Cover Alfred Hitchcock... et moi

Alfred Hitchcock... et moi

Alfred Hitchcock est né en 1899 à Londres, dans une famille de la classe moyenne. Il commence à s'intéresser au cinéma dans les années 1915 et y fait ses premiers pas dans les années 1920. Il commencera comme dessinateur - où il se révèle très doué - avant de passer progressivement à l'écriture et ...

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17 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a environ 7 ans

Les Oiseaux
7.5
1.

Les Oiseaux (1963)

The Birds

1 h 59 min. Sortie : 6 septembre 1963 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Je crois que c’est le film le plus impressionnant que j’ai réalisé", déclara Alfred Hitchcock en parlant des « Oiseaux », qu’il sortit en 1963, après une décennie 1950 éclatante. Chef d’œuvre ultime du cinéma d’angoisse, dernier film de la période la plus prolifique du maître, « Les Oiseaux » est un film d’un rare génie, où tous les éléments s’emboitent à merveille au service d’une histoire d’une simplicité affolante et d’une atmosphère proprement fantastique. Il y a la question du pourquoi : pourquoi diable d’innocents volatiles se font l’avatar de l’apocalypse ? Qu’a donc fait Mélanie Daniels dans cette fontaine romaine pour mériter cela ? Au final, peu importe le pourquoi. Seul compte le plaisir toujours identique qu’il y a à revoir ce film parfait.

Fenêtre sur cour
8.1
2.

Fenêtre sur cour (1954)

Rear Window

1 h 52 min. Sortie : 1 avril 1955 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

L’année 1954 est l’année Hitchcock, de la même manière que 1957 sera l’année Bergman. Grace Kelly devient la plus flamboyante des blondes Hitchcockiennes, et le cinéaste s’adjoint pour la deuxième fois la collaboration de James Stewart pour réaliser l’un de ses plus grands films. « Fenêtre sur cour », c’est l’histoire d’un journaliste immobilisé dans son fauteuil roulant, qui épie ses voisins à l’aide de son téléobjectif. Ce qui constitue d’abord une plaisanterie innocente et délicieuse – qui n’a jamais rêvé de connaître tout de la vie de ses voisins ? – prend bien vite un aspect plus tortueux, plus psychologique, alors que la tension monte. Huis-clos efficace et ironique, « Fenêtre sur cour » est l’un des films les plus légers et réussis du maître.

Le crime était presque parfait
7.9
3.

Le crime était presque parfait (1954)

Dial M for Murder

1 h 45 min. Sortie : 2 février 1955 (France). Policier, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Premier film de la grande cuvée 54, « Le Crime était presque parfait » est un polar avec Ray Milland et Grace Kelly. Le postulat de départ est d’une banalité confondante : un homme trompé veut se venger en tuant sa femme. Fort heureusement, les choses se compliquent passablement, pour notre plus grand bonheur. Quasi huis-clos policier, « Le Crime était presque parfait » repose sur l’affrontement entre deux acteurs, Ray Milland et John Williams, dans une formidable bataille d’intellect aux enjeux dramatiques. À la différence d’un polar classique, le spectateur sait tout : l’on se demande donc qui va l’emporter. L’ingénieux et redoutable Ray Milland est à son meilleur dans ce film, l’un des plus jubilatoires d’Hitchcock.

La Mort aux trousses
8
4.

La Mort aux trousses (1959)

North by Northwest

2 h 16 min. Sortie : 21 octobre 1959 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

« La Mort aux trousses » est peut-être le film le plus farfelu dirigé par Alfred Hitchcock. C’est un film d’aventure, qui se pique d’espionnage, tout en amenant le pauvre Cary Grant à vivre les péripéties les plus rocambolesques pour les beaux yeux d’une blonde. Film à la fois très abouti techniquement, très léger et très incisif, il constitue l’un des ultimes legs d’Hitchcock au cinéma de divertissement. Il n’y a pas un temps mort dans ce « North by Northwest », où l’on voyage en auto, en train, en avion, où l’on traverse les Etats-Unis, où l’on échange des tirs, où l’on traite avec une cohorte d’agents secrets. Evidemment, un tel festival ne pouvait avoir d’autre fin qu’une conclusion aussi épique.

Psychose
8.3
5.

Psychose (1960)

Psycho

1 h 49 min. Sortie : 2 novembre 1960 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Aujourd’hui, « Psychose » est sans doute le film le plus connu d’Alfred Hitchcock. Le Bates Motel est rentré dans la légende, Anthony Perkins n’a jamais réussi à s’extirper de son rôle, et l’attirance tragique de Janet Leigh pour les motels interlopes est proverbiale. Il incarne, plus que toute autre réalisation d’Hitchcock, son goût pour la terreur et le suspense. Le film frappe par l’atmosphère qu’il arrive à proposer et par les thématiques très osées qu’il aborde. Le meurtre, bien sûr, dépeint de façon très crue (aux significations symboliques multiples), mais aussi les mœurs très dissolues (un petit coup entre midi et deux). C’est assurément l’un des monuments du genre, et une étape incontournable de la filmographie d’Hitchcock.

Une femme disparaît
7.5
6.

Une femme disparaît (1938)

The Lady Vanishes

1 h 36 min. Sortie : 26 mars 1952 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le "maître du suspense" s’est régulièrement attaqué à des histoires d’espionnage au cours de sa carrière. Celles-ci lui permettent de dissimuler ses vraies intentions, à savoir développer une atmosphère anxiogène ou tendue, derrière des intrigues alambiquées. Souvent, ce sont aussi des films assez légers. « Une femme disparaît », l’un de ses derniers films britanniques, appartient à cette catégorie. Dans un délicieux huis-clos de train, l’on cherche à élucider la mystérieuse disparition de la vieille Miss Froy… Les personnages sont savoureux – en particulier, un duo très british excellent – et l’histoire, de plus en plus absurde, est menée de main de maître. Très certainement l’une des comédies les plus réussies d’Hitchcock.

Soupçons
7.1
7.

Soupçons (1941)

Suspicion

1 h 39 min. Sortie : 28 mai 1946 (France). Thriller, Romance

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dès l’époque muette, le film de mariage constitue une sorte de "sous-genre" qui donnera quelques pépites mémorables. Evidemment, pour lui donner de l’intérêt, il s’agit de semer la discorde entre les tourtereaux d’une manière ou d’une autre. « Soupçons » réunit Cary Grant et Joan Fontaine pour un duel au sommet. La bien trop jolie Joan tombe vite sous le charme du très volubile Cary, mais, forte de son imagination débordante, et bien aidée par les mensonges à répétition de son mari, se met à envisager les hypothèses les plus folles. Hitchcock joue avec brio sur le non-dit et maintient le suspense jusqu’au bout : « Soupçons » est un film de mariage original et jubilatoire porté par d’excellents acteurs.

Rebecca
7.6
8.

Rebecca (1940)

2 h 10 min. Sortie : 22 mai 1947 (France). Drame, Romance, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

« Rebecca » marque une étape importante dans la carrière du cinéaste : amené à Hollywood pour David O. Selznick, il réalise son premier film américain… en Angleterre. Alfred Hitchcock adapte un roman de Daphne du Maurier : Maxim de Winter, un riche veuf se remarie avec une jeune demoiselle qui vient vivre dans son immense château. Malheureusement, la mystérieuse gouvernante de la demeure ne goûte que très peu la nouvelle Mrs de Winter. Totalement dénué de l’humour qui caractérise une bonne partie de l’œuvre d’Hitchcock, « Rebecca » est un thriller d’ambiance et de psychologie, qui peut préfigurer des films comme « Psychose ». Le film est efficace, et se distingue par la puissance de l’atmosphère qu’il dégage.

L'Inconnu du Nord-Express
7.7
9.

L'Inconnu du Nord-Express (1951)

Strangers on a Train

1 h 41 min. Sortie : 9 janvier 1952 (France). Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Un indiscret et un champion de tennis se rencontrent dans un train. Le sportif poli écoute les babillages incessants de son interlocuteur, qui deviennent bientôt parfaitement gênants. Avec une aisance confondante, l’inconnu se met à parler meurtre et affaires : le crime parfait est celui qui n’a aucun mobile. Partant de ce constat, Hitchcock élabore une histoire tout à fait immorale où l’on se propose d’éliminer la personne qui gêne l’autre (un échange de bons procédés, au final). Ce scénario intriguant, adapté d’un roman est la base d’un film prenant et passionnant. Le spectateur, omniscient, est un témoin complice, tenu en haleine jusqu’à la fin ; non pas par le mystère du meurtre, mais par la seule question qui importe : qui va s’en tirer, et comment ?

Les Enchaînés
7.8
10.

Les Enchaînés (1946)

Notorious

1 h 41 min. Sortie : 19 mars 1948 (France). Drame, Romance, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Il y a parfois des acteurs, ou des actrices, pour qui on éprouve une aversion assez inexplicable, viscérale. C’est mon cas envers Ingrid Bergman, dont j’ai du mal à supporter le jeu rigide et souvent larmoyant. Alors, la voir en tête d’affiche de « Notorious » m’a un poil rebuté à me lancer. Le film, une histoire d’espionnage post seconde guerre mondiale, est néanmoins très intéressant. Très bien conçu et très intelligent, il met Ingrid Bergman dans le rôle d’une espionne amateur qui infiltre un groupe de dangereux nazis. Bergman est presque supportable, ce qui est assez rare pour être souligné ! Son duo avec Cary Grant fonctionne bien – malgré son malaise à lui – et le film est de qualité.

L'Ombre d'un doute
7.4
11.

L'Ombre d'un doute (1943)

Shadow of a Doubt

1 h 48 min. Sortie : 26 septembre 1945 (France). Thriller, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

« L’Ombre d’un doute » commence de manière assez déroutante ; on y voit un personnage, évidemment torturé et probablement très sombre, disparaître… pour mieux rejoindre une petite famille d’américains moyens, dont il est l’oncle prodigue et adoré. Par tous, en particulier par sa nièce, nommée après lui, tête pensante de la famille. Mais, notre homme est pourchassé inlassablement par les forces de l’ordre, et même ses proches se mettent à suspecter quelque bizarrerie. Le film est un grand thriller d’ambiance, reposant sur l’affrontement, psychologique, entre cet oncle brutal aux manières policées et son adorable nièce. Si l’on excepte un personnage affreux (le policier), le film est très réussi, reposant avec succès sur les mignonnes épaules de la jolie Teresa Wright.

Les 39 Marches
7.4
12.

Les 39 Marches (1935)

The 39 Steps

1 h 21 min. Sortie : 30 octobre 1935 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les « Trente-neuf marches » est peut-être le plus grand film de menottes jamais réalisé. Délicieuse comédie d’espionnage situé dans les magnifiques décors de l’Ecosse rurale, elle contient déjà tous les éléments caractéristiques du style Hitchcock. Dans la veine d’un Cary Grant vingt-cinq ans plus tard, Robert Donat est une marionnette ballotée de toutes parts dans une affaire complexe qu’il ne comprend pas bien. Heureusement, l’heureux homme pourra compter sur l’intervention opportune d’une jolie blonde qui lui ôtera ses soucis. Quelques scènes sont très réussies, mais le film demeure malgré tout assez inégal, souffrant par exemple d’une conclusion un peu rapide. Cela reste un agréable et efficace thriller d’espionnage, qui a influencé « L’Affaire Francis Blake », un excellent Blake et Mortimer.

Joies matrimoniales
5.8
13.

Joies matrimoniales (1941)

Mr. & Mrs. Smith

1 h 35 min. Sortie : 27 octobre 1944 (France). Comédie romantique

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il ne faudrait pas que son caractère homonyme avec un très célèbre blockbuster briseur de couples (pas tout à fait désagréable au demeurant…) ou sa relative confidentialité découragent les intéressés à découvrir ce film. Il s’agit de la seule comédie screwball dirigée par Hitchcock, à la demande de son actrice principale, la grande Carole Lombard. À la suite d’une erreur administrative, un homme et une femme au mariage… spécial apprennent que celui-ci n’est pas valide. La circonstance est suffisante pour rendre furieuse Mme Smith, que son époux n’a de cesse de reconquérir. C’est une comédie très drôle, qui souffre parfois de soucis de rythme, mais impeccablement portée par Carole Lombard et Robert Montgomery, qui sont tous deux excellents dans leurs rôles.

La Main au collet
6.9
14.

La Main au collet (1955)

To Catch a Thief

1 h 46 min. Sortie : 23 décembre 1955 (France). Romance, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

Direction les palaces de la côte d’Azur pour « To Catch a Thief », le troisième film d’Hitchcock avec la belle Grace Kelly, qui partage ici l’écran avec Cary Grant. Ce dernier y joue John Robie, ancien cambrioleur de haut vol repenti, qui doit reprendre du service pour identifier un voleur qui opère actuellement dans les hôtels de luxe de la région avec une technique singulièrement identique à la sienne… Le film, qui suit la trame, finalement assez classique, d’une enquête, vaut surtout pour ses paysages façon carte postale et pour les décolletés affriolants de la sculpturale Grace. Le film souffre en effet d’un rythme un peu pataud et d’une conclusion sans réel intérêt. Dommage, au vu de son potentiel !

Sueurs froides
8.1
15.

Sueurs froides (1958)

Vertigo

2 h 08 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Romance, Thriller, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« Vertigo », c’est LE gros morceau. Considéré comme l’un des plus importants films de l’histoire du cinéma, cette œuvre de 1958 d’Hitchcock prend régulièrement la tête des divers classements de films publiés par des sources variées. « Vertigo » est, en effet, probablement l’un des films les plus aboutis du maître, qui, à la fin des années 50, est à l’apogée de sa carrière. Hitchcock offre à James Stewart l’un des rôles les plus tortueux de sa carrière, et fait connaître la belle Kim Novak (dans le temps, cette femme ressemblait à quelque chose, c’est triste). J’ai toujours eu un peu de mal avec « Vertigo », peut-être trop complexe ou alambiqué pour mon goût. Il fait partie de ces films que je dois revoir.

Le Faux coupable
7.1
16.

Le Faux coupable (1956)

The Wrong Man

1 h 45 min. Sortie : 1 mai 1957 (France). Drame, Policier, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 6/10.

Annotation :

Henry Fonda, c’est l’archétype du loser sans lustre aucun, alors ça ne fait aucun doute de le voir dans le genre de rôle qu’il interprète dans « Le Faux Coupable », un film au titre bien trop éloquent. En préambule, Hitchcock lui-même intervient pour nous prévenir qu’il s’agit d’une histoire vraie : celle d’un innocent musicien, bon père de famille, pris à tort pour un cambrioleur avec lequel il partage une ressemblance physique frappante. Le film vaut surtout pour ses péripéties presque documentaires : enquête policière, confrontation avec les témoins, sessions au tribunal… le reste étant un peu raté. Il souffre en outre de quelques longueurs, d’une performance de "folie" excessive et pénible, et d’un manque de vrais acteurs charismatiques.

L'Homme qui en savait trop
6.6
17.

L'Homme qui en savait trop (1934)

The Man Who Knew Too Much

1 h 15 min. Sortie : 1 mars 1935 (France). Policier

Film de Alfred Hitchcock

Aramis a mis 6/10.

Annotation :

En 1934, Hitchcock réalise sa première version du film d’espionnage « L’Homme qui en savait trop ». Un homme, témoin involontaire d’une affaire d’espionnage et de trahison, fait face à des criminels qui kidnappent sa fille pour s’assurer de son silence. Sans grand génie, ni beaucoup d’originalité, les péripéties se succèdent – assez rapidement, par ailleurs – jusqu’au final. Une œuvre assez bancale, qu’Hitchcock refera d’ailleurs en 1956. Le seul à véritablement tirer son épingle du jeu est le grand Peter Lorre, qui, après « M le Maudit », sera pratiquement condamné à ne jouer que des rôles de méchants. Personnellement, ça me va très bien.

Aramis

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