Cover Les films dont il est inutile de se procurer la bande-originale... parce qu'elle n'existe pas.

Les films dont il est inutile de se procurer la bande-originale... parce qu'elle n'existe pas.

Suite à une discussion avec Feedme (c'est son idée que vous appréciez si jamais ça vous chatouille de juger)
Suite à mon visionnage de Spring Breakers qui fonctionne notamment grâce à une musique omniprésente,

> Pour comprendre à quel point la musique est omniprésente et ...

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51 films

créee il y a environ 11 ans · modifiée il y a plus de 8 ans

Festen
7.8

Festen (1998)

1 h 45 min. Sortie : 23 décembre 1998 (France). Drame

Film de Thomas Vinterberg

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

GROUPE 1

La musique est pourtant présente dans ce film.
Elle répond surtout au second commandement des principes du Dogme 95 :

"2. Le son ne doit jamais être réalisé à part des images, et inversement (aucune musique ne doit être utilisée à moins qu'elle ne soit jouée pendant que la scène est filmée)."

La musique intradiégétique obéissait, pour Von Trier et Vinterberg, à une volonté ascétique, pour ne pas dire chaste, de rendre l'image brutale, à un esthétisme non-falsifié et à un certain dénuement. Ce procédé avait pour but d'immerger notre conscience et de la focaliser sur la parole et l'action, la musique extradiégétique étant perçu comme un parasitage et une facilité pour cacher les imperfections.

"Le Dogme95 est lancé en réaction aux superproductions anglo-saxonnes et à l'utilisation abusive d'artifices et d'effets spéciaux aboutissant à des produits formatés, jugés lénifiants et impersonnels. Le but du Dogme95 est de revenir à une sobriété formelle plus expressive, plus originale et jugée plus apte à exprimer les enjeux artistiques contemporains. Dépouillés de toute ambition esthétique et en prise avec un réel direct, les films qui en découlent cristallisent un style vif, nerveux, brutal et réaliste, manifesté généralement par un tournage entrepris avec une caméra 35mm portée au poing ou à l'épaule et avec improvisation de plusieurs scènes."

Typique de l'éthique protestante...

Paradis : Amour
6.7

Paradis : Amour (2012)

Paradies : Liebe

2 h. Sortie : 9 janvier 2013 (France). Drame

Film de Ulrich Seidl

Andy Capet a mis 8/10.

Annotation :

"L’absence de bande originale et une caméra à l’épaule suivant l’héroïne, parfois comme on suit un personnage de Role Playing Game, renforcent l’aspect intimiste et le sentiment de vivre cette expérience aux côtés de Teresa." (http://www.filmosaure.com/2013/01/20/paradis-amour-2013/)

La Pianiste
6.9

La Pianiste (2001)

2 h 11 min. Sortie : 5 septembre 2001. Drame, Thriller, Musique

Film de Michael Haneke

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

La Bande-Originale de ce film est une trahison majeure pour la raison qu'elle sort totalement de son contexte de film.

"La musique est aussi parfois au centre du film, comme dans La Pianiste qui a fait connaitre Haneke au grand public. (...) Pourtant il n'en abuse pas et l’utilise de préférence dans la diégèse comme accompagnement, illustration ou pour créer une pollution acoustique. La surcharge musicale qu’on peut observer dans la tendance du cinéma dominant d’aujourd’hui n’est qu’un moyen de cacher les défauts du réalisateur. Les ruptures brutales de la musique dans ses films nous rendent conscients de sa présence et de son effet. Haneke est très attentif au silence (...). Rien que son travail de trois mois passé au mixage de son dernier film témoigne encore une fois de l’importance que le réalisateur attache au son."

(
http://www.iletaitunefoislecinema.com/retrospective/3348/jeu-hasard-et-societe-retrospective-haneke)

"Les deux génériques du film sont d'ailleurs muets, tranchants et tranchés, noirs et blancs. Fausse analogie avec les touches d'un piano, car la musique n'est pas le sujet de La Pianiste : Haneke s'attache davantage à l'immobilité cloisonnée, au mutisme ravageur. Pourtant le travail sonore n'en est pas moins incisif (Haneke parodie parfois le Vaudeville par les cadres parfois théâtraux et les hors champs sonores de grand boulevard). On retiendra le son strident des pieds d'Erika dans sa baignoire, les bruits humides de la fellation isolés comiquement dans le silence, les claquements de langue de la mère d'Erika parlant dans l'obscurité, le hors champ cruel de la voix de Walter lançant au visage d'Erika en larmes: «Les gens comme toi, on les touche même pas»"

"Le film débute sur l'idée de la prison aliénante (avec sa mère en geôlier). Erika ouvre une porte puis la referme. Léger son de clés clignotant dans la pénombre. Or «la clé» (musicale ou non) est un thème fort du film, un fantasme d'Erika qui veut être attachée et enfermée dans un placard, puis qui veut voir toutes les clés de son domicile disparaître. Ces clés mystérieuses (qui permettent d'ailleurs d'entrer dans la psychologie d'Erika) ouvrent le film mais finissent par disparaître à la toute fin. Erika referme une porte vitrée et s'échappe du concert où elle devait remplacer quelqu'un au piano. Elle s'enfuit par l'immense portail de l'édifice. Dehors enfin, il n'y a plus de clés"

(
http://www.cadrage.net/films/pianiste/lapianiste.html)

Amour
7.1

Amour (2012)

2 h 05 min. Sortie : 24 octobre 2012. Drame

Film de Michael Haneke

Andy Capet a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"La mise en scène de Haneke révèle une rigueur mathématique dans la composition des plans et l'usage du montage. Elle accorde par ailleurs un soin extrême au son. Généralement, ses réalisations n'utilisent pas de plage musicale (les rares morceaux de musique sont joués ou écoutés par les personnages) et privilégient des plans fixes, des plans-séquences et des plans de coupe aux couleurs ternes. Le montage parallèle est aussi fréquemment employé au même titre qu'une bande sonore précise, reconstituant d'une façon très signifiante diverses ambiances : l'eau stridente du robinet ou la pluie battante dans Amour, le craquement saturé du plancher dans La Pianiste, etc. Michael Haneke peut consacrer plus de deux mois à travailler le son et le mixage après l'achèvement du montage." (Wikipédia)

Caché
6.6

Caché (2005)

1 h 55 min. Sortie : 5 octobre 2005. Drame, Thriller

Film de Michael Haneke

Andy Capet a mis 8/10.

Annotation :

"L’art le plus proche du cinéma c’est la musique", dit le pianiste manqué Haneke, qui se dit plutôt un homme d'oreille que de regard.

La musique serait-elle l'ennemi parasite de la communication et donc de la vérité ? Le film est basé entièrement sur le son du non-dit, de tout ce qui manque pour un être de continuer normalement.

Le Ruban blanc
7.3

Le Ruban blanc (2009)

Das Weiße Band

2 h 24 min. Sortie : 21 octobre 2009. Drame, Historique, Thriller

Film de Michael Haneke

Andy Capet a mis 7/10.

L'Enfant
6.7

L'Enfant (2005)

1 h 35 min. Sortie : 19 octobre 2005 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Andy Capet a mis 6/10.

Annotation :

"La caméra à l’épaule et l’absence de Bande Originale (BO/musique) donnent un aspect documentaire au film et permet de ne pas juger les personnages (cinéma social). Bien qu’il s’agisse d’une fiction, on a l’impression de voir un extrait de la vie quotidienne de cette partie de la population du nord de l’Europe." (http://professeurs.files.wordpress.com/2008/08/lenfant-aquoicasertlamour1.pdf)

Le Silence de Lorna
6.3

Le Silence de Lorna (2008)

1 h 45 min. Sortie : 27 août 2008 (France). Drame

Film de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Annotation :

"Les frères Dardenne brisent leur esthétisme habituelle en soumettant un film avec seulement deux trois morceaux intradiégétiques. Dans le final, l'utilisation de la musique devient extradiégétique comme pour sublimer le Silence de Lorna. C'est la première fois que les Dardenne se permettent d'utiliser une musique d'ambiance extérieure à l'histoire du film (les autres musiques sont notamment celles de Claudy à l'appartement et dans les cafés)."

(
http://www.grignoux.be/dossiers/255/)

Le Genou de Claire
6.8

Le Genou de Claire (1970)

1 h 41 min. Sortie : 15 novembre 1970 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Éric Rohmer

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

"Il y a généralement très peu de musique dans l’œuvre de Rohmer. Il n'aime pas l'utilisation de la musique qui est faite dans les films à l'exception de ceux de Jean-Luc Godard et de Marguerite Duras. Il considère la musique extradiégétique, ou musique de fosse, comme une facilité destinée à compléter ce que le réalisateur n'a pas su exprimer avec des images.

En revanche, il arrive que Rohmer utilise une musique d'écran.
Rohmer fait toutefois quelques exceptions dans son œuvre. Le début de la rêverie de Frédéric dans L'Amour l'après-midi est accompagné d'une légère musique. À la fin de La Femme de l'aviateur, on entend la chanson « Paris m'a séduit » chantée par Arielle Dombasle. À la fin du Rayon vert, l'apparition du photométéore est accompagné d'une composition sonore de Jean-Louis Valero. La première séquence du Conte d'hiver est accompagnée d'une musique de fond au piano. On trouve aussi de la musique d'écran, qui appartient à l'espace représenté, dans certaines scènes de danse (Les Nuits de la pleine lune, Pauline à la plage), lorsque le personnage met un disque (Le Signe du lion) ou encore quand le personnage joue lui-même de la musique (Gaspard dans Conte d'été).

Les musiques de film dans les films de Rohmer sont créditées au nom de Jean-Louis Valero ou de Sébastien Erms. Sébastien Erms est en réalité un pseudonyme. Le E et le R sont les initiales d'Éric Rohmer et le M et le S correspondent aux initiales de Mary Stephen.
La chanson « Paris m'a séduit » et la musique du prologue de Conte d'hiver est attribuée à Sébastien Erms. C'est en fait une idée de Rohmer développée par Mary Stephen. De même, la musique de Conte d'été est en fait un thème suggéré par Rohmer puis développé par Mary Stephen et Melvil Poupaud.

Jean-Louis Valero a composé Slow bel oiseau des îles, le slow qui passe au dancing et que Pauline et son ami vont écouter dans Pauline à la plage. Pour Le Rayon vert, Rohmer a exceptionnellement demandé à Valero une « vraie musique de film ».

Pour Quatre aventure de Reinette et Mirabelle, il est revenu à ses principes sur la musique et a simplement demandé une musique très simple pour le générique. Valero a composé une musique très simple qui dit le titre en code Morse et enfin il a composé le « Montmorency Blues » pour le Conte de printemps." (source : wikipédia)

Proposition de Shamanlemiaou.

L'Arbre, le Maire et la Médiathèque
7.1

L'Arbre, le Maire et la Médiathèque (1993)

1 h 45 min. Sortie : 10 février 1993 (France). Comédie dramatique

Film de Éric Rohmer

Andy Capet a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Il faut cependant noter que le style du réalisateur (dialogues largement entrecoupés de silences, long monologues, quasi absence de bande originale, plans longs, etc... )" (http://www.eurecom.fr/fr/publication/908/download/mm-delape-000905.pdf)

http://www.lexpress.fr/culture/musique/eric-rohmer-le-son-au-plus-vrai_841713.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Valero

http://www.youtube.com/watch?v=dbcTmTdW7H0

http://books.openedition.org/pur/692

Flandres
7

Flandres (2006)

1 h 31 min. Sortie : 30 août 2006 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Bruno Dumont

Andy Capet a mis 5/10.

Le Fils
7.1

Le Fils (2002)

1 h 43 min. Sortie : 23 octobre 2002 (France). Drame

Film de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

"Pôle bressonien – absence de bande originale – découpage précis des gestes professionnels – du pickpocket au menuisier – Olivier Gourmet et Morgan Marinne – deux modèles dont Luc et Jean-Pierre captent une vérité des corps et des gestes – donc des âmes." (http://findepartie.hautetfort.com/tag/le+fils)

Sleeping Beauty
5.2

Sleeping Beauty (2011)

1 h 44 min. Sortie : 16 novembre 2011 (France). Drame

Film de Julia Leigh

Andy Capet a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Vous êtes un véritable pois chiche en Anglais, mais vous avez envie d’épater la galerie en regardant/comprenant un film en VO ?! Sleeping Beauty est fait pour vous : un véritable régal pour nos p’tites oreilles maltraités au quotidien, de part son manque conséquent de dialogues (question d’ambiance désagréable), et son absence (oui ABSENCE) de bande originale. Blablament, on pourrait résumer le film à « Vagina is a temple », « No penetration » et « thanks Clara », répliques qui sortiront toutes les 20mn. Les autres dialogues étant des explications du métier auquel la jeune protagoniste, Lucy, devra s’adonner à plein temps. L’absence de musique est réellement dérangeante, bien que cela s’adapte parfaitement à l’ambiance du film." (http://popotoland.over-blog.com/article-interlude-sleeping-beauty-de-julia-leigh-2011-97617849.html)

S'il est vrai que le film a un côté de livret mode d'emploi pour micro-onde, il s'agit en réalité d'un froid jeté, d'une glaciation de nos émotions, allant jusqu'à l'irréalité et l'incompréhension. Tout l'esthétisme du film, l'absence de bande originale, sa photographie léchée, son décor urbain ou boisé, sa mise en scène prosaïque, enjoint le caractère inéluctable d'un fait profitable et nauséabond qui se poursuit.

Bercé d'un cynisme contemporain, lui aussi apparemment inéluctable pour évider la réalité, pour la désincarner, la désenchanter, il n'est pas qu'un film sur le fantasme et l'ordre économique culturel dominant de la sexualité (par extrapolation certes). Il est aussi une démonstration par l'absurde, un film sur le consentement du fait de son inexistence. Et cette inexistence justifie l'oeuvre - oeuvre qui oublie volontairement d'avoir une vision un peu plus morale ou frontale pour contrebalancer ce thème destructeur du non-consentement.

Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère
7.3

Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère (1976)

2 h 10 min. Sortie : 27 octobre 1976. Drame, Historique, Policier

Film de René Allio

Andy Capet a mis 8/10.

Annotation :

Dans sa volonté documentariste et objective, Allio se résout à n'utiliser aucune musique susceptible de parasiter le déroulement de ce fait-divers rural.

L'Inconnu du lac
6.5

L'Inconnu du lac (2013)

1 h 40 min. Sortie : 12 juin 2013 (France). Drame, Thriller, Érotique

Film de Alain Guiraudie

Andy Capet a mis 2/10.

Annotation :

"Ce lieu (le lac) strictement délimité par la mise en scène, bercé par le doux clapotis de l'eau et le soleil cuisant" (B-Lyndon)

Dernière séance
5.4

Dernière séance (2011)

1 h 21 min. Sortie : 7 décembre 2011 (France). Drame, Thriller

Film de Laurent Achard

Andy Capet a mis 7/10.

Julien Donkey-Boy
7

Julien Donkey-Boy (1999)

1 h 34 min. Sortie : 13 septembre 2000 (France). Drame, Expérimental

Film de Harmony Korine

Baxter
6.7

Baxter (1989)

1 h 22 min. Sortie : 18 janvier 1989 (France). Comédie, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Jérôme Boivin

Andy Capet a mis 4/10.

Annotation :

Commentaires de Themroc sur Baxter :

"Il y a quand même quelques pistes musicales dans Baxter, avec divers thèmes pour chaque partie et principalement dans les passages avec la groupie d'Adolf (du synthé typiquement 80's quand il joue dans son bunker/sous-marin, du classique quand il est à vélo, pas mal de diégétique également...)."

BO signée Marc Hillman & Roffe Patrick :
https://youtu.be/X1q38tbjbIM

Massacre à la tronçonneuse
7.2

Massacre à la tronçonneuse (1974)

The Texas Chain Saw Massacre

1 h 23 min. Sortie : 5 mai 1982 (France). Épouvante-Horreur

Film de Tobe Hooper

Andy Capet a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

GROUPE 2

Hooper jugeait le son d'une tronçonneuse comme étant un double avantage : c'est un bénéfice de terreur car ce son sature l'espace sonore et ne laisse aucune place à une autre mélodie "ad hoc". Mais c'est aussi s'épargner une dépense. L'utilisation de la perceuse dans Driller Killer part du même principe.

Driller Killer
5.3

Driller Killer (1979)

The Driller Killer

1 h 36 min. Sortie : 15 juin 1979 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Abel Ferrara

Andy Capet a mis 4/10.

Annotation :

5 ans plus tard, même procédé que dans "Massacre à la tronçonneuse". Ici, le budget ne dépasse pas 20 000 dollars.
Il résulte que l'absence de musique amplifie les musiques saturées et subies depuis l'appartement voisin et les bruits de perceuse, à la fois instrument de meurtrier et de libération.

"Reno effectue un va-et-vient entre sa peinture et la musique punk2, pleine d’énergie primaire des Roosters, qui l’empêche au départ de se concentrer sur son travail. Ces sons distordus lui transmettent par ailleurs un surplus de vitalité : il commet une longue série d’assassinats après avoir assisté au concert du groupe. Reno quitte alors le Max’s Kansas City, la musique résonnant à l’intérieur est encore audible dehors. De plus, nous sommes en présence d’un montage alterné : concert punk rock (voir ill.), déambulation nocturne et agitée de Reno (voir ill.) ; performance « live » des Roosters, « performances » de Reno. En appuyant sur le bouton de marche de sa perceuse pour la faire vibrer, Reno introduit des sons, d’aucuns parleraient de bruits violents, qui se superposent et dialoguent par intermittence avec le morceau joué par le groupe punk. Reno utilise aussi sa perceuse comme un instrument de musique (une guitare électrique), un peu à la manière d’un Jimmy Hendrix qui exploitait le larsen (sorte de sifflement) ainsi que de multiples effets sonores (écouter Machine Gun où la guitare électrique se change en attirail de guerre). Reno bouge son corps, ses bras et sa tête, dans tous les sens (ill.), il est dans un état d’euphorie, secoue sa perceuse en la faisant « rutiler » et « hurler ».

La perceuse est détournée de sa fonction initiale en devenant instrument de musique, une arme qui perce les tympans (l’ouïe) et la peau (le toucher), déchire potentiellement l’organe de vision (l’oeil)3 en générant un fort impact visuel, quasi tactile."
(
http://www.stardust-memories.com/drillerkiller2.html)

La Proie nue
7.1

La Proie nue (1966)

The Naked Prey

1 h 35 min. Sortie : 14 juin 1966 (France). Aventure

Film de Cornel Wilde

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

"Les chasseurs peuvent ainsi longtemps laisser de l'avance à Wilde, n'ayant aucun mal à remonter sa piste quand ce dernier ne reste tout simplement pas bien en vue à l'horizon, aussi éloigné soit-il. On a ainsi une sensation de danger permanent à l'image de Wilde sur le qui-vive, un sentiment renforcé par l'absence de bande originale si ce n'est les chants et les rythmiques tribales parcourant tout le film et synonyme de menace approchante" (http://www.mad-movies.com/forums/index.php?showtopic=18075&st=510)

Les Oiseaux
7.5

Les Oiseaux (1963)

The Birds

1 h 59 min. Sortie : 6 septembre 1963 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Andy Capet a mis 5/10.

Annotation :

"Dans "Les Oiseaux", le son joue un rôle essentiel, et d'une manière inattendue, Hitchcock, en maître du suspense... et donc du son, s'applique à exploiter les possibilités émotionnelles du son. Il estimait que l'absence de musique accentuerait le malaise chez le spectateur. Aussi choisit-il de privilégier les sons émis par les oiseaux : « Pour bien décrire un bruit, il faut imaginer ce que donnerait son équivalent en dialogue. Je voulais obtenir dans la mansarde un son qui signifierait la même chose que si les oiseaux disaient à Mélanie : Maintenant nous vous tenons. Et nous arrivons sur vous. Nous n'avons pas besoin de pousser des cris de triomphe, nous n'avons pas besoin de nous mettre en colère, nous allons commettre un meurtre silencieux ». Oskar Sala, développeur d'un synthétiseur capable de manipuler électroniquement les sons naturels, le Trautonium, Remi Gassmann, compositeur, et Bernard Herrmann (le collaborateur musical attitré d'Hitchcock) utilisèrent des cris d'oiseaux altérés électroniquement à des moments où on aurait attendu de la musique – ce qui renforce encore le suspense et provoque l'angoisse. Alfred Hitchcock connaissait cet instrument qu'il avait entendu à la radio lors d'un séjour à Berlin dans les années 1920. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Oiseaux_(film,_1963)#Musique)

« ici, pas de musique, simplement le bruit des oiseaux travaillé comme une partition avec l’aide du compositeur Bernard Herrmann, son grand complice. Quand Melanie est attaquée dans la mansarde, les battements d’ailes des oiseaux engendrent à eux seuls l’angoisse. » (cycle A.Hitchcock DU 29 août au 30 septembre 2004, sur Arte. Consulté le 24/02/2008. )

Blow Out
7.6

Blow Out (1981)

1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller

Film de Brian De Palma

Andy Capet a mis 7/10.

Annotation :

Les premières notes extradiégétiques interviennent à partir où le personnage de Travolta perd le contrôle de son véhicule, puis reviennent quand il se réveille dans l'ambulance jusqu'au final.

Ce que j'aime dans cette musique, c'est surtout l'alchimie avec l'image qui montre un meurtre que rien n'empêche, avec un code-couleur assez basique à l'écran. Puis cette musique couvre littéralement la réalité du meurtre pour la tragédie. En fait, le choix du piano me paraît prendre parti d'emblée pour la tragédie inéluctable.

Funny Games
7.5

Funny Games (1997)

1 h 48 min. Sortie : 14 janvier 1998 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Haneke

Andy Capet a mis 8/10.

Hard Candy
6.6

Hard Candy (2006)

1 h 44 min. Sortie : 27 septembre 2006 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de David Slade

Andy Capet a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"L'absence de bande originale est idéale. Ici, pas de musique de suspense, juste le silence qui enveloppe nos deux personnages, dans ce grand appartement vide. Ce silence qui réussit à nous convaincre que Jeff est seul face à Hayley, prête à le faire souffrir" (http://www.nord-cinema.com/fiches/film,1480.html)

No Country for Old Men
7.8

No Country for Old Men (2007)

2 h 02 min. Sortie : 23 janvier 2008 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Ethan Coen et Joel Coen

Andy Capet a mis 2/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

"Dernier point marquant du film est la totale absence de bande originale. Aucune musique ne vient soutenir le film pendant les 2 heures de projection, renforçant le côté réaliste et oppressant avec seulement ses bruits ambiants. " (http://www.volonte-d.com/forum/viewtopic.php?t=5405)

J'ajoute à ce commentaire que cette absence ne se remarque pas du tout grâce à une mise en scène que je qualifie de pragmatique, de factuelle.

Omagh
7

Omagh (2005)

1 h 46 min. Sortie : 23 mars 2005 (France). Drame

Film de Pete Travis

Annotation :

"L’approche cinématographique récupère tous les canevas du fameux Dogme 95 : le film est entièrement tourné caméra à l’épaule, les scènes tournées en lumière directe, l’absence de bande originale, d’effets digitaux et de scènes de comédie. L’intrigue et les effets se dévoilent au travers de l’unique prisme de l’objectif. Le spectateur est directement plongé dans les strates émotionnelles de l’événement : l’innocence puis la soudaine cruauté de l’acte terroriste, le désarroi d’une population sous le choc, l’injustice au travers d’une enquête bâclée ‘intentionnellement’, l’isolement des victimes." (http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-omagh-tv/)

Tomboy
7

Tomboy (2011)

1 h 22 min. Sortie : 20 avril 2011. Drame

Film de Céline Sciamma

Andy Capet a mis 6/10.

Annotation :

"L’absence de musique par exemple, sauf dans la fameuse scène où elles font les folles ou bien ils font les fous. Je ne sais pas trop ce que Céline Sciamma a voulu dire avec cette absence de bande originale, moi finalement ça évoque bien mon enfance. J’ai été touchée aussi par la tendresse qu’il y a entre le père et la fille et la complicité entre les deux sœurs." (http://cat.yagg.com/2012/03/01/tomboy/)

We Are Four Lions
6.8

We Are Four Lions (2010)

Four Lions

1 h 37 min. Sortie : 8 décembre 2010 (France). Comédie, Policier, Drame

Film de Christopher Morris

Andy Capet a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une satire comique qui provoque un certain malaise.

Quand la ville dort
7.7

Quand la ville dort (1950)

The Asphalt Jungle

1 h 52 min. Sortie : 6 décembre 1950 (France). Gangster, Film noir, Drame

Film de John Huston

Annotation :

"L'oppression, ses décors de l'Amérique de la dépression - on a l'impression d'assister à un film de la Warner alors que c'est un film de la Metro Goldwin Mayer -, l'absence de bande originale qui ne souligne rien (générique et les dernières secondes seulement), le casse de la bijouterie qui est envoyé en quelques minutes..." (http://www.basket4life.com/les-films-a-la-tv-t6440-432.html)

Andy Capet

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