Le Top 111 Cinématographique de l'Arcadia

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Tout est exceptionnel dans ce film : la réalisation avec le découpage, la photographie, le montage, les personnages sont incroyablement détaillés et non-manichéens, on pourrait faire le même film avec Roy Batty, ça marcherait, la B.O est tout simplement ahurissante, ma B.O préféré du cinéma, qui m'a montré l'importance de la musique au cinéma et du traitement de l'ambiance, car même si Ridley Scott n'est pas au niveau de Kubrick niveau découpage, il est le cinéaste qui arrive le mieux à créer des ambiances faisant en sorte de rendre impossible le décrochage de l'écran !

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2001 est l'exemple du film qui veut parler à son public et lui partager sa vision !

Voir un film mélanger Darwinisme et Créationnisme sans sonner faux, avec de l'ambition, des scènes cultes, une B.O incroyable et une réalisation à tomber par terre tout en restant sans réponse prédéfinie laissant une part d'interprétation (Kubrick rétorquait d'ailleurs aux journalistes qui lui demandaient la signification de certaines scènes, que s'il y aurait eu une meilleure façon d'illustrer ce qu'il voulait illustrer, il l'aurait fait !), on ne voit pas cela tous les jours !

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Un film culte de chez culte, avec un James Cameron chaud comme la braise qui offre sa meilleure réal, son meilleur découpage, sans parler de la performance d'Arnold Schwarzenegger qui était déjà incroyable dans le premier mais là, il marche sur l'eau, de nombreuses personnes parle de The Rock (attention j'aime beaucoup The Rock, mais il n'a pour l'instant aucun classique à son actif) comme le meilleur acteur de films d'action et Mad Max : Fury Road comme le meilleur film d'action, mais je pense qu'ils n'ont pas vu ce film …

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"Les films de Kenji Mizoguchi sont d'une rare élégance et d'une grande noblesse pour ses images et le jeu des acteurs." Andrei Tarkovski

L'un des films préférés d'un de mes réalisateurs préférés, qui est devenu l'un de mes films préférés !

Au niveau des films japonais, même Harakiri ne m'avait pas mit une telle claque !

Le seul film qui m'avait autant bluffé, été le Château dans le Ciel et mon dieu, que ce film est bon, onirique, juste, poétique, humain tout en étant assez pessimiste … bref, je m'arrête là, il faut le voir !

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Selon moi, le chef d'œuvre ultime de Chaplin, l'idole du muet finit par entrer dans l'ère du parlant, il en profite pour réinventer son cinéma, développant son propre univers cinématographique en profitant que le film ne tourne pas autour d'un grand sujet, pour se montrer plus poétique et plus drôle que jamais !

Ce film montre encore une fois tout l'humanisme de Chaplin ainsi que son mépris des politiques en posant un regard sur la noblesse et sur les plus démunis pour parler des dichotomies entre les problèmes de ces deux rangs sociaux : pour les plus riches : les problèmes de cœur et leur richesse qui les a déconnectés de leur famille, tandis que les moins riches ont des problèmes d'argent, alors que la famille est incroyablement soudée !

Charlot intervient alors dans leurs vies se sacrifiant pour au final n'être que le héros du spectateur du film et un homme de l'ombre pour les personnes qu'il a aidés ...

Le film a également un rapport particulier entre le cœur et les yeux qui frappent lors de la fin qui est pour moi, l'une des plus " belles " du cinéma (juste derrière Le Sacrifice et Blade Runner) !

Sinon les musiques et la réalisation sont toujours 5 étoiles !

En bref, une œuvre intemporelle, mature et pourtant si innocente et remplie de bonté !

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Ce qui a longtemps été un ballon accroché au bras de Cimino, incapable de s'envoler vers son public, a dû attendre plus de 20 ans pour avoir un accueil critique qui saluait son ambition, sa réalisation ainsi que la qualité du récit qui avait été filmé pour être le western ultime !

Et pour ce western ultime, la United Artists fondée en partie par Chaplin et D.W Griffith (qui est avec Eisenstein l'un des papas du montage), a alloué un budget de 12 millions et donne carte blanche à Cimino.

Comme vous le savez surement, le film finira par devenir un four coutant 44 millions après que Cimino aura une folie du détail qui ferrait passer Kubrick pour un peintre contemporain !

Le film n'a rapporté que 3 millions coulant la United Artists qui devra se faire racheter par la MGM et donnera une justification aux producteurs pour laisser de moins en moins de liberté aux réalisateurs, à ce point là !

Donc rien que pour ça, La Porte du Paradis est un film à voir, mais est-ce qu'il n'y a que ça ? Car il y a bien aujourd'hui des fans et des critiques le prenant vraiment pour le western ultime.

Eh bien, ce film raconte un des passages les plus sombres de l'histoire américaine, me rappelant pas mal au niveau du fond, L'Homme qui tua Liberty Valence, dans le sens où un acte répréhensible permet l'institution d'un état de droits, sauf que là c'est multiplié par cent !

Je place ce film au dessus de Voyage au Bout de l'Enfer qui dans son dernier acte avait quelques passages moins glorieux que son premier acte absolument incroyable avec à sa fin la séquence de la roulette russe à couper le souffle, car La Porte du Paradis n'a comme seul petit point noir, une analepse un peu trop expédié (dû en partie au fait que la version de 5 heures de Cimino avait été refusée, ce qui est compréhensible étant donné le budget du film), sinon, les acteurs sont en état de grâce (mention spéciale à Christopher Walken qui en plus de jouer mon personnage préféré du film, est encore époustouflant en tant qu'acteur ! Je tiens aussi à féliciter Isabelle Huppert qui en galérant avec son accent et les remarques incessantes de certains membres de l'équipe qui voulait faire en sorte que Cimino prenne une autre actrice, arrive tout de même à montrer l'étendu de son talent, bravo !), la BO est dingue et la réalisation est 5 étoiles !

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Le cycle de la vie composé du fait de grandir et vieillir avec les différents stades de la vie : l'enfance où l'on choisit son orientation professionnelle, l'âge adulte où l'on se marie et on a des enfants et la vieilesse où on voit grandir ces petits-enfants jusqu'à la mort ... ce film illustre au final magnifiquement une des citations d'un des personnages de Ozu : " Nous faisons en sorte de rendre les choses de la vie compliqués, peut-être qu'au final, tout est plus simple que nous le pensons ! "

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La scène du viol et du lavage de cerveau sont des bijoux de réalisation délivré par celui qui est selon moi le plus grand réal de tous les temps: Stanley Kubrick !

Sans parler du personnage d'Alex et son parcours fascinant à suivre qui offre une réflexion sur la liberté, vaut-il mieux être libre et être considéré comme mauvais aux yeux de la société ou bien être conforme aux lois et être enchainé ?

Après il y a aussi une satire de l'Amérique de l'époque avec cette scène de fin qui est une belle pique bien acerbe de Kubrick.

Bref, c'est un excellent film, je vous conseille d'aller le voir !

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Mr Marlon Brando vous avez tout mon respect !

Pour parler du film, la réal de Coppola est excellente, les musiques sont cultissimes, le jeu des acteurs est fantastiquee et le film fourmille de scènes iconiques, je ne manque pas d'éloges envers ce film que j'ai dû voir 10 - 15 fois.

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Chaplin a quand même prédit certains éléments de 1984 (comme celui de Big Brother) dans ce film !

Sans parler de la romance du film (C'est son épouse, Paulette Goddard, qui joue l'héroine et on la retrouve également dans le Dictateur) et du morceau Smile (composé par Chaplin, il faisait dans ce film, la réal, le montage, l'acteur principal, le scénario et la musique !) qui a été reprit par Michael Jackson.

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Un film d'une humanité bouleversante avec un Stallone qui marche sur l'eau !

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Quel film ! Mon préféré de De Palma, il ne manquait pas grand chose pour le faire entrer dans mon top 10 …

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Un film auquel j'ai longtemps voulu dédié une critique, mais vu que mes tentatives ne m'ont jamais satisfaites, j'ai décidé d'attendre quelques années ^^

Sinon, le film aborde la paranoia de la meilleure manière qui soit avec une B.O cinq étoiles d'Ennio Morricone, la réalisation est brillante, le concept du test est une idée incroyable, Kurt Russel marche sur l'eau, les animatroniques marchent bien mieux que les Fx du préquel, les re-visionnages lui rajoutent du cachet …

Bref, un des meilleurs films d'horreur de tous les temps !

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Ai-je besoin d'ajouter quoi que ce soit ?

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Pareil ?

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Un film crépusculaire, sur des anti-héros et la fin de leur " carrière " de hors-la-loi en essayant de faire un dernier gros coup. Le coup échouera en partie à cause de Deke Thornton, ancien frère d'armes de Pike Bishop, chef de la bande, qui le poussera à partir au Mexique, alors en pleine révolution.

A la manière de Red Dead Redemption, nous voyons la fin de l'ère de la conquête de l'ouest avec ces cow-boys et hors-la-loi, qui aura le droit à un traitement moins manichéen de l'Amérique de l'époque, en se rapprochant de la vision d'un Sergio Leone avec un aspect plus drame humain pessimiste qu'une fresque mythologique et la glorification du rêve américain !

La violence y est montrée de manière directe avec des impacts de balles réaliste, amenant une dimension primitive à l'action comme si, malgré le fait nous avons des armes dites modernes, rien n'a changé ...

Le film a aussi pour lui ses allégories personnifiant ses personnages, comme les vautours pour la bande de hors-la-loi, dont on amorce la vanité de leur entreprise avec la séquence du scorpion et des fourmis.