100 films
créée il y a plus de 11 ans · modifiée il y a 12 joursÀ bout de course (1988)
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1 h 56 min. Sortie : 26 octobre 1988 (France). Drame
Film de Sidney Lumet
Morrinson a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Tombeau des lucioles (1988)
Hotaru no haka
1 h 29 min. Sortie : 19 juin 1996 (France). Animation, Drame, Guerre
Long-métrage d'animation de Isao Takahata
Morrinson a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Mon voisin Totoro (1988)
Tonari no Totoro
1 h 26 min. Sortie : 8 décembre 1999 (France). Animation, Fantastique
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Invasion Los Angeles (1988)
They Live
1 h 33 min. Sortie : 19 avril 1989 (France). Action, Science-fiction, Thriller
Film de John Carpenter
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
RoboCop (1987)
1 h 42 min. Sortie : 20 janvier 1988 (France). Action, Policier, Science-fiction
Film de Paul Verhoeven
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis en envie.
Cannibal Tours (1988)
Tourisme cannibale
1 h 10 min. Sortie : 1988 (Australie).
Documentaire de Dennis O'Rourke
Morrinson a mis 8/10.
Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988)
Who Framed Roger Rabbit
1 h 44 min. Sortie : 18 octobre 1988 (France). Animation, Comédie, Policier
Film de Robert Zemeckis
Morrinson a mis 8/10.
Urgences (1988)
1 h 45 min. Sortie : 24 janvier 1988.
Documentaire de Raymond Depardon
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Brève histoire d'amour (1988)
Krotki film o milosci
1 h 27 min. Sortie : 11 octobre 1989 (France). Comédie dramatique
Film de Krzysztof Kieslowski
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Akira (1988)
2 h 04 min. Sortie : 8 mai 1991 (France). Animation, Science-fiction
Long-métrage d'animation de Katsuhiro Ôtomo
Morrinson a mis 7/10.
Piège de cristal (1988)
Die Hard
2 h 11 min. Sortie : 21 septembre 1988 (France). Action, Thriller
Film de John McTiernan
Morrinson a mis 7/10.
Candy Mountain (1988)
1 h 31 min. Sortie : 20 janvier 1988 (France). Comédie dramatique
Film de Robert Frank et Rudy Wurlitzer
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
L'Ours (1988)
L'Ours
1 h 36 min. Sortie : 19 octobre 1988. Aventure, Drame
Film de Jean-Jacques Annaud
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Tu ne tueras point (1988)
Krótki film o zabijaniu
1 h 24 min. Sortie : 26 octobre 1988 (France). Drame
Film de Krzysztof Kieslowski
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Un poisson nommé Wanda (1988)
A Fish Called Wanda
1 h 48 min. Sortie : 18 janvier 1989 (France). Comédie, Policier
Film de Charles Crichton
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles (1988)
The Land Before Time
1 h 09 min. Sortie : 21 juin 1989 (France). Animation, Aventure, Fantastique
Long-métrage d'animation de Don Bluth
Morrinson a mis 7/10.
Le Temps des Gitans (1988)
Dom za vešanje
2 h 22 min. Sortie : 15 novembre 1989 (France). Drame
Film de Emir Kusturica
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Mississippi Burning (1988)
2 h 08 min. Sortie : 29 mars 1989 (France). Policier, Drame, Historique
Film de Alan Parker
Morrinson a mis 7/10.
Une affaire de femmes (1988)
1 h 48 min. Sortie : 14 septembre 1988. Drame
Film de Claude Chabrol
Morrinson a mis 7/10.
L'Homme qui voulait savoir (1988)
Spoorloos
1 h 47 min. Sortie : 20 décembre 1989 (France). Thriller
Film de George Sluizer
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2025/3989683?page=7
... (et dans un second temps, l'insistance portera sur la construction de la psychologie du personnage, confronté dès son plus jeune âge à l'arbitraire de la normalité, à l'équilibre entre bien et mal, et sur la volonté de démontrer que d'autres choix que le chemin "normal" s'offrent à lui). Une partie de la symbolique du film est parfois appuyée avec une certaine lourdeur, c'est notamment le cas de l'image du tunnel (et de la lumière que l'on aperçoit au bout) dans lequel les deux amants ont failli se perdre en introduction ou de celle du rêve de la femme (elle est enfermée dans un œuf d'or errant dans l'espace) rappelé graphiquement à la toute fin à l'occasion d'une première page de journal, ainsi que d'une multitude de détails qui communiquent pas échos. On pourrait aussi voir dans "L'Homme qui voulait savoir" une préoccupation zélée pour son final, simili-twist jouant la carte un peu fortement de la surprise (quand bien même l'effet serait aussi rapide que brutal).
Mais tout cela n'empêche pas la fiction de déployer un charme vénéneux, de nous maintenir comme sous hypnose, notre curiosité tenue prisonnière en miroir de la curiosité dévorante de l'homme ne sachant que faire après trois années de recherches infructueuses pour retrouver son amie : abandonner et la reléguer à une hypothétique vie lointaine, ou s'acharner à accéder à la vérité au risque de se perdre dans cette quête qui le consume entièrement. Le film ne relâche à aucun moment son emprise cauchemardesque, explicitée par une phrase de Donnadieu à Bervoets : "Et l'incertitude? Cette éternelle incertitude... C'est ça le pire." Le thème de la banalité est d'ailleurs largement constitutif de son personnage, notamment au travers de la description de ses préparatifs, de ses expérimentations en matière d'enlèvement, et de ses nombreuses tentatives ayant échoué. Sluizer insiste sur la part conséquente de hasard dans la tragédie, puisque c'est au moment où il avait renoncé à son projet que la providence se présente à lui sur un plateau d'argent. Et dans un second temps, le sujet se décentrera sur le personnage de Bervoets pour observer comment son obsession de vérité le conditionnera à se jeter dans la gueule du loup — avec un parallèle évident établi avec le spectateur placé dans la position du voyeur, dans une sorte de lutte inexorable contre l'incertitude.
Triple Assassinat dans le Suffolk (1988)
Drowning By Numbers
1 h 58 min. Sortie : 5 octobre 1988 (France). Drame
Film de Peter Greenaway
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=11
L'exercice peut paraître un peu vain sur la base de ces observations, mais tout le film semble comme enveloppé d'un voile surréaliste agréable. Greenaway (et son chef op Sacha Vierny) s'amuse à composer de nombreux plans comme des hommages à la peinture, au travers de natures mortes ou d'évocation de tableaux de Brueghel, et il en résulte une atmosphère légèrement ésotérique souvent savoureuse — souvent car il y a quand même un petit côté jusqu'au-boutiste dans les traits d'esprit qui peut virer au matraquage intellectuel, quand bien même la finalité serait systématiquement ludique. Le jeu des nombres de 1 à 100 disséminés dans les deux heures, par exemple, n'est pas d'un intérêt transcendant à mes yeux, mais d'autres "jeux" dispose d'un potentiel comique assez noir, comme "Sheep and Tides" impliquant des moutons attachés au bord de l'eau à marée montante, ou encore ce jeu du linceul particulièrement prophétique. De manière assez surprenante, l'ensemble s'apparente à un capharnaüm baroque orné de répliques ludiques du même meurtre.
Elmer, le remue-méninges (1988)
Brain Damage
1 h 24 min. Sortie : 25 mai 1988 (France). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Frank Henenlotter
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Let's Get Lost (1988)
2 h. Sortie : 1988 (États-Unis). Biopic, Comédie musicale
Documentaire de Bruce Weber
Morrinson a mis 6/10.
Camp de Thiaroye (1988)
2 h 27 min. Sortie : 7 janvier 1998 (France). Drame, Guerre
Film de Ousmane Sembène et Thierno Faty Sow
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051
En revanche "Camp de Thiaroye" déroule admirablement bien le parcours de ce bataillon d'hommes enrôlés de forces depuis 1939 pour certains, envoyés au front, à la différence des généraux dirigeant le camp éponyme qui n'auront connu la guerre que de très loin, sans trop se salir. Leur point de chute : un camp dans lequel on les parque, avec barbelés et mirador. Au programme, il y aura beaucoup de désillusions devant les promesses non-tenues par l'armée française, sans parler évidemment du racisme banalisé et des humiliations récurrentes. Des conditions suffisantes pour faire émerger une mutinerie, au sein de laquelle on est immergé pour participer aux débats entre les soldats — souvent contraints de s'exprimer dans la langue française qu'ils connaissent mal, mais seul terrain commun pour tous ces hommes d'origines très différentes. Finalement c'est le sergent-chef Diatta qui concentre les contradictions du système colonial, lui fait figure d'intellectuel extrêmement cultivé au milieu de ses semblables gradés (qui auront tôt fait de le taxer de communiste) et qui devra choisir son camp au moment où les ennuis deviendront sérieux. Un film qui paraît en tous cas intellectuellement très honnête, au-delà de ses maladresses.
Faux-semblants (1988)
Dead Ringers
1 h 56 min. Sortie : 8 février 1989 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller
Film de David Cronenberg
Morrinson a mis 6/10.
La Dernière Tentation du Christ (1988)
The Last Temptation of Christ
2 h 44 min. Sortie : 28 septembre 1988 (France). Drame
Film de Martin Scorsese
Morrinson a mis 6/10.
Frantic (1988)
2 h. Sortie : 30 mars 1988 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Roman Polanski
Morrinson a mis 6/10.
Prince des ténèbres (1987)
Prince of Darkness
1 h 42 min. Sortie : 20 avril 1988 (France). Épouvante-Horreur
Film de John Carpenter
Morrinson a mis 6/10 et l'a mis en envie.
L'Emprise des ténèbres (1988)
The Serpent and the Rainbow
1 h 38 min. Sortie : 11 mai 1988 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Wes Craven
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-13
L'emprise graphique du film est ainsi forte : on enterre des vivants, on tranche des têtes, on torture sauvagement, des animaux et insectes divers (araignées, scorpions, asticots) parcourent les corps, des bras qui s'allongent à travers les grilles des geoles... et ce visage si particulier de Zakes Mokae pour couronner le tout dans cette représentation de l'enfer. Il règne sur "L'Emprise des ténèbres" une tension surnaturelle plutôt bien tissée avec la politique, même si l'hétérogénéité de rythme peut dérouter. L'irruption de la milice paramilitaire des Tontons Macoutes ou des références à Jean-Claude Duvalier par-ci et le cauchemar en embuscade à chaque coin de rue qui alimente un folklore religieux chaotique par-là : un cocktail vraiment étrange, une horreur étouffante.
Ariel (1988)
1 h 13 min. Sortie : 30 août 1989 (France). Drame, Comédie, Policier
Film de Aki Kaurismäki
Morrinson a mis 6/10.