le 23 mai 2015
Meilleur qu'Oracle Of Seasons
Un jeu mélancolique, un jeu varié, un jeu beau, et encore sur une console ridicule qui produit des sons aigus quoi, paye ton jeu sans saveur sur ps4 aujourd'hui qui se veut réaliste. Je suis vraiment...
J’ai eu un avis plutôt mitigé sur Oracle of Seasons. Très simplement, je pourrais résumer ma critique par : « c’est un jeu trop nébuleux pour être joué sur Game Boy ». Après avoir fini Oracle of Ages, j’ai presque envie de renverser tous mes arguments : c’est le jeu d’aventure parfait, qui exploite les limites de ce qu’il est possible de faire sur une console portable à deux boutons d’action. J’ai même eu l’impression de jouer à un jeu très différent de son pendant saisonnier.
Là où la navigation sur la carte de Seasons (et son sous-monde Subrosia) était compliquée et inutilement alambiquée, Ages se rapproche davantage de la fluidité que l’on trouvait dans Link’s Awakening. On comprend rapidement où aller, sans se perdre pendant des heures. J’ai eu l’impression que le jeu voulait surtout aller à l’essentiel dans sa partie « open-world ».
Mais c’est surtout dans ses donjons que Oracle of Ages est absolument incroyable. La créativité du level design surpasse, à mon sens, ce qui avait été fait auparavant dans la série (c’est-à-dire tous les jeux sortis avant 2001). Comme les combats des Zelda 2D sur Game Boy sont globalement pénibles, on apprécie d’autant plus l’aspect puzzle du jeu. Cela est très personnel, mais la difficulté semblait parfaitement calibrée pour mes goûts : rien n’est trop facile, mais rien n’est non plus insurmontable. Au cœur des donjons, on retrouve toujours la même formule : 1. Trouver son chemin jusqu’au prochain objet « upgrade » ; 2. Utiliser cet upgrade pour accéder au boss. À ce stade de la série Zelda, on reste bien sûr dans ce qu’on pourrait appeler une « variation sur un classique ». Cet aspect, certes répétitif pour certains, a l’immense avantage de découper le jeu en deux types de sessions : les phases de « comment atteindre le prochain donjon » et les phases de « terminer le donjon ». Évidemment, chacun progresse à sa manière et il est possible de se perdre, mais pour ma part, chacune de ces sessions durait environ 1h à 1h30, ce qui est pour moi la durée maximale que je peux passer devant un écran d’environ 5 cm par 5 cm.
Je n’ai pas grand-chose à dire concernant l’histoire en tant que telle, cet aspect ne me semblant pas central dans la série, Link’s Awakening étant peut-être l’exception. En gros, il y a un méchant, et il faut explorer huit palais pour récupérer des objets avant d’affronter un boss final.
En ce qui concerne le boss final, je n’ai toujours pas réussi à vaincre Ganon. Ayant choisi, avec un certain snobisme, de jouer sur une véritable cartouche GBC, il m’est impossible de terminer le jeu. Comme un bon élève, j’essaie 15 à 20 minutes chaque soir, mais c’est sans succès. Ce pic de difficulté est vraiment l’unique aspect que je trouve dommage, surtout dans un opus qui demande plus de compétence en résolution de puzzles qu’en combat d’action 2D.
Créée
le 8 nov. 2024
Critique lue 10 fois
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