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Sommet de cynisme et critique acerbe de l'impérialisme américain des années 90, Starship Troopers a recourt pour servir son propos aux pires clichés possibles des pires films de science-fiction kitschs, aux plus Colgate des acteurs les plus mannequins, aux situations les plus grotesques résolues des façons les moins originales. Et si le procédé trouve une logique imparable dans la vision du réalisateur, il réduit trop souvent le film à ce qu'il critique, le rangeant finalement du côté des films z auxquels il emprunte maints clichés. Il faut dire que Paul Verhoeven joue si bien les maître de l'idiotie et des stéréotypes qu'il termine par ne plus pouvoir s'en défaire : parce qu'au final, que l'on fasse exprès ou non d'être mauvais, il n'empêche que le résultat final penche par définition trop du côté du z pour continuer de considérer Starship Troopers (comme c'était le cas depuis mon enfance) comme un authentique chef-d'oeuvre. Grand film culte oui, mais long-métrage parfait? Loin de là.

Revu le 03 et le 12 janvier

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Uniquement destiné aux enfants, Turbo Power Rangers remplit son contrat de film débile, mélange sans queue ni tête d'action et d'humour décapant, proprement hallucinant dans sa propension à ne pas avoir peur du ridicule. On peut le respecter pour cette volonté constante de tomber toujours plus profondément dans le grotesque pour amuser enfants et bambins, les divertir et, assurément, leur fournir de beaux souvenirs d'écran. Il était prévisible que le découvrir à l'âge adulte tiendrait plus du fusillage d'ambulance que d'un regain de nostalgie d'enfant. C'est mauvais, mais cela, on le savait tous.

Vu le 03 janvier

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Du niveau habituel aux films City Hunter, ce moyen-métrage contint tout ce qui en fait l'essence : de l'action, de l'humour, du cul déguisé, des personnages hauts en couleurs et son intrigue simple mais bien menée. Il n'y a rien de bien transcendant, rien de plus qu'un divertissement honnête qui donne ce qu'il vendait. Ca fait son taff sans prétention, et c'est tout ce qu'on peut demander à ce genre de petite production de l'époque.

Vu le 04 janvier

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Superbe nanar de l'équipe Besson, qui se permet même de virer pastiche d'Escape from New York, Doom (le film de 2005; fallait oser), Star Wars et Die Hard. C'est stupide, ça se prend vachement au sérieux; Guy Pearce croit qu'il a le charisme de Kurt Russell, les réalisateurs l'efficacité de Carpenter et Cameron. Bien sûr, ils tiennent plus de Carpentier et Cameroun que de Terminator ou The Thing, et Pearce d'un genre de José Garcia sous stéroïdes que de la classe démesurée de Snake Plissken. Mais c'est si débile, si faussement dramatique et bourré de tant de manières que le fait que personne n'ait sentie la débâcle arriver me laisse songeur quand aux compétences des mecs en charge de la production. En même temps, ce n'est pas la première fois que Besson se foire sans le voir... Banlieue 13, ça vous parle?

Revu le 04 janvier

-1 point

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Revu le 10 janvier

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Revu le 10 janvier

-2 points

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Revu le 15 janvier

-2 points

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Revu le 16 janvier

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Vu le 17 janvier

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Vu le 17 janvier

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Vu le 19 janvier

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Vu le 19 janvier

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Vu le 20 janvier

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Revu le 21 janvier

8,5/10

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Revu le 22 janvier

9,5/10

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Revu le 22 janvier

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Vu le 31 janvier

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Vu le 31 janvier

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Vu le 31 janvier

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Revu le 31 janvier

-4 points

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Vu le 03 février

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Le premier n'étant pas un bon film, cette "suite" (qui reprend le nom du premier sans rien y apporter) directement sortie en DVD n'allait pas rattraper l'autre daube sous stéroïdes. Forcément que c'est très mauvais, que les acteurs font n'importe quoi (mon pauvre Robert Patrick), que la mise en scène ne propose absolument rien, mais rien du tout d'un tant soit peu artistique; fallait s'attendre, aussi, à la catastrophe de l'écriture, à l'ultrapatriotisme béat, à la débilité des dialogues, au manque de profondeur des personnages et des enjeux. Mais dur de prévoir, avant de le voir, à quel point Firefight est ennuyeux, dénué de dynamisme, en déficit d'épaisseur. Il ne propose rien, ne marque pas, jamais, et ne tient comme seul souvenir dans l'esprit du spectateur qu'un nom supplémentaire à citer dans le registre des mauvaises suites en DTV. Ca fait toujours bien, dans une conversation, de sortir des suites de merde que personne ne connaît.

Vu le 03 février

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Revu le 07 février

+1 point

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Vu le 08 février

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Revu le 08 février

-1 point

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Vu le 08 février

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Vu le 09 février

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Vu le 09 février

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Vu le 10 février

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Vu le 10 février