Walt Disney Studios en 2010

Annotation :

Sorti le 27 Janvier 2010 en France.
Distribution américaine: Disneynature.
Budget: 80 000 000 $.
Box-office mondial: 82 700 000 $.

AVIS:

Tout comme Un Jour sur Terre avant lui, Océans n'est pas une commande de Disneynature mais une production française dirigée par Jacques Perrin dont la maison de Mickey a acquis les droits de distribution sur le territoire nord-américain, aussi bien au cinéma que sur le marché de la video.
Et comme on nous le vendait, Océans est une perle du genre!
Dénonçant les effets négatifs de l'activité humaine sur l'environnement aquatique (surtout dans sa dernière demi-heure), le documentaire de Jacques Perrin et de Jacques Cluzaud présente un recueil extrêmement complet de la multitude d'espèces vivant dans les milieux marins avec une réalisation magnifique, une photographie impeccable et une grande maîtrise de la narration (point ironiquement dommageable dans la plupart des Disneyanture).
À découvrir sans hésitation!

9/10

Annotation :

Sorti le 5 Mars 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 200 000 000 $.
Box-office mondial: 1 025 000 000 $.

AVIS:

Toutes les conditions étaient réunies pour faire de ce Alice au Pays des Merveilles un divertissement de haute volée mais c'était sans compter sur le fait que toutes les personnes engagées sur ce film ont perdu leur folie créative depuis belle lurette.
Que ça soit Tim Burton, ici pris comme simple faiseur s'enfonçant de plus en plus dans son propre cliché et n'arrivant pas à renouveler son style visuel noyé dans une bouillie numérique immonde, Linda Woolverton, qui n'a rien compris à l'intérêt du fonctionnement du Pays des Merveilles dans les bouquins de Lewis Carroll et n'arrivant même pas à créer un système cohérent pour cette nouvelle adaptation ou encore les têtes d'affiches Johnny Depp et Helena Bonham Carter qui font du Johnny Depp et du Helena Bonham Carter.
Faux délire fantastique aux airs de film de guerre mou et chiant, Alice au Pays des Merveilles est de préférence à éviter.

4/10

Annotation :

Sorti le 26 Mars 2010 aux États-Unis.
Distribution: Walt Disney Studios Motion Pictures.
Budget: Inconnu.
Box-office mondial: 84 918 $.

AVIS:

Tout comme The Pixar Story sorti deux ans plus tôt, Disney redistribuent à nouveau un documentaire dédié à la gloire d'une période lucrative et pleine de réussites cette fois-ci centrée principalement sur leur département d'animation.
Don Han remonte alors lors du Deuxième Âge Noir où la boîte aux grandes oreilles, et en particulier Disney Animation, vit une crise artistique et financière inquiétante pour montrer la reprise de confiance progressive vers la fin des années 80's où de nouvelles personnes arrivent à la tête de la compagnie et dans les équipes créatives pour donner un bon coup de boost à Mickey et ses amis.
Passant par la création du label Touchstone, le succès de Roger Rabbit et les nouveaux Grands Classiques du Troisième Âge d'Or, Waking Sleeping Beauty est un documentaire fascinant compilant grand nombre d'anecdotes croustillantes et d'interviews passionnantes que tout disneyphile se doit de voir.

8,5/10

Annotation :

Sorti le 7 Mai 2010 aux États-Unis.
Production: Marvel Studios.
Budget: 200 000 000 $.
Box-office mondial: 623 900 000 $.

AVIS:

Jon Favreau reprend à nouveau sa caméra pour filmer les nouvelles aventures de Tony Stark alias Iron Man qui, en ayant révélé son identité au monde entier, se crée de nouveaux ennemis et se voit confronté au gouvernement voulant mettre la main sur ses technologies avancées.
Prémisse prometteuse et visiblement intéressante pour un film finalement très ennuyant. À trop vouloir en faire, le réalisateur oublie de guider sa suite correctement et comble du comble, nous pond même un des films les plus chiants du Marvel Cinematic Universe.
Les longues tartines de dialogues ayant plu dans le premier film, Favreau les multiplie ici par 10 pour rapidement nous endormir. On n'en peut déjà plus au bout de 20 minutes tant c'est interminable, tout comme les sous-intrigues trop nombreuses et tout aussi emmerdantes que l'histoire globale n'offrant que de (très) rares scènes d'action peu mémorables.
À ne voir que pour l'entrée en scène de Black Widow et de War Machine.... surtout Black Widow.

4/10

Annotation :

Sorti le 28 Mai 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 200 000 000 $.
Box-office mondial: 336 400 000 $.

AVIS:

Quand ils ne s'occupent pas des suites de Pirates des Caraïbes, Disney et Bruckheimer tentent de soit relancer des histoires connues au cinéma soit d'en développer de nouvelles versions.
Prince of Persia: Les Sables du Temps est ainsi l'adaptation longtemps attendue de la célèbre série de jeux vidéos à succès qui pourtant n'a pas fait explosé le box-office comme on aurait pu l'attendre. Ras-le-bol collectif des mauvaises adaptations de jeux vidéos ou promotion ratée? Allez savoir.
Quoi qu'il en soit, si cette grosse production n'a pas vraiment plu aux fans, étant évidemment moins violente et éloignée du matériau d'origine, elle m'a pour ma part fait passer un bon moment.
Certes, rien n'est tenté, rien ne surprend, on est dans un blockbuster très lambda mais néanmoins efficace. L'action est énergique, les visuels ont de la gueule (tout comme la reconstitution) et le casting est plaisant.
À voir comme un film d'aventures classique mais divertissant.

7/10

Annotation :

Sorti en Juin 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.

AVIS:

Exceptionnellement diffusé dans quelques salles après une présentation à Annecy, Tick Tock Tale mériterait d'être bien plus connu car sa simplicité et sa jolie galerie d'horloges font tout le charme du film. Un court-métrage de qualité.

8/10

Annotation :

Sorti le 18 Juin 2010 aux États-Unis (avant Toy Story 3).
Production: Pixar Animation Studios.

AVIS:

Gros coup de coeur pour ce cartoon précédant Toy Story 3 qui doit figurer dans mon Top 3 des meilleurs courts-métrages Pixar. Techniquement maîtrisé de bout en bout et surtout très drôle et profond, Jour Nuit est une pépite de l'animation pixarienne!

9/10

Annotation :

Sorti le 18 Juin 2010 aux États-Unis.
Production: Pixar Animation Studios.
Budget: 200 000 000 $.
Box-office mondial: 1 067 000 000 $.

AVIS:

Projet relancé à partir du rachat de Pixar Animation Studios par The Walt Disney Compagny, Toy Story 3 a dû faire parti des films d'animation les plus attendus de la décennie venant enfin conclure la trilogie tant espérée.
Lee Unkrich profite malicieusement des années passées à patienter avant le retour des jouets sur grand écran pour faire ressentir cette forte attente dans l'histoire de ce troisième opus.
Jouant à fond la carte de la nostalgie, Toy Story 3 est pourtant un film qui parle à tous et à toutes.
Déjà car les thématiques soulevées nous ont tous concerné durant un instant de notre vie (important ou non, à vous de choisir) mais aussi parce que cette conclusion est tout ce qu'on pouvait espérer d'un grand Pixar. Chaque point s'en retrouve amélioré par rapport aux films précédents (personnages, mise en scène, animation) amenant à une scène de tension et d'émotion comme le studio ne nous en avait jamais offert de pareil jusqu'à présent. C'est dire!
On connaît la suite, un bijou d'animation sensationnel!

9,5/10

Annotation :

Sorti le 14 Juillet 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures / Jerry Bruckheimer Films.
Budget: 150 000 000 $.
Box-office mondial: 215 300 000 $.

AVIS:

L'année n'a pas été rose pour l'alliance Disney/Bruckheimer et ce n'est pas L'Apprenti Sorcier qui va relever le niveau.
Pourtant dirigé par Jon Turteltaub, faiseur correct sur ses Benjamin Gates et son Rasta Rockett, ce blockbuster d'été est un beau ratage.
Avec son scénario tellement daté et ses clichés tellement éculés qu'ils en feraient exploser de rire toute la salle, L'Apprenti Sorcier n'a pas une seule chose valable si ce n'est Nicolas Cage, plutôt drôle aussi bien volontairement par ses quelques répliques qu'involontairement par sa serpillière qui lui sert de perruque.
Dès l'intro ultra mal montée et hilarante de nullité, on sent le navet (nanar?) pointer le bout de son nez. S'enchaînent des gags pas drôles, des péripéties sans intérêt et une Monica Bellucci qui vient faire coucou tout en se demandant ce qu'elle fout sur le plateau.
On préférera la version de Merlin que Disney nous a offert 50 ans plus tôt.

3/10

Annotation :

Sorti le 13 Août 2010 aux États-Unis.
Production: Studio Ghibli.
Budget: 22 000 000 $.
Box-office mondial: 68 673 565 $.

Difficile d'espérer ne pas décevoir le public et de réussir à s'imposer comme un vrai auteur sans avoir besoin d'être comparé à son père quand on s'appelle Gorō Miyazaki. Fils du maître de la japanimation, le réalisateur tente avec cette adaptation du livre Les Contes de Terremer de signer une grande fresque dans la veine de ce que son paternel a pu proposer par le passé.
Très prometteur dans sa première heure, Les Contes de Terremer semble s'inscrire dans la lignée d'un Princesse Mononoké en présentant un univers fantastique vaste et des héros semblant être écrits avec la même complexité que ceux d'Hayao Miyazaki.
Le récit tombe malheureusement complètement à plat dans sa deuxième partie nous menant à une lutte floue entre le bien et le mal et ne livrant que des réponses décevantes sur les dilemmes de nos personnages. Gorō Miyazaki perd toute son imagination (en plus de reprendre des design tirés des films de son père) et ne se limite qu'à deux décors vides et plats comme le monde.
Sans être totalement mauvais, Les Contes de Terremer ne vaut le coup d'oeil que pour sa promesse mais n'amène que de la déception, faute à une histoire mal écrite.

5/10

Annotation :

Sorti le 21 Septembre 2010 aux États-Unis.
Production: DisneyToon Studios.
Budget: 30 000 000 $.
Box-office mondial: 65 000 000 $.

AVIS:

Clochette se vend bien... mais pas ses copines pourtant au nombre de 5. Il y a du choix mais ça n'attire personne, pas même les enfants. Quoi de mieux alors que de consacrer un nouveau film à leur esprit d'équipe?
Malheureusement, il aurait fallu une écriture un peu plus travaillé pour que ça passe car cette troisième aventure est, il faut bien le dire, assez ennuyante.
Mettant pourtant au coeur du récit une amitié inédite entre Clochette et Lizzy, une petite fille humaine, Clochette et l'Expédition Féerique n'a plus la même magie que dans les précédents films, l'action se passant uniquement dans le monde humain. Les clichés se suivent les un après les autres et malgré quelques moments sincères, on n'arrive jamais à être intéressé parce que qui se passe. Premier faux pas de la franchise.

4/10

Annotation :

Sorti le 8 Octobre 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 35 000 000 $.
Box-office mondial: 60 200 000 $.

AVIS:

Dernier film sportif de la boîte aux grandes oreilles avant l'arrivée d'Alan Horn qui relancera le genre, Secretariat se repose sur une structure narrative assez classique qui, si elle ne révolutionne pas le genre, continue d'être aussi efficace.
Réalisé par Randall Wallace (L'Homme au Masque de Fer), ce petit Disney Live tire sa force d'une interprète en particulier, Diane Lane, excellente dans son rôle de mère en foyer tentant de se faire une place dans un milieu dominé par la gente masculine. Son duo avec John Malkovich (qui est là juste pour faire du John Malkovich mais encore une fois, c'est assez drôle) marche également bien.
Mais là où Secretariat pêche, c'est dans son contexte historique qui n'est pas assez exploité et qui reste trop en surface. De plus, la vie privée de l'héroïne est trop laissée de côté pour davantage se centrer sur son incursion dans le domaine sportif.
Néanmoins, on ne s'ennuie pas, l'histoire est plutôt bien racontée et tient bien la route.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 19 Octobre 2010 aux États-Unis.
Production: Disneynature.
Budget: 2 800 000 $.
Box-office mondial: 1 744 143 $.

AVIS:

Bien qu'il ne soit sorti qu'en 2010 chez les américains, Les Ailes Pourpres: Le Mystère des Flamants est la première production officielle sortie sous le label de Disneynature.
Le sujet effleure un thème peu connu et repris: La vie des flamants nains au Lac Natron au nord de la Tanzanie, leur principal lieu de reproduction.
Le spectateur suit donc avec cette première expérience de Disneynature la naissance, la survie et la mort des flamants sur une certaine période.
Le film fait du bien par son approche assez originale et ses images très belles accompagnées d'une musique marquante jouée par The Cinematic Orchestra mais demeure pour le moment le documentaire le moins passionnant du label à cause de ses trop nombreuses longueurs et d'une deuxième partie où on finit par décrocher.
Néanmoins, il est à découvrir pour ses qualités.

6,5/10

Annotation :

Sorti le 24 Novembre 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Animation Studios.
Budget: 260 000 000 $.
Box-office mondial: 591 800 000 $.

AVIS:

Assez marrant que les Studios Disney aient pensé à sortir Waking Sleeping Beauty la même année que Raiponce, comme s'ils voulaient mettre en condition les spectateurs avant que n'arrive sur les écrans ce magnifique Classique.
Car ne nous mentons pas, Raiponce est fantastique. Peut-être le meilleur film d'animation Disney que nous avons eu depuis Le Bossu De Notre-Dame.
Marquant officiellement et pour de bon le retour du studio dans la course vers le succès face à Pixar, Raiponce est un conte de fée rempli de magie et d'amour comme nous n'en avions plus vu depuis longtemps.
Grâce à un style d'animation tout frais et désormais propre aux Walt Disney Animation Studios, une superbe histoire et des personnages extrêmement attachants, il est impossible de bouder son plaisir devant ce magnifique film.

9,5/10

Annotation :

Sorti le 17 Décembre 2010 aux États-Unis.
Production: Walt Disney Pictures.
Budget: 170 000 000 $.
Box-office mondial: 400 100 000 $.

AVIS:

28 ans après le premier Tron, sort au cinéma sa suite toujours produite par Walt Disney Pictures mais dans un esprit différent et pourtant tout aussi intéressant.
Loin des productions à gros budget relançant les vieux films cultes des années 80's, Tron: Legacy se voit aussi bien comme une suite que comme un reboot dans sa production design époustouflante d'un côté totalement neuve mais d'un autre côté gardant une patte proche du premier film.
Artistiquement parlant, Tron: L'Héritage est éblouissant. Joseph Kosinski crée un tout nouveau univers plus froid et plus dangereux que pouvait l'être celui du premier volet. Sensation renforcée par la bande-originale des frenchies Daft Punk qui surprend par sa très grande qualité et surtout sa variété sonore.
Alors bien sûr, l'histoire reste assez floue et les acteurs assez figés pour la plupart mais j'ai totalement adhéré à la vision de ce renouveau artistique que nous a propose Kosinski.
Croisons les doigts pour une suite!

8,5/10