2024, comme un théâtre

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01/01

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04/01

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04/01

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05/01

Très grand film d'aventure, qui effraie de prime abord par sa longueur, mais dont le rythme est finalement bien tenu. La première partie est une mise en contexte très pertinente, avec les enjeux politiques et scientifiques d'une telle expédition, et un côté polar plutôt inattendu. La deuxième partie est l'aventure lunaire à proprement parler, et c'est exceptionnel : toute la séquence sur le départ de la fusée, avec les journalistes, la foule en délire, les machines qui s'activent... c'est vraiment de haute volée. Ensuite, le voyage vers la lune est un autre grand moment de tension, avec la récompense tant attendue de l'exploration de cette lune "méliésienne". Les décors sont de bout en bout époustouflants, la musique est sublime, et si la mise en scène est assez discrète, Fritz Lang nous gratifie tout de même de quelques plans saisissants.
Bref, un grand film.

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05/01

Zack Snyder a toujours été MON réalisateur-plaisir-coupable. Mais là, depuis Army of the Dead, j'arrive plus à suivre – entendre, j'arrive même plus à ressentir le moindre plaisir, même très, très coupable.
Rebel Moon, c'est vraiment très nul à tous les niveaux. Je m'attendais, après la première demi-heure, à un film pas bien mais inoffensif et gentiment bourrin. Finalement, ça n'a même pas la bourrinerie un peu beauf des autres Snyder. Moi j'aime bien Man of Steel et BvS, pour la mythologie, même si c'est plein de défauts. Là, il a 4h30 en tout pour créer un univers justement, et ces 2h15 sont d'un vide abyssal, c'est terrible.

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06/01

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08/01

De beaux passages, de belles images, une réflexion pas très profonde, mais qui a le mérite d'exister, sur le "grand tout" et le rapport au passé. Mais un montage un peu kitschouille, et surtout un arrière-goût scientifico-spirituel assez bas du front qui m'a un peu dérangé parfois, et empêché d'être ému par certains témoignages pourtant très forts.

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09/01

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11/01

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11/01

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12/01

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13/01

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16/01

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18/01

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19/01

Je n'ai pas du tout accroché à la romance. J'étais bien plus intéressé par l'histoire de la guerre et de l'occupation, qui ne va nulle part d'ailleurs (on ne sait pas ce qu'il advient de son cousin et de l'avancée de la rébellion, c'est dommage). Mais la romance à contre-courant de l'histoire avec un grand H, qui est tragique en soi, m'a semblé bien froide, alors que paradoxalement, c'est très théâtral dans l'expression des émotions. Puis j'ai trouvé le personnage de Farley Granger assez insipide, avec ce retournement final où il devient fou/machiavélique peu crédible.
Bon, au milieu de tout ça, il y a quand même de superbes scènes, notamment la bataille dans les champs au milieu des bottes de foin. Tout comme la façon de filmer Venise et Vérone, sublimées par le technicolor et la composition des plans vraiment époustouflante.

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23/01

Grand fan d'Eminem depuis mes années collège, j'avais toujours esquivé ce film de peur d'être déçu de voir un biopic plein de cases à cocher, avec Eminem comme seul intérêt.
Eh bien je suis content de l'avoir découvert ce soir, en salle ! J'ai vraiment trouvé ça efficace et plus fin qu'il n'y paraît, avec de vrais moments de bravoure et une esquisse sociétale qui a le mérite d'exister et de ne jamais être au premier plan, tout en étant omniprésente.

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25/01

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29/01

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30/01

Thriller pantouflard, qui offre quelques plans assez beau, mais qui peine quand même à tenir sur la durée. Les ficelles scénaristiques sont énormes, les acteurs jouent plutôt mal (sauf Jean Yanne, que tout le monde salue à juste titre), et c'est filmé très platement. On ne s'ennuie pas, mais on n'est pas vraiment passionné non plus : c'est un bon film de sieste, désolé pour les puristes de Chabrol, qui n'est décidément pas un réalisateur pour l'œuvre duquel je trouve beaucoup d'intérêt.

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31/01

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01/02

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05/02

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08/02

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08/02

Découvert en salle. J'ai été un peu déçu. Je trouve ça moins fin que La Ronde ou Madame De... Et les segments 1 et 3 sont vraiment anecdotiques. Après, il y a quand même une mise en scène toujours virtuose et quelques lignes de dialogue délicieuses.

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09/02

Après 40 premières minutes assez pénibles, la suite est plus prenante. Mais comme pour Que la bête meure, j'ai un peu l'impression d'être devant un thriller du dimanche après-midi. C'est vraiment très grossier, tant dans le jeu que dans la mise en scène et l'écriture, et le rythme global est plutôt ronflant. Il n'y a guère que les 25 dernières minutes qui apportent quelque chose d'un peu plus malsain et inventif dans la mise en scène, avec le basculement complet dans la folie du personnage. Mais bon, tout ceci reste quand même très lourd à mon goût.

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12/02

C'est peut-être un peu trop "uniquement dramatique" pour moi, Visconti. Je suis plus sensible au mélange des registres d'un Fellini, d'un Ozu, d'un Capra ou d'un Ford (mes réalisateurs préférés, quoi). Je sens bien qu'il me manque un peu de relief dans les émotions quand tout est trop négatif, je suis toujours davantage touché par la tragédie quand il y a des bouts de comédie au milieu.
Bon, on verra si le Guépard me plaît autant, mais ça reste évidemment du très bon cinéma, avec des plans à tomber par terre. (Et une bande-son de Nino Rota assez discrète mais qui fait toujours son effet.)

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13/02

J'ai bien aimé la première heure, avec le fond historique de la "révolution", les jolis paysages et un rythme assez bien tenu. Mais alors les deux heures d'après, ce fut vraiment très douloureux. C'est sans doute très bien fait, mais c'est très loin de ce que j'aime au cinéma. Les nobles en costume, les scènes de bal de 45 minutes, les intérieurs richement décorés, et le propos politique pas toujours très clair (du coup, si la bourgeoisie est comme la noblesse, mais sans le raffinement, est-ce qu'on serait pas en train de nous expliquer que c'était quand même mieux la noblesse ?). Le personnage de Lancaster est certes magnétique, mais sa mise en retrait du reste me semble desservir le film (tout en servant le propos, je le conçois) en rendant tout ceci très froid, très distant, très peu aimable.
Reste que l'esthétique est évidemment impressionnante, des couleurs à la mise en scène, en passant par la composition des plans. Mais malgré l'admiration polie, ça ne suffit pas à me maintenir intéressé.

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15/02

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19/02

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20/02

Quelque part entre "Tout ce que le ciel permet" et "Tous les autres s'appellent Ali"...
J'ai eu un peu de mal pendant les 10 premières minutes, craignant l'exercice de style facile et creux, la reconstitution artificielle qui fait toc. Très vite, ce sentiment s'est dissipé pour laisser place à ce merveilleux mélodrame, "sirkien" jusqu'au bout des ongles, certes, mais si bien fait, si bien écrit, si bien interprété ! La psychologie des personnages se complexifie progressivement, les souffrances s'entremêlent, et l'émotion surgit finalement dans toute sa retenue.