profiter à 100% d’Hyrule.
Outre ces deux objets à débloquer, le reste de l’équipement mythique à la série est disponible de suite – en location initialement – via le shop de Lavio ; personnage sans aucun scrupule à habiter chez nous.


Gameplay aux petits oignons
Habitué à la saga, le joueur ne sera pas étranger au gameplay de cet opus. La magie a opéré il y a 20 ans et celle-ci, opère toujours. Epée en main, place à l’aventure. La nouveauté sur ce jeu provient de la possibilité de se coller au mur – tel un tableau – comme expliqué (3D-2D). Intéressant et ingénieux, le monde sera d’autant plus vaste lorsque nous comprendrons toutes les petites subtilités à se « fondre » dans le décor.

D’ailleurs, les moult donjons que nous devrons explorer dont l’élimination du boss nous permettra de sauver l’un des descendants des 7 sages, nos méninges seront au rendez-vous afin de savoir comme il est possible d’y entrer et par la suite, d’avancer dans les différentes salles. Bien évidemment, pour des joueurs acclimatés à l’environnement Hyrulien, ça sera une promenade de santé tant la difficulté s’est vue modernisée (à la baisse).

Néanmoins, les puristes seront content de voir que les bases restent les mêmes. À savoir, l’exploration, la possibilité d’accéder aux donjons dans l’ordre qu’on le souhaite et cette OST exceptionnelle.


En somme, nous avons l’occasion sur ce nouvel opus de The Legend of Zelda de tâter à l’une des séries phares du globe modernisé à la sauce année 2013. La difficulté revue au goût du jour ravira les plus coriaces d’entre nous car – tenez-vous bien – nous pourrons recommencer une nouvelle partie en difficile après avoir terminé une première fois le jeu. Même si sa durée de vie est assez faible ; la dizaine d’heures à travers ce vieux-nouveaux Hyrule est un réel bonheur pour ce qui ne souhaite que suivre la ligne directive.

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le 16 févr. 2015

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Bruninho87

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6

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