Listorama : Volume 1 - Films

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Vu le 01/01

On commence l'année avec du bon japonais bien gras à base de sushi lance-flamme et de zombies régurgitant du riz. C'est complètement WTF et perché, Iguchi oblige, mais c'est un peu long quand même. Mais bon, c'est du gros délire avec des effets cheap donc c'est bien pour commencer l'année.

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Vu le 02/01

Kaïro est un film très réussi au niveau de sa mise en scène. L'utilisation des écrans, les apparitions des fantômes, tout cette ambiance qui arrive à se faire pesante sans en faire des caisses. Là où le film est un peu moins convaincant c'est dans le fond et tout son traitement du problème de la solitude accentué par l'arrivée du phénomène Internet. La deuxième partie du film est à ce sens un peu loupée. On a une sorte de paradoxe dans ce film où la mise en scène offre des séquences assez minimalistes pour essayer de faire passer de façon un peu trop gros son message.

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Vu le 02/01

Bien plus qu'un simple film de vengeance, Shinjuku Mad est une confrontation entre deux générations. La génération étudiante révolutionnaire chère à Wakamatsu et la génération précédente représenté ici par ce père cherchant à venger la mort de son fils qu'il ne comprend pas. Pendant cette recherche, ce facteur droit et digne va découvrir au sein de la capitale nippone, un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence, ces jeunes qui se laissent aller à tout leurs désirs (sexe, drogue, violence). Un film témoin d'une génération, comme d'habitude avec Wakamatsu, mais vu à partir d'une autre génération. Toujours avec sa patte esthétique et son magnifique noir et blanc et cette utilisation de le couleur pour les scènes marquantes.

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Vu le 03/01

Deuxième volet de la trilogie de l'apocalypse, et on retrouve un peu les ingrédients de The Thing. Ce quasi huis-clos teinté de paranoia avec cet ennemi inconnu qui prend possession des membres de l'équipe. Visuellement réussi, Prince of Darkness est une très belle réussite au niveau de l'ambiance avec cette musique tellement Carpenter et qui arrive à distillé une angoisse et une tension tout au long du film. La réflexion sur la science et la religion qui s'oppose et s'allie apporte une lecture intéressante, et offre d'excellents moments de cinéma.

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Vu le 04/01

Poésie du quotidien avec tout ce qui va avec.
Joies simples.
Déception.
Passage à vide.
Ennui.
Redondance.
Tracas.
Sourire.
Inspiration.
La vie.

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Vu le 05/01

Fumisterie pompeuse pour meuf en crise de la quarantaine.

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Vu le 08/01

Tsui Hark adapte le mythe des "Amants papillons" pour en faire un mélodrame d'une puissance et d'une beauté rare. Mélange des genres, avec une première partie jouant avec un humour burlesque et sur des quid pro quo, le film basculera très vite dans un récit tragique d'une forte intensité. Respirant le folklore chinois, The Lovers est un oeuvre sur un amour franchissant toutes les barrières. Que cela soit la barrière des genres, des conditions sociales, de la mort. Tsui Hark nous livre un film total à la bande son poétique et au lyrisme percutant avec des séquences opératique à l'esthétisme saisissant. Un diamant brut.

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Vu le 09/01

Bayona donne naissance à un très beau conte à partir d'un sujet très dur. L'histoire de ce petit garçon dont la mère souffre d'un cancer et qui ressent une certaine culpabilité vis-à-vis de l'état de sa mère. Pour expier ce sentiment apparaît alors un monstre en forme d'arbre visuellement saisissant. C'est là que A Monster Calls est génial, c'est cette alternance entre séquence de la vie réelle digne de grand mélodrame, avec une pudeur apparente dans les relations mais qui cache de nombreux sentiments et la maladie qui chamboule la vie d'un petit garçon interprété de façon exceptionnelle par le jeune Lewis MacDougall, et ces séquences fantastiques où l'imaginaire tourne à plein régime agrémenté de séquence d'animation sublime.

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Vu le 10/01

Johnnie To réarrange le cinéma fantastique HK avec le mythe urbain du super-héros dans cette série B ultra généreuse mené par un trio ultra sexy. Y a des moments foncièrement kitchissimes, et d'autres qui sont de véritables hommages d'amoureux du genre. En plus, on a 3 femmes qui se débarrassent d'un eunuque, symbole ultime d'une émancipation avec ces 3 héroïnes. Maggie Cheung tellement badass avec sa mitrailleuse.

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Vu le 12/01

The Ballad of Cable Hogue, titre ô combien bien choisi, car tel un ménestrel Sam Peckinpah nous conte la vie de cette homme Cable Hogue. Laisser pour compte dans le désert, l'homme va réussir à trouver l'eau qui va lui permettre de prendre une revanche sur la vie et sur les deux lascars qui l'ont foutu dans la merde. Cable Hogue et la Horde Sauvage, c'est le jour et la nuit, l'un est violent et pessimiste, celui est ci est jovial, romantique, cocasse. L'optimisme et la bonhomie de Cable Hogue accompagné d'une prostituée cherchant la gloire et d'un pasteur aux mains baladeuses rythment cette histoire qui s'inscrit parfaitement dans la fin de l'âge d'or du western. Un film qui tranche avec le reste de la filmographie de Peckinpah.

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Vu le 13/01

Si il y a bien un truc qu'on ne peut pas retirer à Your Name, c'est sa beauté plastique. Que ça soit le chara design, les paysages, ou les simples effets météorologiques tout est sublime. Après l'histoire, c'est autre chose. Bien sûr, c'est tout mignon, avec des idées intéressantes mais ça m'a pas plus toucher que ça. Cela doit certainement s'expliquer par le fait que Shinkai fait beaucoup de manières quand même, bon c'est pas non plus dommageable mais ça joue.

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Vu le 14/01

Véritable touche-à-tout, Takashi Miike s'est forcément attaqué au genre ancestral du chambara. Le cinéaste nippon s'est d'ailleurs assagi pour 13 assassins qui reste un film plutôt classique dans sa filmographie. Même si l'on retrouve une certaine dose de violence, 13 assassins ressemble beaucoup à un film essayant de toucher un public très large. Loin d'être un véritable défaut, car le film assume clairement ce côté, en offrant du spectacle. Il a aussi le mérite de prendre son temps (peut-être un peu trop) avant de nous préparer à une grande bataille finale. On regrettera une photo un peu terne, et forcément avec 13 assassins, certains sont juste des personnages de background qui serviront uniquement de chair à canon.

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Vu le 15/01

Alors comme ça monsieur Argento n'aurait plus fait de bon film après les années 80. Le syndrome de Stendhal prouve bien que cela est absolument faux. Transcendant les dimensions du giallo, le maestro nous offre un véritable affrontement psychologique dans sa première partie entre une fragile Asia qui va peut à peut se transformer et un violeur en série psychopathe. Dans sa deuxième partie, Argento bascule dans le modèle hitchcockien et on se fait emporter dans un véritable maelstrom. Multipliant les hommages au maître du suspense (Asia en véritable descendante des Grace Kelly ou Tippi Hedren), Argento offre un véritable cinéma de surfaces. Celles-ci sont constamment remodelées pour nous perdre et mieux nous surprendre. Argento s'amuse et l'arrivée des CGI lui permet d’expérimenter encore plus de façon réussie (les séquences avec les tableaux) ou de façon plus douteuse ( la scène complètement gratuite des cachets). Le syndrome de Stendhal est un véritable bijou, peut-être le dernier de son joaillier qui part la même occasion offre à sa fille son rôle le plus majestueux.

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Vu le 16/01

Johnny Guitare n'est pas la star de son film éponyme. La véritable star de ce film c'est Joan Crawford, imposante et touchante. Mise à l'écart par les habitants d'une ville dans laquelle elle a essayé de s'établir, elle est aussi tiraillé par son amour pour Johnny Logan qu'elle ne cesse d'attendre.Johnny Guitare est un grand western, à la fois romantique, tragique et lyrique mais également féministe. Joan Crawford prend les décisions, les hommes sont à ses pieds que ça soit le terrible meneur de gang Dancing Kid qui est raide dingue d'elle, ou Johnny Guitare, son amour retrouvé. Nicholas Ray sublime cette histoire qui flirte avec le théâtre avec une unité de temps raccourcie et quelques lieux dont le grand saloon de Vienna, pièce maîtresse de cette émancipation, qui périra dans les flammes. Joan Crawford rayonne dans ce trucolor éblouissant.

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Vu le 16/10

Les scènes de cannibalisme font passer celles de Grave pour du pipi de chat. Hisayasu Sato nous offre un film des plus extrêmes, avec des scènes limites insoutenables. A côté de ça, il développe des thématiques qu'on a déjà pu voir dans Lolita Vibrator Torture par exemple avec cette omniprésence des écrans et caméras. Tout les protagonistes semblent vivre des vies par procurations au travers de leur caméra, d'ancienne vidéo ou d'une étrange machine à rêve. La démarche est intéressante, mais certains éléments ne sont pas assez développés, comme cette relation vis à vis de la douleur dont souffre les deux femmes qui s'auto-mutilent et ça peut paraître un peu gratuit. On a cependant des scènes assez oniriques qui rompent avec le déversement d'hémoglobine. C'est assez brouillon cela dit.

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Revu le 17/01

La virtuosité de De Palma à son paroxysme, pas uniquement sur les images mais également le son. Dans Blow Out, le son et l'image se répondent mutuellement, et s'additionnent telles les pièces d'un puzzle pour nous offrir un thriller paranoiaque et tragique. Inscrit dans un contexte politique encore hanté par l'assassinat de JFK, Brian de Palma exploite les ressources du cinéma comme peu de personnes l'ont fait avant lui. A la fois hommage et témoin, Blow out est un film clé, où chaque son, chaque image n'est pas laissée au hasard. D'une richesse inouïe. Puissance et grandiloquence dont Brian a le secret.

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Vu le 17/01

Petite déception, non pas que Crazy Thunder Road soit mauvais, c'est juste qu'il est un peu maladroit. Le début du film et la fin sont géniales et assez jouissives. Surtout la fin avec le costume de Jin qui préfigure un peu l'esthétique cyberpunk. Mais le film possède un véritable ventre mou et aurait peut-être mérité d'être raccourci. Sogo Ishii est un cinéaste punk, du moins au début de sa carrière, et Crazy Thunder Road s'inscrit clairement dans ce registre avec son personnage de motard Jin en pleine rébellion contre des autres motards et contre le mouvement d'extrême droite. Dès le début, le film nous emmène dans cet univers extrême où tout s'enchaîne. Le montage est rapide, la caméra violente, la musique rock accompagne tout cela à la perfection. Malheureusement, Ishii n'arrive pas vraiment à tenir tout le long du métrage, et arrive heureusement à retrouver cette vigueur destructrice sur la fin et c'est tant mieux. Crazy Thunder Road fait encore un bon brouillon, si les idées sont là dans le fond et dans l'exécution, il y a quand même encore quelques problèmes à régler.

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Vu le 18/01

Yabuike, le personnage principal dit à un moment du film qu'il pensait que la forêt était un endroit plein de sérénité mais qu'au final ce n'est pas du tout le cas et qu'un conflit de forces est constamment présent. C'est un peu ce qu'on pourrait dire de Charisma. Au départ on voit ces personnages déambulés dans cette forêt un peu désolée, on pense qu'il n'y a pas vraiment de but, mais au fond un conflit surplombe tout ça. Un arbre met en péril tout l'écosystème de la forêt, un arbre particulier qu'un jeune garçon s'efforce de sauver. Yakuibe veut sauver les deux, comme il a essayé de faire au début avec la prise d'otages qui s'est soldée de façon dramatique. Charisma est un film très japonais, de par cette aura mystique qui se dégage du film, de cette mise en avant de la nature et d'un certain équilibre. Il y a quelque chose de cyclique aussi dans Charisma avec cette pousse d'arbre, ce geste final décisif, et n'y a t'il rien de plus cyclique que la nature. Charisma est lent, Charisma est fascinant, Charisma est une expérience.

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Vu le 19/01

Prodigal Son est une kung-fu comedy somme toute assez classique. Le point de départ prête à sourire avec ce jeune garçon qui se croit maître de Kung-fu mais qui en fait ne participe qu'à des combats achetés par ses parents. On entre ensuite dans un schéma d'initiation avec pour finir la petite vengeance du maître. Cela ne brille pas par son originalité, mais la générosité de Sammo Hung permet de passer un bon moment avec un très bon rythme, des beaux petits combats et quelques gags plutôt sympathique, le tout servi par des acteurs attachants.

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Vu le 19/01

Ben Affleck réalisateur offre quelques idées sympa au niveau de la réalisation ou certains thèmes traités, notamment l'idée de s'intéresser à une Amérique plus profonde loin des New York et LA dont on a l'habitude. Après le film est quand même très classique, typiquement un film de gangsters dont on a des centaines et qui marqueront pas les esprits. Par contre Ben Affleck acteur, c'est pas du tout ça. Le rôle lui colle pas du tout, et il a vraiment l'air d'un pingouin dans son costard de gangster.

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Vu le 19/01

Que dire de Blow Up ? C'est chiant, bien évidemment. Antonioni nous bassine pendant 2h avec des scènes interminables dans un film déconcertant. Antonioni se fait témoin de la jeunesse des années 60 et leur enfermement dans des partouzes, la fête et la drogue, tandis qu'un pauvre photographe essaie de leur faire comprendre de la gravité d'un événement qui vient de se passer dans un parc mais dont finalement tout le monde s'en balek comme de l'an 40, et le mec se retrouve seul avec ce qu'il a vu. Peut-être qu'il s'est tout imaginé comme ces cons de mîmes qui jouent au tennis sans balle. Passionnant n'est-ce pas ?

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Vu le 20/01

Classique parmi les classiques, le Zombie de Romero est certainement la référence dans le genre de film de zombies ( obviously!). Ce qui en fait un classique, c'est que le film est tout aussi pertinent encore aujourd'hui et qu'il a d'ailleurs très bien vieilli et reste tout aussi efficace. Effets gores, rythmes soutenus, tout est fait pour passer un bon moment de survival zombie. Mais bien sûr Dawn of the Dead n'est pas qu'un simple survival, comme Night of the living dead, c'est également une forte critique sociale. Cette fois-ci le père Romero s'attaque directement à la société de consommation au travers bien sûr de ce gigantesque terrain de jeu qu'est le supermarché (par lequel les zombies semblent attirer), ainsi que les protagonistes du film que ça soit les héros ou les vilains bikers pilleurs qui viennent foutre le bordel. Bref Romero est énervé et le renvoie bien à l'écran.

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Vu le 21/01

Cube est un casse-tête. Cube est un casse-tête car il alterne le bon (voire le très bon) et le mauvais (voire le très mauvais), ce qui nous empêche d'avoir un avis définitif. Parmi les points forts du film, on a bien évidemment tout le concept du labyrinthe, ces petits pièges, son fonctionnement et tout ce qui touche aux mathématiques est très bien foutu. Certaines scènes sont particulièrement réussies et colle à la perfection avec le genre du film, on notera surtout la scène dans la pièce où le piège s'enclenche avec le son. Mais à côté de certaines de ces idées géniales, il y en a d'autres très mauvais et c'est ce qui touche à l'aspect plus psychologique, notamment du pourquoi. Déjà que les personnages sont pas supers bien écrits, certains dialogues ont l'air d'être de la philosophie de comptoir et ça rend certain moment ridicules et c'est bien dommage. Cube est un film avec un très bon potentiel, mais qui n'arrive pas à la concrétiser car il essaie de poser des questions dont il n'arrive pas à répondre ou de façon trop maladroite.

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Vu le 22/01

John Ford troque l'aridité de l'Ouest américain pour les contrées verdoyantes de l'Irlande de ses ancêtres. The Quiet Man est un film à part, une romance maniant le drame et la comédie. Pour cela John Ford fait appel au fidèle John Wayne et à la flamboyante Maureen O'Hara qui rayonne grâce au technicolor. Le technicolor qui fait ici des merveilles en sublimant ces paysages irlandais. Une histoire d'amour qui colle d'ailleurs parfaitement à l'Irlande entre ce grand gaillard qui essaie de laisser la boxe de côté et cette rousse farouche difficile à dompter.

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Vu le 22/01

La déception, c'était même pas fun, à part quelques scènes complètement too much au début. Pourtant ils avaient rameuter un gros casting, pauvre Donnie Yen je sais pas ce que t'es allé foutre là dedans. Y avait même Neymar quoi. Bref un actionner mal branlé avec des scènes qui veulent se la jouer cool mais qui sont pas très cool. Au moins Vin Diesel a décidé de plus en avoir quelques choses à foutre et d'aller à fond les ballons tout le temps. Avec Fast and furious ça a marché, là non. On va attendre FF8 alors.

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Vu le 23/01

Premier classique de Scorsese, Mean Streets fait vraiment office de brouillon à l'avalanche de films cultes qui va suivre. Petites frappes, un New York majoritairement nocturne, Harvey Keitel, Robert de Niro, la religion, la famille, tous ces ingrédients sont déjà présents dans Mean Streets. L'histoire est cependant assez classique et n'épargne pas quelques séquences un peu ronflante, le rythme aurait peut-être pu être mieux géré. À côté de ça on retrouve de belles idées de mise en scène avec des séquences qui tabassent ( l'entrée de De Niro sur les Stones bien évidemment). Mean Streets est une des clés du cinéma de Marty, c'est un peu le film qui pose les bases, tout en restant un peu une ébauche de ce qui va faire le succès du cinéaste.

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Vu le 23/01

Il y a une séquence absolument magnifique dans Les Amants du pont-neuf. C'est cette séquence où Juliette Binoche et Denis Lavant court sur ce pont, font la fête, alors que derrière le feu d'artifice du bicentenaire de la prise de Bastille illumine le ciel de Paris. Comme cette séquence, Les Amants du pont-neuf est un film fou, tonitruant, mais également humain. Cet amour que porte Alex à Michèle et à son pont est poignant. Lavant et Binoche sont touchants et Carax donne à ce couple 4 ans après Mauvais Sang, une occasion de briller à nouveau. À la fois pur et extravagant, à la fois humain et animal, c'est un amour qui explose de partout et qui fait des dommages. C'est un film d'une beauté éclatante.

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Vu le 24/01

Fallait s'y attendre un peu. Les américains qui viennent empiéter le marché chinois, même si y a un mec comme Zhang Yimou aux commandes ça annonce rien de bon. Bref on dirait un peu le Gods of Egypt chinois avec sa direction artistique calamiteuse jonglant entre bête en CGI immonde et armure digne des power rangers. Au milieu de tout ça on a le beau Matt Damon, petit bandit qui va devenir un héros pour les beaux yeux de la général chinoise. L'histoire est juste un prétexte pour balancer des scènes de combats dignes de cinématiques de jeux vidéos. Ne parlons même pas de Willem Dafoe risible dans son rôle à la con.

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Vu le 24/01

Images apocalyptiques du Koweit en feu, musiques de Wagner, citations bibliques. Leçons de ténèbres est un documentaire frappant de Herzog. Le cinéaste allemand laisse les images parlées d'elles mêmes. Celles d'un monde désolé où les flammes jaillissent et la fumée est épaisse. Un véritable enfer sur Terre. Les images sont à la fois belle et terrible. Des petits témoignages recueillis par Herzog font encore plus ressentir le chaos ambiant. Impressionnant.

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------------------------ FESTIVAL DE GERARDMER -----------------------
Vu le 26/01

Prevenge est un film à la fois écrit, réalisé et interprété par l’anglaise Alice Lowe dont l’idée lui serait venue pendant sa grossesse. On comprend très vite pourquoi car Prevenge suit le périple de la future maman enceinte jusqu’au cou dans une sorte de croisade tueuse contre des personnes qui, à première vue, n’ont absolument rien en commun. Le film a le mérite de nous mettre directement dans le bain et de ne pas perdre de temps en tergiversations inutiles. Entre humour typiquement anglais aussi grinçant qu’une porte qui nécessiterait un coup d’huile et un premier meurtre plutôt sobre mais efficace, le ton est directement donné. Malheureusement, si les idées d’Alice Lowe sont plutôt intéressantes avec cette nouvelle approche du tueur schizophrène et avec l’intégration du bébé dans l’équation, l’exécution s’avère plutôt décevante. La mise en scène est par ailleurs plutôt faible et ne fourmille pas de fulgurances. Certains meurtres feront bien évidemment plaisir aux festivaliers. Toute la séquence avec DJ Dan est assez délicieuse et typiquement dans un ton anglais, laissant peu de limite dans le langage. L’intérêt du film diminue au fur et à mesure que le récit avance et les surprises qui vont avec également, le film rentrant dans un schéma balisé depuis plusieurs années par de nombreuses œuvres. D’ailleurs ce n’est pas la fin plutôt ratée et étirée qui fera dire le contraire. Prevenge est donc une œuvre qui possédait un potentiel intéressant avec un angle plutôt sympathique, mais qui n’arrive pas à transformer l’essai. Reste l’humour noir anglais toujours au poil.