2021 en films

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Vu le 03/01 sur Prime Video

Immense claque pour commencer l'année. Pialat propose une mise en scène sobre au possible pour laisser libre cours aux émotions provoquées par les dialogues et par les performances d'acteur. Il réussit à aller chercher quelque chose de naturel et brut, une forme de pureté qui fait décoller le métrage loin au dessus des carcans habituels de films de couple. Les deux acteurs sont incroyables, ce que fait Jean Yanne je pense ne l'avoir jamais vu, jamais je ne l'aurai imaginé à ce niveau. Arriver à faire éprouver de l'empathie pour un pur enfoiré, c'est aussi nous mettre dans la position des femmes emprisonnées dans une relation toxique, et je n'ai pas en mémoire un film qui arrive à le faire aussi brillamment. Jean se déteste, et déverse toute sa haine sur la femme qui l'aime, avant d'en être obsédé une fois qu'elle s'est lassée. Bref c'est brillant.

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Revu le 04/01 sur Prime Video / -1

Le nanar bien boursouflé n'est jamais loin (la séquence du bateau en feu, digne d'un The Asylum) et la tentative de surfer sur la vague des excellents 21 et 22 Jump Street est totalement foirée (à titre de comparaison les caméos sont à l'exact opposé en terme de pertinence). ça reste assez fun et drôle , essentiellement grâce aux deux acteurs principaux, mais dans mon souvenir c'était plus réussi. Un point qui m'a gêné : les persos féminins. Il y en a 3 (sans compter la méchante) et aucun n'est écrit au final. On sent une volonté de mettre des bimbos, mais de ne pas les présenter comme des bimbos, afin d'être plus progressiste. Du coup c'est raté sur les 2 plans, elles sont très peu sexualisées donc il n'y a aucun plaisir voyeuriste régressif, mais d'un autre côté elles sont totalement transparentes, donc inintéressantes.

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Vu le 05/01 sur Prime Video

"Only god forgives" est le lien parfait entre "Drive" et "Neon demon". Il a le scénario et les personnages du premier, mélangés aux somptueuses images et lumières du second. Ainsi c'est absolument magnifique, chaque plan est calculé au millimètre et les scènes de rues thaïlandaises sont à tomber par terre. Mais le problème c'est que les deux films ont du mal à exister ensemble. Le résultat est une absence totale d'émotion devant cette histoire de vengeance, là où "Drive" nous prenait par les tripes. Les personnages sont bien interprétés, Gosling et l'incoroyable Vithaya Pansringarm en tête, mais aussi paradoxalement assez désincarnés et on ne connaîtra pas grand chose d'eux et de leurs motivations à la fin du film, à part peut être celui de la mère, le plus expansif et démonstratif. Au final il me restera une impression similaire à "Neon demon" , l'impression d'un fantastique et admirable tour de force technique et visuel, mais qui sacrifie son histoire et ses personnages.

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Vu le 07/01 en DVD

Rarement un film ne m'avait paru aussi apaisant et envoûtant. Jarmusch arrive à dégager une poésie pure sans utiliser aucun artifice, essentiellement amenée par la prestation hallucinante de Adam Driver et de Golshifteh Farahani, ainsi que par les multiples détails qu'il dissémine tout au long de son film. Il ne se passe rien, et pourtant le tout est dénué d'ennui et parait ultra maîtrisé. Je suis honnêtement bouleversé et sans voix.

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Vu le 08/01 en DVD

Non mais quel bordel! Déjà je ne savais pas en quelle langue le regarder , ce qui a entaché mon début de visionnage, mais en plus le tout est tellement fouillis ! Je pensais avoir affaire à un slasher (malhonnête de ma part vu que le genre n'existait pas encore vraiment) mais on se retrouve avec une affaire d'héritage mal écrite et laborieuse avec des acteurs assez mauvais et une fin à couper le souffle de bêtise. Après visuellement il y a des bonnes idées et une ambiance réussie, et c'est assez dingue de voir à quel point la saga "vendredi 13" a pompé la partie avec les 4 jeunes (la fille qui nage sous le ponton, le coup de machette dans la gueule, la brochette sexuelle...), mais en moins bien. Déçu et assez déboussolé, à revoir une fois que j'aurai approfondi le genre et le réal je pense, parce que tout n'est pas à jeter.

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Vu le 10/01 en BLU RAY

Ultra riche et généreux, "Moonraker" enchaine des séquences iconiques plutôt inspirées, mais qui paraissent complètement séparées les unes des autres. A ce titre l'excellente séquence d'ouverture, ou bien encore la poursuite de canot à Venise, la scène des téléphériques à Rio, voire le combat spatial (!!!) sont bien trouvées, mais s’enchaînent sans aucun liant et pourraient aussi bien se trouver dans un autre Bond que ça ne choquerait personne. Par ailleurs , il y a un consensus qui fait que c'est normal qu'au moment où Bond rencontre le méchant au dé but, celui-ci essaye de le buter sournoisement. Sauf qu'ici c'est complètement absurde, Bond va voir Drax pour lui poser des questions et bute un sniper posté dans un arbre après avoir été prisonnier de la machine qui tourne en rond, mais tout le monde se quitte bon copain , comme si de rien n'était. Un Bond généreux et spectaculaire, mais dénué de toute personnalité.

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Vu le 11/01 sur Prime Video

Bully contient les qualités et les défauts d'un film tiré de faits réels. Dans les points positifs ça apporte indéniablement une force dingue au récit , dans les points négatifs , ça implique une forme de retenue afin d'éviter de trop dramatiser l'intrigue. Attention , Larry Clark y va franco , mais je pense surtout au personnage de Marty, qui est central au début du film et qui devient presque un personnage secondaire par la suite, alors que son rôle est primordial dans cette histoire. Vu que c'est un personnage réel, c'est difficile de lui apporter de la nuance ou d'essayer de supputer sur ses sentiments et hésitations, alors que c'est le plus intéressant dans cette histoire. Sinon comme dit plus haut Clark filme en mode documentaire cette bande de jeunes qui rêvent un peu leur vie en se plongeant dans le sexe et les stupéfiants, et qui tombent de très haut dès qu'ils sont confrontés à la réalité de leurs actes. A ce titre la scène de meurtre est absolument glaciale et terrifiante dans sa manière de montrer comment un meurtre au couteau peut être brutal, et surtout long, très très long.

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Vu le 14/01 en BLU RAY

Je m'attendais à un thriller politique ultra tendu et froid, alors qu'en vérité c'est presque une fable humaniste. Oui ça commence comme un film d'enquête, mais Park Chan-wook finit par complètement la délaisser pour laisser place à l'émotion et cette histoire d'amitié entre ces 4 hommes. L'interprétation est absolument brillante, et c'est vrai que j'aurai préféré quelque chose de plus froid, là où au final l'idée est de faire fondre les différences entre ces deux peuples , mais en les tirant vers le positif. Et c'est difficile de leur en tenir rigueur pour le coup.

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Vu le 15/01 en DVD

"Wolf Creek" se démarque des slashers habituels dans sa manière de présenter les personnages principaux. On a 30 bonnes minutes d'exposition où on apprend à connaitre et apprécier ces 3 personnages, puis vient ce tueur psychopathe qui est iconisé comme un vrai tueur de slasher. J'ai l'impression que d'habitude c'est soit l'un soit l'autre, pour qu'on soit content de voir les héros gagner (Scream par exemple) ou pour qu'on savoure les mises à mort (Jason , Freddy...). La confrontation de ces 2 partis pris accouchent d'un film absolument sadique, ce qui d'habitude a tendance à m'énerver, mais ici ce n'est pas gratuit et il faut bien dire que ça accentue le sentiment de peur vu qu'on est impliqué pour les personnages. Concernant le tueur en lui même j'ai quelques réserves je trouve qu'il manque de nuance, le côté redneck rigolard est un peu trop accentué et lui enlève de son potentiel. Enfin ça reste du bon.

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Vu le 15/01 en DVD

J'ai l'air malin avec mon annotation et ma note sur 10 à un film comme "Yojimbo". Evidemment on ne peut qu'admirer le potentiel iconique de l'oeuvre, tout comme l'influence évidente qu'il a eu sur les western qui vont suivre. Mais dans les faits force est de constater que j'ai suivi le film avec un ennui poli tant les personnages sont théatraux et tant le récit ne provoque que très peu d'émotions. Ce film m'a fait penser à "Rio Bravo" , tant les défauts de l'un sont les qualités de l'autre. Le film de Hawks a des personnages plus intéressants et mieux écrits, mais une réal plan plan au possible, du pur théatre filmé, alors que si "Yojimbo" pêche dans l'écriture des personnages, la réalisation est admirable, ultra fluide et qui ne fait pas semblant quand il s'agit de lâcher les chevaux. ça saigne et ça cogne quand il faut, et je suis content de l'avoir vu et de l'avoir dans ma collection.

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Vu le 16/01 sur Prime Video

"The Wrestler" est une immense parabole sur le métier d'artiste, voire même sur la carrière de Rourke en particulier. Comme d'habitude chez Aronofsky, il y a des scènes qui font vraiment mal (le combat d'agrafe), mais le film se démarque néanmoins dans sa filmo, avec un côté plus classique, très film à oscars qui est un peu trop voyant parfois. Le côté misérabiliste est parfois un peu trop accentué , mais la performance de Rourke est tellement stratosphérique qu'on en oublie les défauts, le film repose littéralement entièrement sur ses épaules, et vaut le coup d'oeil uniquement pour cette raison. ça et pour Marisa Tomei bien sûr, qu'il ont eu le culot de faire passer pour la moche.

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Vu le 18/01 sur Prime Video

Il y a dans "l'enfance nue" une volonté d'aller creuser au plus profond des relations humaines pour aller chercher des perles absolues de vérité. ça m'avait beaucoup frappé et touché dans "Nous ne vieillirons pas ensemble", mais c'était déjà réussi dans ce premier long de Pialat qui laisse la part belle à des tranches de vie très touchantes et avec des acteurs bluffants. On ne cherche jamais à juger ou expliquer les gestes de François, on est dans la même incompréhension que ses grands parents nourriciers, mais d'un autre côté on est forcément très touché par ce gamin paumé. Et puis les décors des maisons et du nord, moitié cocon, moitié glauque, sont également super bien filmées et utilisées. Seul bémol cependant, je pense qu'une certaine liberté de narration n'exclut pas frocément de trouver une fin à son récit, même si elle peut être ouverte. Ici on est proche du ridicule tellement la fin est abrupte. Pialat est en tous cas pour moi une incroyable découverte de ce début 2021.

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Vu le 19/01 en DVD

Pas grand chose à reprocher à ce film de guerre clairement de grande qualité et au casting impeccable (Tom Beranger et Willem Dafoe un niveau incroyable, des seconds rôles très cools...). Ici on ne montre pas l'ampleur de la guerre, on la descend à vue d'homme , qui ne savent même pas dans quel pays ils se trouvent parfois, et qui semblent perdus loin de tout. La bascule de ces chairs à canon vers une forme de folie est à ce titre admirablement exécutée. Mais j'ai pourtant l'impression d'être un peu passé à côté. L'impression de voir les scènes s’enchaîner de manière assez plate , tant et si bien que je n'ai que peu de souvenirs de la boucherie finale, ni de la mise à mort de certains persos principaux. Ce sont toujours un peu les mêmes types de personnages et les mêmes types de problématique qui sont soulevées quand on parle du Vietnam, et celui-là ne parvient pas forcément à s'élever au dessus du lot malgré son oscar (il faut dire que la concurrence est rude quand même).

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Vu le 21/01 sur Netflix

Un film d'action indonésien survolté qui passe très bien , même si niveau bagarre il est quand même bien moins inspiré que "The night comes from us" (je ne parle même pas de "The Raid"). Il enchaîne vraiment les séquences 1 vs 1 sans réel lien entre elles ni justification (le mec à l'entrée de la grotte, qui sort de nulle part). Il y a quand même une brochette d'acteurs sympas (Iko Uwais et Julie Estelle en tête) qui fait oublier un très pauvre scénario.

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Revu le 25/01 en DVD

Un de mes films totems, avec des maladresses et un manque de budget évident, mais un potentiel comique intact et des scènes et répliques plus cultes les unes que les autres.

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Vu le 27/01 sur Prime Video

Visuellement hallucinant, à la mise en scène et à l'interprétation unique, "Jallikatu" est une plongée au fin fond de la bestialité et de la sauvagerie que l'humanité retient au fond d'elle. C'est une explosion qui prend à la gorge et éclate la rétine, tant et si bien qu'on en ressort confus et déboussolé , avec des pans entiers de films où je suis passé à côté par manque de discernement entre les personnages. A revoir pour éventuellement réévaluer.

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Vu le 29/01 en BLU RAY

L'ensemble est très cool , c'est un bon dérivé d'Indiana Jones avec d'étonnants seconds rôles féminins (dans le bon sens du terme) , même si elles sont surtout là pour la blague. Par contre il y a un détail absolument nul qui me bloque : le fait que les non chinois parlent un cantonais parfait, même entre eux.

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Vu le 31/01 sur Netflix

Toujours un plaisir d'écouter parler de Johnny Cash. Ici l'anecdote est cool et confirme l'élégance et la complexité du personnage de Cash, mais au final difficile de trouver un intérêt qui justifie un documentaire complet plutot qu'un simple article de journal. Les images d'archive ne sont pas spécialement intéressantes et on se retrouve avec des simples face cams d'intervenants plus ou moins dignes d'intérêt (le fameux "biographe de la famille" , terme toujours très flou).

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Vu le 05/02 en DVD

Une grammaire cinématographique encore nouvelle pour moi, d'où ma difficulté à totalement m'émerveiller devant cette furie absolue et permanente. Le montage est ultra-cut , difficile de s'accrocher, même si les scènes d'action et certains effets valent quand même le détour.

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Vu le 06/02 sur Netflix

Un spectacle de daron , qui dit des choses de daron sans passer pour un ringard. Il y a une liberté de ton et une intelligence qui va encore plus loin qu'un Bill Burr, c'est sur le fil sans jamais tomber dans le mauvais goût ça passe vraiment tout seul.

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Revu le 07/02 en DVD / +2

Le buddy movie est bien trop bon pour être considéré comme une simple parodie, c'est un des modèles du genre , point. La partie slasher a plus de difficultés à s'insérer mais avec le temps c'est devenu un de mes fondamentaux. C'est drôle et captivant de bout en bout, jusqu’au feu d'artifice final qui arrive même à nous faire accepter le fait qu'il n'y ait qu'un seul mort. Et c'est probablement le meilleur rôle de Simon Pegg.

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Vu le 08/02 sur Netflix

Le sujet est top et Chapiron a clairement une sensibilité visuelle qui arrive à donner de bien belles choses, mais malheureusement "La crème de la crème" manque un peu d'épaisseur pour marcher sur la durée. ça manque un peu de dureté ça reste assez lisse, comme le montre ce choix d'axer la conclusion du film sur cette histoire d'amour entre Kelly et Louis. Dommage parce que sinon les persos étaient super intéressants à la base, avec notamment Dan l'excellent économiste amoureux , et ça aurait été cool de continuer dans cette voie jusqu'au bout. ça passe quand même très bien.

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Vu le 09/02 en DVD

Le ton est parfait , c'est rigolard et ça ne se prend pas trop au sérieux, bien qu'on sent que c'est fait avec soin , notamment les apparitions des monstres , qui sont assez astucieuses et bien réalisées (bien que ça ne ressemble pas du tout à l'affiche). Le duo de bras cassés est parfait et les seconds rôles sont aussi très cool, c'est un bon film de monstre à l'ancienne.

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Vu le 09/02 en DVD

Il y a quelques scènes clés vraiment marquantes (l'ascenseur !!!) et une ambiance à tomber, c'est un bon film d'épouvante, bien que la deuxième partie avec la quête de la fille qui avait des visions à l'origine soit bien moins intéressante , sans parler du final glaçant , mais un peu à côté de la plaque aussi.

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Vu le 11/02 en DVD

Bien plus abouti que "la baie sanglante", qui j'ai l'impression est le plus connu des Bava. Cette plongée dans la tête d'un tueur en série est brillamment exécuté et fourmille d'idées de mise en scène. Le réalisateur maîtrise son sujet et évite certains raccourcis, et il y a un côté vintage qui aurait pu faire cheap mais ici ça participe totalement à l'expérience. Seul bémol , même si l'idée du fantôme de la femme du tueur est très cool (un fantôme que tout le monde voit sauf une personne, c'est assez original), mais ici ça s'incruste de manière très curieuse dans le récit et casse un peu le rythme.

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Vu le 12/02 sur Netflix

Je vois bien plus de qualités que de défauts dans "The Witch". L'ambiance, l'utilisation des décors, l'interprétation (certes Ana Taylor-Joy est excellente, mais Harvey Scrimshaw est tout bonnement hallucinant dans le rôle du petit/grand frère) , tout est exécuté avec beaucoup de talent. Le problème que j'ai est double. Déjà j'ai toujours un peu de mal avec les films cruels et ici les personnages en bavent comme jamais, enfants comme adultes, et il n'y a pas vraiment de récompense à la fin. Ce que j'aurai pu accepter si ce n'était pas en plus de ça un de ces films qui sacrifient totalement leur récit sous le poids des symboliques et des thématiques que l'auteur veut aborder dans son film. Eggers veut parler de tellement de choses qu'au final le récit pur en devient délaissé , et même si encore une fois c'est exécuté de manière brillante ça me dérange toujours un peu.

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Vu le 12/02 en BLU RAY

"Section 99" a réussi à m'hypnotiser comme "Trainé sur le bitume". Ce ne sont pas des œuvres courtes ni simples à digérer, mais je n'ai plus aucune notion de temps devant ces films. Tout est clair et carré, et cette simplicité et ce manque d'artifices (j'avoue que je pensais que ça allait être gang-rape en folie quand j'ai su que ça se passait en prison) fait beaucoup de bien. Encore une fois c'est un film qui fait très mal (Vince Vaughn maitrise la fracture ouverte), mais il y a quand même un côté jouissif dans cette explosion de violence finale. Chez Zahler la violence arrive à faire peur, mais il arrive quand même à proposer des retours de bâtons très cathartiques, et maintenant il me tarde de découvrir ses livres.

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Vu le 15/02 sur Netflix

Découvert 20 ans trop tard , avec un certain amusement mais un intérêt relatif malheureusement. Très bonne petite comédie horrifique cependant.

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Vu le 15/02 sur Netflix

Film universel assez touchant, au montage et à la mise en scène assez admirable.

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Vu le 16/02 sur Prime Video

J'y suis allé de la meilleure des manières : en ne connaissant absolument rien du scénario, uniquement attiré par mon affection pour Andy Samberg. Et ça contribue parfaitement à l'expérience de visionnage de ce qui est à mes yeux la meilleure comédie romantique de ces 5 (10?) dernières années.

Revu le 09/04 sur Prime Video

Avec madame