2007

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Un film choral un peu trop convenu, disons que le réalisateur multiplie un peu trop les personnages sans vraiment faire de transitions. Mais la dernière partie relève distinctement le film tant la tension est absorbante.

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Dans son cadre dépaysé, Le voile des illusions est un film bien romancé sur l'interaction entre deux êtres sur fond d'épidémie de choléra. On s'approprie parfaitement aux décors et aux personnages, joués à merveille par Naomi Watts et Edward Norton.

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On s'amuse dans la première partie, faut dire que l'histoire s'y prête facilement, mais dès lors qu'on passe la première nuit, j'ai l'impression que le film a déjà épuisé toutes ses cartouches. Et puis je n'ai jamais vu en Ben Stiller un talent pour la comédie.

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Le réalisateur de Daredevil récidive et livre un film où l'ennui est maître. J'ai trouvé Ghost rider particulièrement immonde dans tout ce qu'il entreprenait, c'est à se flinguer tellement c'est un ratage.

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Une comédie complètement barge, avec des répliques bien senties et une histoire assez inattendue quand on comprend un peu tout. J'aime comment ça déboîte dans le film, à l'image de l'hallucinante fusillade finale. Bref, c'est follement délirant.

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Quelques rebondissements qui marchent, un climat pas toujours rassurant et un final qui m'aura surpris mais à l'arrivée le film ne fait jamais rien pour nous immerger complètement, on a le sentiment qu'on passe à côté. Et Jim Carrey n'est pas crédible dans ce rôle.

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Un petit exploit dans la mesure où Zodiac est un film où le spectateur est lui-même un enquêteur. On a follement envie de savoir qui est le meurtrier. Pas besoin d'énumérer aussi ses qualités évidentes : l'ambiance, la réalisation, le rythme, l'interprétation, tout est brillant.

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Un enchaînement de combats sans queue ni tête, ça se regarde parfois d'un oeil amusé mais la cadence n'est jamais maintenue car on fait sans cesse des allers-retours à la ville. Le jeu des lumières c'est sympa mais sinon ça ne vaut pas un sou pour moi.

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Une histoire assez inédite, mais pourtant Sunshine fait beaucoup penser à Alien (en beaucoup moins bien). J'ai été pris pendant une bonne moitié mais tout l'acte final m'a déçu entre des choix de mise en scène pénibles et un traitement maladroit.

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Philip K. Dick a dû se retourner dans sa tombe s'il avait vu cette "chose". Le concept de base est utilisé de manière foireuse, j'en avais mal à la tête tellement ils ont gâchés le truc. Et la fin qui fait "On vous a bien eu hein ?", c'en était pathétique.

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Un volet trop encombré, avec un réel souci de cohésion et de développement. Mais après j'ai encore trouvé ça palpitant au niveau de l'action, et des moments bien gérés en terme d'humour et de dramaturgie. Et le plan final est extrêmement libérateur pour une conclusion.

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La faille fait partie des films à revoir car j'avais bien aimé la dualité entre Anthony Hopkins et Ryan Gosling, tous deux habités par leur rôle, et la manière dont l'intrigue découlait. Mais il manquait de l'épaisseur pour que ce soit un thriller pur et dur.

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Scénario bordélique, des personnages complètement dénaturés, une platitude sans nom en terme de rythme. La bataille finale sauve les meubles et certains aspects du film, notamment autour d'Elizabeth, en ont un peu sous le coude. Mais c'est très passable.

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Une virée assez désopilante, accompagné de décors et de musiques qui relaxent encore plus. Mais des fois c'est quand même franchement idiot et seul William H. Macy tire bien son épingle du jeu.

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C'est aussi "bien" que le premier, le mérite reste relatif vu le niveau. C'est pas encore folichon, tout est trop court, c'est pas mal fournit en action mais des fois c'est résolut en deux coups de cuillères à pot. Ça sent vraiment le film vite fait, même si on ne s’ennuie pas.

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Si on laisse de côté le méchant particulièrement risible, ce quatrième film est plutôt bon, que ce soit dans sa manière de traiter McClane dans le monde d'aujourd'hui que dans la variété de ses scènes d'action. Bref, il s'en tire convenablement.

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Rarement un film nous aura autant fait lécher les babines, Ratatouille c'est vraiment un régal en terme d'univers visuel, tout est réalisé avec un soin particulier. J'en attendais peut-être un peu plus de l'histoire pour un Pixar mais bon, j'ai quand même bien savouré.

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Un opus qui se contente de poser les scènes du livre sans vraiment avoir de fil conducteur. C'est vraiment trop lisse et pas loin de tourner en rond parfois. Reste le final particulièrement effarant et les personnages d'Ombrage et de Luna bien campés.

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On dit qu'il faut voir Transformers pour ses effets visuels, certes ça envoie du lourd à ce niveau mais ça ne fait pas tout. Quand bien même l'histoire est très mince, comment être dans l'action si on se fiche des enjeux ? Transformers ça aura été mon plaisir coupable.

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Poursuites, filatures... le montage a de quoi décontenancé mais il est millimétré et haletant. J'ai préféré ce volet au précédent car on sent que Jason Bourne accomplit une quête plus personnelle et que la fin boucle la boucle avec sens et style.

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Un biopic qui nous prend à contre-pied je le conçois mais c'est justement en multipliant les approches de Bob Dylan que le film nous perd un peu. I'm not there est bancal, des fois les histoires et les acteurs sont prenants et d'autres fois absolument pas.

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Bien que trop court, Les promesses de l'ombre nous offre une belle immersion dans des endroits mal famés où Cronenberg nous gratifie d'une scène furieusement hardcore dans des bains. Naomi Watts est irréprochable et Viggo Mortensen balaye tout. Très bon film.

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De l'humour noir en veux-tu en voilà, bien que je regrette que ça aille un peu trop loin parfois, Joyeuses funérailles se suit sans embûches car on ne quitte pratiquement jamais l'éloge funèbre. A vrai dire, on n'a pas trop envie d'en sortir tant les gags sont nombreux.

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Mise en abîme des sociétés humaines et de la nature, Sean Penn propose un regard poignant sur la jeunesse et la recherche de soi. Un peu errant par moment mais très engageant dans l'ensemble, bien filmé, avec des acteurs d'une profonde justesse.

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Ben Affleck assure pour sa première réalisation ; au début l'enquête use d'une formule assez classique mais le dénouement soulève la question de la moralité. Le spectateur juge si c'est une fin heureuse et c'est un vrai challenge pour un film.

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Le royaume c'est un bon compromis si on veut à la fois un film d'action et un thriller sur l'Amérique au Moyen-Orient. Bon on ne va pas dire que les deux genres se mélangent parfaitement bien, l'histoire fait le minimum syndical et l'action est servie très efficacement.

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American Gangster est à n'en pas douter un film captivant sur ce qu'il retrace, le souci c'est l'ombre de ses modèles (Les Affranchis) qui plane au-dessus de lui. Il lui manque cette empreinte exceptionnelle pour qu'il reste en mémoire. Aux portes du grand film.

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"L'Amérique a besoin d'aide", tel est la morale de ce film très engageant (on est vite pris dans l'histoire) qui mène bien son enquête sans pour autant chercher à créer des surprises. Charlize Theron se trouve un très bon rôle et Tommy Lee Jones est direct impeccable.

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Percutant dans la violence et la terreur, No country for old men est une chasse à l'homme entre trois protagonistes brillamment campés... qui ne se rencontrent jamais. Avec ses sommets de suspense et son rythme lourd, on a un film colossal et pétrifiant.

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Rien ne m'attirait dans Beowulf, et pourtant c'est passé. La motion-capture sert bien le film, avec des mouvements de caméra irréalisables et des plans qui claquent. J'ai un peu moins été captivé par la deuxième partie, mais il y a du propos.