Walt Disney Studios en 2007

Annotation :

Sorti le 16 Février 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Walden Media.
Budget: 25 000 000 $.
Box-office mondial: 137 600 000 $.

AVIS:

Une nouvelle preuve du manque de talent flagrant des opérateurs marketing de chez Disney, Le Secret de Térabithia s'est vendu comme un sous-Monde de Narnia (produit par les deux mêmes studios, pratique) alors qu'il n'en est absolument rien.
En effet, l'univers fantastique du film n'existe que dans l'imaginaire des deux héros et à aucun moment on ne va tenter de semer le doute en nous. Ce qui est, il faut le préciser, assez agréable comparé aux productions du même type.
Si le ton du long-métrage de Gabor Csupo surprend beaucoup dans la première heure (comme toute coproduction Walden Media) avec des dialogues peu naturels et des situations parfois dérangeantes, plus le film avance, plus il gagne en profondeur et en émotion. Et le summum sera atteint lors du dernier quart d'heure où le spectateur sera encore plus sous le choc d'un événement dramatique (osé) que les personnages eux-même.
Il faut le voir juste pour son final déchirant.

7,5/10

Annotation :

Sorti le 30 Mars 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 169 300 000 $.

AVIS:

Après le désastre Chicken Little, Bienvenue chez les Robinson a la dure tâche de nous faire oublier la tentative ratée des Walt Disney Animation Studios de s'essayer à l'animation 3D.
Et la peur nous guette lors de la première heure. Que c'est étouffant, que c'est fatiguant, que c'est même exaspérant! Tous les défauts de Chicken Little sont repris pour être amplifiés! Rythme speedé, histoire qui va à 100 à l'heure, gags qu'on nous balance à la figure sans même vérifier si ce sont des gags, arrivé à cet instant, le film était mort pour moi.
Et d'un seul coup, tu sais pas ce qui se passe, le film se réveille. On abandonne les gags, on abandonne les délires dérangeants, on abandonne la vitesse de l'action, Stephen J. Anderson dévoile enfin le potentiel dramatique de son histoire via un très bon twist et un scénario qui sait enfin où aller menant à un climax et d'une morale dignes d'un super film!
Bilan extrêmement mitigé pour ce Classique Disney mais on sent que ça commence à bouger.

5/10

Annotation :

Sorti le 25 Mai 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 300 000 000 $.
Box-office mondial: 963 400 000 $.

AVIS:

Doté d'un budget pharaonique, Pirates des Caraïbes: Jusqu'au Bout du Monde conclue enfin la trilogie la plus ambitieuse de l'histoire des Studios Disney... et quel beau bordel.
Ted Elliott et Teddy Rossio avaient 1001 idées en tête et au lieu de les trier, ils les ont toutes mis en un seul film. Il en résulte un tas de sous-intrigues complètement inutiles (les pirates chinois), des questions sans réponses, des retournements sortis de nulle part (Calypso), des stars sous-exploitées (honte sur vous pour avoir tué Chow Yun-Fat après 3 scènes!) et une conclusion qui frôle les 3 heures! C'est la folie!
Mais quel spectacle! Tout aussi bordélique et confus qu'il soit, ce Pirates des Caraïbes 3 est un film d'action aux batailles navales dantesques qui veut tellement donner tout ce qu'il a qu'il en devient méga-épique. La bataille finale possède un de ces souffles bon sang! J'arrive presque à faire l'impasse sur ses innombrables défauts tant l'aventure est (trop?) généreuse.
Aussi inégal que puissant, Pirates des Caraïbes 3 conclue au moins comme il se doit l'arc de tous les héros de la saga.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 29 Juin 2007 aux États-Unis (avant Ratatouille).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

À classer dans le top 3 des meilleurs courts-métrages de Pixar Animation Studios, Extra-Terrien nous fait éclater de rire pendant 5 minutes en montrant un extra-terrestre tenter d'enlever un humain et s'y prenant très mal tant l'individu est aussi maladroit qu'incapable. Une réussite.

9/10

Annotation :

Sorti le 29 Juin 2007 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 150 000 000 $.
Box-office mondial: 620 700 000 $.

AVIS:

Dur de rebondir sur le succès des Indestructibles mais ce n'est visiblement pas un problème pour Brad Bird qui réussit avec Ratatouille à nous offrir un film tout aussi réussi que son précédent travail chez Pixar.
Se déroulant à Paris, ce nouveau Disney-Pixar rend hommage à la gastronomie française à travers une folle aventure où un rat va se retrouver à "diriger" au sens propre du terme un humain pour préparer les plats les plus raffinés qui soient. Concept farfelu qui n'est pas sans nous faire rappeler l'esprit des cartoons Pixar que Brad Bird reprend totalement.
Beaucoup de scènes silencieuses, beaucoup d'astuces visuelles, une patte artistique se rapprochant plus de la 2D que de la 3D, le réalisateur du Géant de Fer se fait plaisir et nous conte une excellente histoire où rires et émotions se mêlent sans jamais oublier toutefois de laisser le récit se reposer.
Délicieux et savoureux.

9,5/10

Annotation :

Sorti le 3 Août 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 25 000 000 $.
Box-office mondial: 65 300 000 $.

AVIS:

Underdog, Chien Volant Non Identifié aurait dû rester à l'état de cartoon. Il est impossible de restituer l'absurdité et le burlesque de ce Superman en mode animal par des images réelles. Et comme toutes les mauvaises comédies Disney du XXIème siècle, cela ne pouvait pas juste être un film comique non non, il fallait avoir l'idée saugrenue d'ajouter une touche émotionnelle à l'histoire comme si on pouvait s'attrister sur le sort d'un chien aux super-pouvoirs. Heureusement pour nous, cela ne dure qu'1h15 mais même ainsi on baille. Un détail tout con qui montre à quel point les créateurs du film n'ont pas compris comment fonctionne un concept comme celui-là: Faire parler le chien avant qu'il ait ses super-pouvoirs. Où est le gag de le voir converser avec un être humain si nous l'avons déjà vu causer à des animaux? De temps à autre, le chien sort quelques répliques qui prêtent à sourire mais rien qui ne rattrape le reste. Underdog utilise mal des stars compétentes (Amy Adams au doublage, Peter Dinklage trop contenu en savant fou et Patrick Warburton qui nous fait le Kronk du pauvre), se prend trop au sérieux pour ce qu'il devrait être, est trop simplet et les actions de son super-héros sont enlaidies par de très mauvaises images de synthèses. Une parodie sans aucun goût.

3/10

Annotation :

Sorti le 28 Août 2007 aux États-Unis.
Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: Inconnu.

AVIS:

Réalisé par Leslie Iwerks, petite-fille de Ub Iwerks, The Pixar Story revient sur la création de Pixar Animation Studios et de son évolution de Toy Story à Cars avant la sortie de Ratatouille.
Interviewant aussi bien les anciens animateurs de chez Disney désormais réalisateurs chez Pixar (John Lasseter, Brad Bird) que les principaux actionnaires (Steve Jobs) ou les stars (Tom Hanks, Tim Allen), Leslie Iwerks analyse point par point l'évolution de Pixar étant au départ une division puis devenant un studio à part entière après le succès de leurs créations animées en images de synthèses.
Révélant avec attention le processus créatif de chaque bijou du studio ainsi que de son impact, le documentaire The Pixar Story est une mine d'or pour tout fan Disney ou Pixar!
On n'a jamais autant vénéré notre petite lampe qu'après avoir vu ce documentaire!

8,5/10

Annotation :

Sorti le 28 Septembre 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 22 000 000 $.
Box-office mondial: 146 600 000 $.

AVIS:

Impensable mais vrai. 2 ans après le carton mondial de Baby-Sittor, Disney arrivent à convaincre la montagne de muscles Dwayne Johson de se prêter lui aussi au jeu du badass au grand coeur dans une histoire des plus éculées mais surprise, c'est pas si nul que ça en avait l'air. Car malgré sa quantité énorme de clichés et de stéréotypes à toutes les sauces, Maxi Papa est plutôt attachant. Ce miracle est surtout dû au casting qui a un vrai charme. The Rock est sans nul doute un des action-stars les plus bigrement sympathiques qui soit, sa présence apporte énormément au film et son duo avec Madison Pettis est crédible à l'écran, la petite étant en plus craquante comme tout. Les rôles secondaires sont typiquement disneyens mais pareil, ce sont leurs interprètes qui les font fonctionner, Roselyn Sánchez notamment en professeur de danse ou encore les bourrus du football américain s'adoucissant devant la gamine. Les parties comiques sont inégales mais apportent quand même des sourires sincères de temps en temps et on a parfois un peu de drame bienvenu bien qu'il ait déjà été utilisé dans des milliers de comédies. Cette phrase peut s'appliquer pour tout le film. Prévisible à souhait mais agréable.

6/10

Annotation :

Sorti le 19 Octobre 2007.
Distribution: Miramax Films.
Budget: 19 000 000 $
Box office mondial: 34 600 000 $.

AVIS:

Aucun doute sur le fait que, lassé par la sale réputation qu'il se payait en tant qu'acteur, Ben Affleck a espéré se donner un peu plus de crédibilité dans le monde du cinéma en passant derrière la caméra.
Et c'est avec Gone Baby Gone qu'il tente sa première expérience en tant que réalisateur et autant dire que le bonhomme a dû faire un grand sourire devant la réception presque élogieuse de sa première réalisation.
Des éloges amplement mérités tant ce premier film de Ben Affleck est une excellente surprise!
Centrant sa caméra sur les populations modestes voire malfamées des quartiers de Boston, l'acteur de Will Hunting narre et met en scène avec talent cette enquête policière palpipante sur l'enlèvement mystérieux de la fille d'une toxicomane prenant une virée inattendue sous l'oeil attentif des médias qui se concluera par une fin parfaitement pensée et remettant en cause notre vision sur ce qui est juste ou non. Affleck a réfléchi à son film avec précision et nous offre ainsi un premier long-métrage de grande qualité et peut-être annonciateur de son ascencion dans le monde des grands. On a le droit de rêver.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 21 Novembre 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 85 000 000 $.
Box-office mondial: 340 500 000 $.

AVIS:

En plein Âge Noir, que faut-il pour qu'un studio retrouve ses lettres de noblesse? Il doit se moquer de lui-même. Et on pourra dire ce qu'on veut, ça a eu son succès.
Ce qui m'énerve avec Il Était une Fois c'est qu'on croirait voir Disney qui s'incline devant ses haineux et les studios comme Dreamworks en admettant qu'ils ont toujours fait des films niais et stupides alors que ce n'est pas le cas.
Et preuve que le studio en plus n'y croit pas non plus, le film n'est une parodie de films Disney qu'à moitié. L'autre partie du long-métrage (mêlant judicieusement animation 2D et images réelles) est très fidèle aux codes disneyens avec des enjeux sérieux et un certain drame qui se détache des personnages principaux voulant sortir de leurs clichés.
Pas totalement assumé donc mais je ne m'en plains pas car c'est bien mieux de voir Kevin Lima vouloir proposer un vrai film Disney plutôt qu'une parodie fade et débile (bien que les gags faits autour dans le film soient très drôles). Le casting est excellent, Amy Adams en tête, la musique est délicieusement cliché et le concept permet pas mal de bonnes choses.

7/10

Annotation :

Sorti le 21 Décembre 2007 aux États-Unis (avant Benjamin Gates et le Livre des Secrets).
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Ce pourquoi nous devons vénérer John Lasseter: Avoir fait renaître le temps d'un cartoon la série culte des "How to...". Quel magnifique cadeau pour les fans! Retrouver de superbes dessins et un rythme aussi maîtrisé que dans les anciens courts-métrages Dingo est un pur plaisir! Merci Lasseter!

8/10

Annotation :

Sorti le 21 Décembre 2007 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 130 000 000 $.
Box-office mondial: 457 400 000 $.

AVIS:

Aussi sans prétention qu'il fût, le premier Benjamin Gates a été un joli succès au box-office pour Disney et Bruckheimer et il ne fallut pas attendre longtemps pour voir une suite annoncée.
Sauf que les équipes se sont dits que si ça avait marché dans le premier, c'est qu'ils ont trouvé la formule d'une potentielle saga qui ne doit pas être modifiée.
Et ça résume le problème majeur de ce Benjamin Gates 2, c'est une redite pure et simple du Trésor des Templiers. Encore un kidnapping à haut risque, encore une femme à (re)conquérir, encore des problèmes financiers, encore des soucis de famille, encore les flics aux trousses etc... Tout ce qui a été accompli dans le précédent film a l'air d'avoir été annulé. D'autant que l'histoire ne va nulle part, on passe d'une implication de la famille Gates dans l'assassinant de Lincoln à un Livre des Secrets jusqu'à la cité d'or Cibola. Quel rapport avec l'intrigue de base? Je ne le sais même plus. Y en avait-il d'ailleurs?
Mais au moins, cela reste sympathique à regarder. Si on aime les personnages du premier film, on les aime toujours ici.

5/10