Cover Bilan de l'année - 1976

Liste de

64 films

créee il y a presque 5 ans · modifiée il y a presque 3 ans

Le Casanova de Fellini
7.2
1.

Le Casanova de Fellini (1976)

Il Casanova di Federico Fellini

2 h 34 min. Sortie : 2 mars 1977 (France). Comédie dramatique, Biopic

Film de Federico Fellini

KingRabbit a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Cf ma critique pour en savoir plus.
Même avis évidemment que sur ma critique, mais je comprends que cela puisse déconcerter. Il y a un côté décousu dans cette succession d'épisodes, presque de sketchs.

Taxi Driver
7.9
2.

Taxi Driver (1976)

1 h 53 min. Sortie : 2 juin 1976 (France). Drame, Policier

Film de Martin Scorsese

KingRabbit a mis 9/10.

Annotation :

Toujours un bonheur à voir évidemment; la musique d'Herrmann transforme complètement l'expérience (même si les scènes sans musique fonctionnent très bien - le rencard au café avec Cybill Shepherd notamment, et tous ces petits moments de malaise savoureux qui parsèment le film)

Affreux, sales et méchants
7.5
3.

Affreux, sales et méchants (1976)

Brutti, sporchi e cattivi

1 h 55 min. Sortie : 15 décembre 1976 (France). Comédie dramatique

Film de Ettore Scola

KingRabbit a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Encore plus de plaisir en le revoyant. Vraiment un film d'exception.
Avis inchangé par rapport à ma critique - je nuancerai ptêtre un truc, en connaissant le film la première partie devient encore moins superflue et encore plus prenante, je n'y ai ressenti aucun ennui, au contraire je voulais même qu'on rentre encore plus dans le détail du bidonville, et de l'étude de ses caractères.

1900
7.6
4.

1900 (1976)

Novecento

5 h 25 min. Sortie : 1 septembre 1976 (France). Drame, Historique

Film de Bernardo Bertolucci

KingRabbit a mis 8/10.

Annotation :

bon ben en fait c'est vachement cool au revisionnage. Grosse claque, quelle ambition...
Bertolucci le roi des projets casse-gueule comme pas permis... On frise régulièrement le nanar et l'hystérie, et pourtant c'est d'une classe folle de bout en bout, avec un sacré souffle.
Puis cette photo incroyable de Storaro... Ces plans ultra chiadés. Ce casting (même Dominique Sanda qui joue comme un casserole me fait taper des barres), Donald Sutherland dans un rôle de dingue (rarement un acteur aura été à ce point en roue libre)...
Bref un projet dingue et passionnant.

Carrie au bal du diable
7.3
5.

Carrie au bal du diable (1976)

Carrie

1 h 38 min. Sortie : 22 avril 1977 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Fantastique

Film de Brian De Palma

KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voilà un film qui ne vieillira jamais, malgré les costumes kitsch, les coiffures improbables, le campus universitaire 70's, les ballades sentimentales, Tommy Ross le super quaterback qui les tombe toutes...
Un sommet du film de genre, avec des basculements impressionnants dans des ambiances radicalement opposés jusqu'au final de dingue.
Ca commence comme un bal de promotion insouciant (mais avec quelques motifs d'inquiétudes), pour finir dans un jeu de massacre hallucinant, et une Sissy Spacek complètement possédée.

Et ce que j'aime beaucoup c'est que malgré les figures apparemment caricaturales (la mère psychotique intégriste, les chipies imblairables et venimeuses, le playboy du lycée), ben les choses sont en réalité beaucoup plus nuancées et subtiles. Pas franchement de manichéisme dans le film, et les personnages hostiles à Carrie finissent par être de son côté / à l'inverse les personnages qui la soutenaient (comme la prof par exemple) finissent par se révéler assez médiocres.

Harlan County U.S.A.
8.1
6.

Harlan County U.S.A. (1976)

1 h 43 min. Sortie : 23 janvier 1977 (États-Unis). Société

Documentaire de Barbara Kopple

KingRabbit a mis 8/10.

Annotation :

Extrêmement puissant ce type de docu, sans voix-off ni récit didactique. On suit le fil des événements en étant intégralement plongé dans un quasi film de fiction (mais avec la force du réel), qu'on pourrait s'enchaîner avec un petit "blue collar" ou un "norma rae", dans le milieu du syndicalisme ouvrier, avec ses combines, ses côtés mafieux, sa violence, et ses gros coups de stress.

Missouri Breaks
6.8
7.

Missouri Breaks (1976)

The Missouri Breaks

2 h 06 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Western, Drame

Film de Arthur Penn

KingRabbit a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vraiment un grand plaisir à la redécouverte. Un western tellement à part, avec son faux rythme, Nicholson qui décide un temps d'abandonner la vie de bandit pour devenir un modeste paysan (A ce sujet, presque une ode malickienne à la nature), et qui joue étonnamment sobre, le contraste parfait de Brando en roue libre et dans une composition monumentale pré-Chigurh dans no country for old men.
Les aspects glauques, sombres, étranges contrebalancés par un humour lunaire.
Et la maîtrise absolue d'Arthur Penn, décidément un réalisateur d'exception.
J'aime beaucoup les aspects secondaires du film, l'histoire d'amour et le jeu de séduction étrange qui s'opère avec une actrice (Kathleen Lloyd) que je ne connaissais pas mais qui est excellente.

Le Dernier Nabab
6.9
8.

Le Dernier Nabab (1976)

The Last Tycoon

2 h 03 min. Sortie : 13 avril 1977 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dernier film vu avec mon père, dernier adieu :
https://www.senscritique.com/film/Le_Dernier_Nabab/critique/219910665

Mikey et Nicky
7.1
9.

Mikey et Nicky (1976)

Mikey and Nicky

1 h 46 min. Sortie : 29 avril 1987 (France). Drame, Gangster

Film de Elaine May

KingRabbit a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Quelle superbe surprise ! J'appréhendais pourtant un max. J'ai pour habitude de détester le cinéma de Cassavetes et son cinéma de l'errance bavarde et moribonde (à quelques exceptions près, puisque j'avais trouvé le bookmaker chinois assez cool), j'adhère pas du tout au duo avec Falk... Et ben je m'attendais pas à me passionner pour ces déambulations nocturnes imprévisibles complètement folles (un peu à la After Hours) entre deux potes, où l'humour et la tragédie s'alternent brillamment.

Malgré le côté bon enfant, il y a une tension permanente du fait du non-dit (en gros l'un des deux trahit l'autre pour le vendre au tueur de la mafia tout en l'accompagnant dans ses pérégrinations - superbe performance as usual de Ned Beatty dans un contre-emploi étonnant et dans un rôle peu commun de tueur/quasi prestataire uber complètement précarisé et en galère économique, même les tueurs subissent la crise).

Un film sur l'amitié, sur l'enfance et ses souvenirs douloureux, sur la vie de couple, sur les trahisons, et surtout un vrai polar avec tout ce que ça implique de tension et de suspense (la séquence finale est déchirante).
Cf ma critique pour en savoir plus

Les Hommes du président
7.4
10.

Les Hommes du président (1976)

All the President's Men

2 h 18 min. Sortie : 22 septembre 1976 (France). Thriller, Historique

Film de Alan J. Pakula

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Ce qui m'a beaucoup plu c'est la grande beauté visuelle. Surtout les séquences nocturnes dans le parking, avec des rayons de lumière bleue. Ca créé instantanément une ambiance à la fois tamisée, et angoissante du plus bel effet.
Ca namedrop à tout va, à un moment donné on est tenté de lâcher du lest et de ne plus s'accrocher à des enjeux qui nous dépassent de loin (les interactions entre les différents organes corrupteurs sont tellement riches et complexes qu'on ne sait plus qui est qui, qui fait quoi, il n'est pas utile de s'emmerder à vouloir tout comprendre puisque le fond de l'affaire est somme toute assez basique). Film dossier vraiment classe. En fait "Pentagon Papers" de Spielberg était son préquel.

Je demande la parole
11.

Je demande la parole (1976)

Prochou slova

2 h 25 min. Sortie : 29 novembre 1976 (Union Soviétique). Comédie dramatique

Film de Gleb Panfilov

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Toujours passionnant le cinéma de Panfilov, ici avec un film quasi documentaire où l'on prend le temps de suivre les efforts d'une femme pour trouver sa place en tant que maire idéaliste fraîchement élue d'une ville de seconde zone.

Très intéressant de découvrir la réalité des rouages administratifs de l'intérieur (rien que la mise en situation d'un bureau assez sinistre), avec mine de rien une ambiance dépressive (mais pas totalement on plus) qui se dévoile peu à peu, un ton subtilement critique - le désenchantement, l'administration publique kafkaïenne désespérante, les passe-droit, les malfaçons, le manque de logements salubres, la censure des artistes et la question de leur rôle dans la société, la misogynie.

Mais tout ça n'intervient que par toutes petites touches et n'est jamais asséné lourdement.

Gros travail sur le son enveloppant, presque de la musique concrète qui donne un aspect irréel aux images grisâtres, plans séquences où les prestations des comédiens, Tchourikova en tête, sont formidables et profondément incarnées. Et à côté de ça, on a des échappées poétiques, des séquences familiales touchantes ou humoristiques.

Et une représentation étonnante de la Russie, mouvante, paradoxale, où les influences occidentales sont de plus en plus perceptibles (notamment via la présence régulière des Beatles).

Transamerica Express
6.6
12.

Transamerica Express (1976)

Silver Streak

1 h 54 min. Sortie : 24 août 1977 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Arthur Hiller

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dernier gros kiff vu avec mon père.
Un film constamment surprenant, dans son déroulement notamment (du huis clos dans le train à la hitchcock, aux apartés en dehors quand les personnages sont éjectés en dehors et obligés d'y retourner d'une manière ou d'une autre).

Film étonnant qui joue sur une tonne de registres à la fois. Comédie farfelue, suspense hitchcockien façon "une femme disparaît", ambiance frères coen, Gene Wilder pas complètement surexcité qui se prend limite pour un héros badass à la steve mcqueen et qui fait des cascades sur le toit du train et enchaîne les gunfights.

Ca pourrait être un ancêtre de Speed mixé à la sauce d'action/aventure à la spielberg/Landis (des points communs avec blues brothers) + une pincée de screwball comedy. j'y ai même vu une citation à Rabbi Jacob (pour une des scènes les plus faiblardes cela dit).

Très intéressante petite pépite.

Network - Main basse sur la TV
7.7
13.

Network - Main basse sur la TV (1976)

Network

2 h 01 min. Sortie : 16 mars 1977 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

KingRabbit a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Bon film, mais un petit peu pépère malgré tout, et la love story Holden/Dunaway est pas forcément fameuse. J'en reste en tout cas exactement à ce que j'avais déjà pu dire dans ma critique.
Cf ma critique pour en savoir plus.

Buffalo Bill et les Indiens
6.3
14.

Buffalo Bill et les Indiens (1976)

Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson

2 h 03 min. Sortie : 24 septembre 1976 (France). Comédie, Western

Film de Robert Altman

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Une des meilleures expériences de démystification d'Altman. Derrière la simplicité apparente, y a beaucoup de sophistication. J'aime beaucoup les basculements très subtils du réalisme très concret, très matériel qui détruit un peu le mythe (le spectacle, son organisation terre-à-terre, les personnages très humains dans leurs failles), vers des scènes quasi fantastiques et oniriques (le départ de Lancaster à cheval qui disparaît dans le noir "See you in hell Bill !" - Absolument superbe).

Tout est déjà dit sur la société du spectacle, hollywood ses contradictions, où le spectaculaire se mêle constamment à la ringardise, et l'histoire de l'Amérique, la création de ses légendes, et le conflit permanent avec le réel (quelques scènes géniales, en particulier la confrontation entre le président des USA - je ne répéterai est suffisamment à quel point Pat McCormick est génialement drôle, et Sitting Bull).
Un film passionnant, à la hauteur des autres grands films très ambitieux d'Altman.

Les Tziganes montent au ciel
6.8
15.

Les Tziganes montent au ciel (1976)

Tabor oukhodit v liebo

1 h 40 min. Sortie : 5 avril 1976 (Union Soviétique). Comédie dramatique

Film de Emil Loteanu

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le cinéma russe des années 70 est vraiment passionnant. Enorme style ici, on passe de la comédie musicale au western débridé dans des steppes incroyablement cinégéniques, avec un rythme et une ambiance qui déconcertent constamment. Esthétiquement superbe, montage original, bref une vraie expérience.
Encore une B.O. remarquable dénichée :
https://www.youtube.com/watch?v=7Tivt73a-X0

Meurtre d'un bookmaker chinois
7.2
16.

Meurtre d'un bookmaker chinois (1976)

The Killing of a Chinese Bookie

2 h 15 min. Sortie : 15 février 1976 (États-Unis). Drame

Film de John Cassavetes

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Premier Cassavetes que j'apprécie.
Un polar noir simple et sans bavure.
Et ultra réaliste, terre-à-terre, avec des personnages un peu minables qui galèrent comme pas possible (Ben Gazzara est parfait dans ce registre).
Vachement précurseur dans le genre (on est quand même 20 ans avant pulp fiction).
La tension monte vraiment pas mal, le jeu assez magnifiques sur les éclairages et les spots qui viennent éblouir les plans, assez brillant et étonnant de la part d'un des réals les plus casse burnes du siècle dernier.

Complot de famille
6.5
17.

Complot de famille (1976)

Family Plot

2 h. Sortie : 21 juillet 1976 (France). Comédie, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Un Hitchcock très sympathique avec Bruce Dern et Barbara Harris en couple d'escros loser qui font vraiment bien le taff.
Une ambiance à la Spielberg qui doit sûrement beaucoup à la super BO de John Williams

Next Stop, Greenwich Village
7.1
18.

Next Stop, Greenwich Village (1976)

1 h 42 min. Sortie : 4 février 1976 (États-Unis). Comédie dramatique

Film de Paul Mazursky

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Toujours très intéressant et subtil le cinéma de Mazursky. La photo est franchement superbe de bout en bout, et l'ensemble est assez classieux. Shelley Winters livre comme souvent une performance de haut vol en maman poule hystérique.
Et le parcours de l'apprenti acteur qui cherche à se trouver une place dans un univers un peu fou est touchant quand on découvre que le comédien est mort très peu de temps après le film (y a un moment de suspension quand la mère du personnage lui souhaite du succès avant son départ pour hollywood, avec un regard caméra du héros qui est assez marquant).
Intéressant de découvrir les débuts de Chris Walken (en séducteur infâme, ce qui lui va à merveille). Un petit côté Woody Allen, avec des dialogues ciselés et des séquences de rêve étonnantes. Une magnifique scène sur le quai d'une gare où le héros imagine ses futurs succès à la manière du personnage de Rupert Pupkin dans "la valse des pantins" avant d'être interrompu par un flic interprété par le légendaire Joe Spinell qui fait l'effet d'une grosse douche froide.

La Dernière Folie de Mel Brooks
6.4
19.

La Dernière Folie de Mel Brooks (1976)

Silent Movie

1 h 27 min. Sortie : 13 octobre 1976 (France). Comédie

Film de Mel Brooks

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Franchement très sympa, très inspiré (multiples hommages, parodies et références à gogo - les marx brothers en tête, fred astaire, les monty python...), et vraisemblablement très inspirant pour tout un tas de truc. Comme quoi, Mel Brooks c'est un peu du tout ou rien.
C'est un film à sketch déguisé, puisqu'il s'agit pour les persos principaux de recruter des acteurs de leur projet de film muet (marrante mise en abîme), et chaque rencontre donne lieu à un sketch spécifique et assez déconnecté du reste.
En général ce procédé est assez casse-gueule, mais je trouve qu'ils ont réussi ce pari avec une certaine homogénéité, chaque sketch étant aussi créatif et surprenant que le précédent (j'ai adoré le segment avec Paul Newman et la course "automobile" dans les fauteuils roulants, c'est con, c'est régressif, mais c'est sympa comme tout).

Insiang
7.2
20.

Insiang (1976)

1 h 33 min. Sortie : 6 décembre 1978 (France). Drame

Film de Lino Brocka

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Ca demande beaucoup d'investissement de patience, parce que ça démarre de la pire des manières. Une sorte de néoréalisme pesant sur la misère d'un bidonville philippin avec des personnages tous plus tête-à-claque les uns que les autres.
Tout est détestable, inhumain.

Puis on rentre dans un autre film, plus étrange, plus inquiétant, quand les enjeux se resserrent sur l'espèce de gangster (aux faix airs de Matt Dillon philippin) qui sort avec la mère pour atteindre la fille. Et une vengeance froide et assez tordue qui se met en place et que perso je n'avais pas vraiment vue venir (notamment en raison du postulat de départ très film social, qui me permettait pas de penser qu'on aurait droit à autre chose tout du long).
L'actrice principale est assez magnétique.

Le Prête-nom
7
21.

Le Prête-nom (1976)

The Front

1 h 35 min. Sortie : 26 janvier 1977 (France). Comédie dramatique

Film de Martin Ritt

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très bon petit film, ptêtre le meilleur aperçu des rouages du maccarthysme qui se conclut sur une superbe séquence d'interrogatoire avec un Woody Allen déchainé (qui mine de rien est un sacré comédien). D'ailleurs Woody est tellement vampirisant, qu'on oublie complètement que c'est réalisé par Martin Ritt (même si on retrouve son thème fétiche de l'engagement politique).

Bugsy Malone
6.6
22.

Bugsy Malone (1976)

1 h 35 min. Sortie : 25 août 1976 (France). Comédie musicale, Comédie, Policier

Film de Alan Parker

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Franchement très sympa, même si c'est les numéros musicaux du départ ne sont pas très engageants. Puis une sacrée direction artistique tout du long. On finit par oublier que ce sont des gamins, et on a presque l'impression de voir un film de genre adapté à la sauce comics façon Dick Tracy.

Un flic sur le toit
6.6
23.

Un flic sur le toit (1976)

Mannen på taket

1 h 50 min. Sortie : 6 juillet 1977 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Bo Widerberg

KingRabbit a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Meat
7.4
24.

Meat (1976)

1 h 52 min. Sortie : 1976 (États-Unis).

Documentaire de Frederick Wiseman

KingRabbit a mis 7/10.

Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express
6.5
25.

Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express (1976)

The Seven-Per-Cent Solution

1 h 53 min. Sortie : 16 avril 1980 (France). Policier

Film de Herbert Ross

KingRabbit a mis 7/10.

Annotation :

Annotation faite bien trop tardivement, je pense que je surnote un peu parce que j'ai beaucoup oublié le film. Le concept de la rencontre Sherlock Holmes/Freud m'avait paru sympathique, où comment les différentes méthodes (l'esprit de déduction peu commun de Sherlock vs La psychanalyse) peuvent enrichir une enquête. Tout le travail d'introspection sur Sherlock était plutôt original également, ainsi qu'une excellente performance de Robert Duvall dans le rôle de Watson.

Nickelodeon
6.7
26.

Nickelodeon (1976)

1 h 57 min. Sortie : 21 septembre 1977 (France). Comédie

Film de Peter Bogdanovich

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

Dommage qu'il y ait pas mal de scènes burlesques à la con totalement ratées qui gâchent l'expérience, parce que la reconstitution des débuts du cinéma est passionnante et haute en couleurs...
Quelques scènes superbes qui valent vraiment le coup d'oeil, toute la partie sur la montgolfière en tête

Assaut
7.5
27.

Assaut (1976)

Assault on Precinct 13

1 h 31 min. Sortie : 5 juillet 1978 (France). Action, Policier, Thriller

Film de John Carpenter

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

Un 6 un peu sévère, parce que c'est vraiment un Carpenter plutôt sympa dans son épure, sa simplicité et son efficacité.
C'est surtout sur le début où j'ai eu un peu peur qu'on verse comme souvent dans le gros nanar, le gang des vilains fait sacrément pitié (au secours la scène où ils versent leur sang dans un bocal).

Y a une espèce de faux rythme chelou qui s'installe, on sait absolument pas où ça veut en venir, avec toutes ces intrigues parallèles qui s'additionnent et qui finissent par converger de façon assez inattendue (la narration en temps réel aide beaucoup).

Les dialogues sont pas brillants, avec une recherche constante de la punchline qui tue mais qui tombe à plat 9 fois sur 12.

Ca a un côté Russ Meyer, surtout quand on débarque dans le commissariat avec les deux gonzesses aux looks improbables. En fait c'est difficile de prendre le truc au sérieux. Mais l'ambiance prend petit à petit dans ce commissariat délabré (et effectivement très semblable aux décors minimalistes dans l'imagerie habituelle des prisons du far west), avec le paradoxe qu'il soit perdu et isolé dans un cadre quasi-apocalyptique en plein milieu d'une ville telle que Los Angeles, comme dans un monde hors du temps. Le film vire régulièrement à l'abstraction, et ça donne une sensation très agréable (mention spéciale à la scène de vengeance du père perdu au milieu de l'obscurité, où l'on ne parvient même plus à distinguer les routes).

En route pour la gloire
7.5
28.

En route pour la gloire (1976)

Bound for Glory

2 h 27 min. Sortie : 5 décembre 1976 (États-Unis). Drame, Biopic

Film de Hal Ashby

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

Je fais l'erreur de l'annoter un peu trop longtemps après l'avoir vu, et je constate qu'il s'est pas mal effacé dans ma mémoire, alors que le film est loin d'être inintéressant.
Bon j'avais trouvé ça très mou et lancinant au départ, les errances vaines de David Carradine m'avaient tapé sur les nerfs. Puis faut pas être allergique au Country.
Mais au fur et mesure du voyage au fin fond de l'Amérique profonde, le film commence à prendre de l'épaisseur, le récit à être plus lisible, avec un petit côté O'Brother (sans l'humour, ni le burlesque).
Le film fait très authentique, très crédible, et est assez classieux somme toute.

Les Révoltés de l'an 2000
7.2
29.

Les Révoltés de l'an 2000 (1976)

¿Quién puede matar a un niño?

1 h 47 min. Sortie : 2 février 1977 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Narciso Ibáñez Serrador

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

Aucun complexe à buter des gosses dans les 70's (la partie horrifique est quand même inférieure à toute l'exposition touristique plutôt bien ambiancée)

Rocky
7.4
30.

Rocky (1976)

1 h 59 min. Sortie : 25 mars 1977 (France). Drame, Sport

Film de John G. Avildsen

KingRabbit a mis 6/10.

Annotation :

Biopic sur un demi-débile qui se regarde, si on en accepte le principe.
Rocky est un cotorep qui donne des coups dans le vide, et me rappelle un kassos du collège qui frappait les piliers dans la cour aux récrés, et qui était un gros fan de catch. Il s'appelait Hervé.

J'aime beaucoup le travail sur la musique de Bill Conti (compositeur franchement formidable), avec les multiples variations du thème principal qui se cherche, et finit par se trouver progressivement, jusqu'à l'explosion au moment où Rocky parvient à triompher des escaliers interminables.

Très belle photo très 70's, jolie ambiance, petite romance sentimentale sympa entre deux désaxés.

Mais le côté raciste du film m'interpelle. Apollo Creed est vraiment présenté comme un connard de la pire espèce, et Mohamed Ali ne doit pas avoir tort quand il explique que Rocky a été créé en réaction à l'échec des blancs depuis des décennies en boxe. Alors ils se sont créés leur propre héros au cinéma qui déboite du renoi. Et c'est vrai que ça laisse ce sentiment un peu bizarroïde.

Quelques persos secondaires sympas, enfin pas Burt Young qui est ultra exaspérant... Mais par exemple une ptite mention spéciale pour Joe Spinnell qui est toujours parfait dans les rôles de crapules malsaines. Un des acteurs les plus inquiétants de l'histoire.

KingRabbit

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