" Au delà de cette limite, vous entrez en territoire inconnu"

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Le titre avait pourtant prévenu ...
On va dire que ce film m'a totalement traumatisé déjà comme ça c'est fait, on n'en parle plus...
Alors, la "fameuse" scène étant celle où Maïwenn débarque chez son père avec une poupée qu'elle a prélablement achetée et "transformée" pour qu'elle lui ressemble à peu près. Dans un état de transe, où elle n'est même plus elle même, elle se met à frapper la poupée de toutes ses forces, répétant les mots de son père jadis qui lui reste totalement impassible et ose même continuer à nier les faits .... Je ne saurais vous dire ce que cette scène a provoqué (je me pose d'ailleurs la question, pour tout ce film, du statut de ce qui est montré, très "voyeuriste" voire malsain)

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Voilà, je me suis posée la question pour tout le film. Je sais TOUS les films d'Haneke mettent mal à l'aise mais, pour moi, ça ne va jamais aussi loin (parce que ça ne touche jamais à la maladie, thème très "dur" à aborder) : je pense que toutes les scènes où Riva hurle "mal mal mal" sont vraiment de "trop" et puis, il y a la scène de l'oreiller : là, je ne sais pas vous mais ... Un film dont les prix sont dus surement aux interprètes mais pas du tout à la force du film qui joue sur la déchéance: Haneke a fait beaucoup mieux, beaucoup plus "subtil" je pense aussi !!

(on peut aussi penser à "Funny Games" et "La pianiste" au moins... Mais je n'ai pas vu le premier)

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Bon, là je ne peux pas dire ... C'est, c'est, c'EST : pourquoi n'avoir pas réalisé un documentaire ? Ce qu'elle demande à ses actrices ce n'est plus du cinéma (il n'y a qu'a voir à quel point Juliette Binoche est ridicule). Mais la scène qui restera la pire scène pour moi, celle qui va trop loin, c''est la scène du jeu sexuel d'un des clients avec la bouteille et Anaïs Demoustier... Je crois que je ne vous en dit pas plus...

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les scènes de la soeur handicapé qui rampe sur le sol, toutes les scènes d’engueulades (en même temps très fortes), enfin le "trop" du drame qui envahi la famille (ça en devient presque de la surenchère malsaine)

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je sais plus si c'est dans le premier volet mais il me semble bien que oui. Bon, la question de la violence se pose fortement pour ce film mais ce qui m'a "choqué" est la scène du viol, en plus elle revient dans presque tous les volets ensuite, jusqu'à la fin... En tout cas, la première fois qu'elle est filmée, même si on s'éloigne ensuite pour n'entendre que les cris, c'est violent psychologiquement ... (surtout parce qu'elle se "venge" ensuite très explicitement face caméra...)

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Ce film est clairement malsain, complètement et je comprends jamais vraiment (je ne comprendrais certainement jamais) le pourquoi du comment il existe. M'enfin... Pour résumer ce film, cet "amour", il ne nous reste qu'à citer Elena elle-même qui cite le passage d'un livre "l'amour après tout n'est qu'une curiosité supérieure..." Et c'est ça qui nous amène vers ce film et nous fait rester jusqu'au bout, notre curiosité, peut-être un peu malsaine d'ailleurs "un appétit de l'inconnu qui nous pousse dans l'orage...".

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Bon, ce film est absolument terrible: déjà parce qu'il est trop long et fastidieux et parce qu'il ressemble vaguement à un "petite maison dans la prairie" version maléfique ... Trop, c'est trop (même si le sujet est nécessaire à traiter, ça ne justifie pas tout !). Je vous invite à lire ma critique (trop longue elle aussi comme quoi haha) qui est plus nuancée ..

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avait-on vraiment besoin de voir le foetus mort ?

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A juger si la scène inaugurale de ce film, à savoir ce viol filmé en quasi "temps réel" ne serait pas cette limite de l'irregardable poussée à son paroxysme ? Qui y'a-t-il vraiment derrière ces images ? Peut-on tout montrer ?

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Pour illustrer le choix de ce film ici, je vous donne la fin de la critique d'@Aurea, qui, à mes yeux, fait grandement sens: "Un film inclassable et malsain, à part certes, mais trop c'est trop, et entre sexe et mutilations de tous ordres on décroche, malgré les symboles et allégories dont l'histoire est truffée, confirmant avec lourdeur la misogynie sans bornes du réalisateur danois." pour la totalité de la dite critique, c'est ici : http://sens.sc/ZqvMm3

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voilà, j'ai maintenant quelques avis plus "poussés" pour ajouter ce film ici.
je vous livre déjà ce qu'en dis @emmanazoe "la caméra s'attarde vraiment longtemps sur la "scène choc" du film, c'est à la "limite".

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sur les conseils d'@emmanazoe

Et sur ces mots du réalisateur lui-même (source: allociné)
"Le modele de l'histoire est la tragedie classique de la vengeance, avec un accent mis sur les fonctions du corps humain: manger, boire, defequer, copuler, roter, vomir, se devetir, saigner... Le titre du film suggere son intrigue: une liste de quatre personnages formant l'eternel triangle amoureux avec le cuisinier dans le role de l'outsider. Le film s'articule autour du voleur, incarnation parfaite du mechant. Il ne possede aucune qualite."

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je trouve cette critique intéressante pour interroger le film donc en voici le lien : http://www.senscritique.com/film/Salo_ou_les_120_journees_de_Sodome/critique/8902423

ou encore ces mots de @Appeal dans sa critique "Alors, comment conseiller le film en vous rapportant qu'il n'est pas agréable? Peut-être parce qu'au final, le tour de force vient d'une étrange fascination, voir au-delà, qui nous guette..."

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pour le cinéma de ce réalisateur en général- que je ne connais pas du tout- (conseil de @emmanazoe, je cite "beaucoup de scènes de viols ou de séquestrations ")
j'ai son défenseur, ici : (c'est pas la critique de ce film mais ça peut toujours mettre en discussion le style du real) http://www.senscritique.com/film/Quand_l_embryon_part_braconner/critique/7036027

ça à l'air partagé en tout cas ...

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"Mais la question qui se pose c'est l'intérêt, presque malsain, de mettre en image un fait divers, de vouloir livrer l'inexplicable ...

Ici, heureusement, on ne cherche pas à expliquer, le drame se noue comme malgré lui et Muriel se retrouve seule face à sa folie, emmurée dans sa détresse comme déformée par l'enfantement, par la vie tout simplement. Chaque scène, chaque séquence se délitent lentement et se livrent comme les pages d'une histoire déjà écrite où le drame est inscrit dès la première scène.

Car, oui, on ne sort pas indemme de ce film mais on n'en sort pas non plus de la vie. Celle que le cinéma a toujours voulu transposer, sans forcément pouvoir l'expliquer, sans le chercher. C'est un cinéma qui dit l'impuissance des êtres, leur déchéance tout en restant pudique (la scène de la fin est une belle leçon de cinéma à mes yeux).

Un bilan mitigée donc, l'art puise certes dans la vie mais doit, à mon sens, la transformer pour ne pas se laisser dépassé par la réalité mais aussi l'impression d'un grand film par l'angoisse qu'il a su créer et surtout par la force de ses interprètes et de scènes qui restent de beaux moments de cinéma ..."

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J'ai du mal avec ce film... Je ne sais pas mais toutes les scènes où elles s'arrachent la peau sont troublants. Et puis, il y a des choses bien trop voyantes, de grosses ficelles. En tout cas la fêlure psychologique est d'une dureté assez forte.

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La secte, l'enfermement, la sexualité limite, les transes. J'ai aimé le film mais je sais aussi qu'il peut très vite sombrer dans le ridicule ...

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avec ce film, la question du malsain ne se pose même plus. On a le droit à tout ie crois, sans épargner les scènes d'une mère et d'un fils couchant ensemble ... Honoré a déjà été 10000000000000000 fois plus subtil !!

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la difficulté du film réside dans cette infime parcelle entre la décantation d'un désir et le malsain limite voyeurisme ...

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Ok, c'est un film sur un amour destructeur, un film capteur de réel brut, mais il y a aussi des gros plans un peu trop insistants

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La dernière scène qui fait basculer le film... C'est bien dommage

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de par l'addiction très "étudiée" de Brandon

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film très dur, très froid. Encore une fois un parcours sexuel très "étudié"...

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"Un film qui m'a dérangée, révulsée, fascinée aussi, tant par le sujet plus que troublant et son traitement : la pédophilie et les ravages qu'elle peut avoir sur l'enfant, consentant ou pas" Merci à @Aurea dont je cite la critique, à lire dans son intégralité ici : http://www.senscritique.com/film/Mysterious_Skin/critique/7322991