[cinéma] Mes séances les plus mémorables (pour le pire ou le meilleur)

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Pour la sortie de Spectre, s'attendant à un énorme succès populaire, le cinéma à côté de chez moi diffuse le film 24/24, programmant même des séances à 4h du matin.
Dimanche, je me réveille à 8h, et ne pouvant retrouver le sommeil, je décide de me lever et d'aller profiter de la séance de 9h. Je me dirige dans un premier temps vers une célèbre enseigne proposant des cafés délieucesement hors-de-prix, et armé d'un énorme caramel macchiato, je me rends au cinéma, où le personnel n'a visiblement pas l'habitude d'être ouvert à cette heure matinale.
La séance est proposée dans la plus grande salle de l'établissement, et en tout et pour tout, nous serons 5 à y assister. J'ignore si l'opération est rentable, mais dans la mesure où je goute peu la présence de mes contemporains au cinéma, cela m'arrange bien.
Un film divertissant, une salle presque vide, un grand café, de quoi passer une bonne matinée.

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Un cas extrêmement étrange, puisqu'il ne s'agit pas d'une mais de trois séances.

Alors que mes parents étaient en vacances, je passe un Dimanche tranquille avec un ami. Comme nous nous ennuyons un peu, nous proposons d'aller au cinéma ; en regardant les horaires, nous apercevons une avant-première de ce film, que nous nous décidons d'aller voir même si nous n'avons pas été convaincus par le premier opus.
Première séance dans un premier cinéma.

De retour de vacances, face à de bonnes critiques et à des entrées en salles qui explosent, mes parents se disent qu'ils aimeraient bien aller le voir à leur tour avec ma sœur. Pour faire une sortie en famille, je propose de les accompagner.
Seconde séance dans un second cinéma.

Plusieurs mois plus tard, ma tante vient nous rendre visite. Elle adore Astérix, est consciente du phénomène qu'a provoqué ce film, mais rechigne à aller le voir dans le pays germanophone où elle habite désormais, par peur de perdre énormément d'humour avec la traduction. Il ne reste plus qu'une salle le diffusant dans notre agglomération, mais elle ne la connait absolument pas et nécessite quelqu'un pour l'accompagner.
Troisième séance dans un troisième cinéma.

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J'avais décidé de ne pas voir de projection en 3D, peinant à trouver un intérêt autre que pécuniaire à cette démarche. Pour mon anniversaire, je décide de tenter l'expérience malgré tout.

Le film lui-même fût excellent, mais l'apport de la 3D quasi-nul passées quelques rares scènes où le héros jette son bouclier. Certes, ce n'est sans doute pas la production mettant le plus à l'honneur cette technique, mais je préfère les séances classiques, de toute façon plus abordables (même s'il faut trop souvent choisir entre VO3D et VF2D).

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Pour moi, le cinéma reste une expérience importante, peut-être pas sacrée mais porteuse de sens. Et ce dont je suis sûr, c'est qu'elle coute de plus en plus chère. C'est pour cela que je suis toujours surpris du comportement de certains spectateurs, et avec Crimson Peak, j'ai vraiment touché le fond. Je me suis retrouvé assis derrière un groupe de plusieurs personnes qui n'en avaient strictement rien foutre du long-métrage, de la première à la dernière seconde, ne sortant de leur autisme que le temps d'un ou deux jump scares. Alors ils parlaient, un peu, mais ils ont surtout passé toute la séance sur leur smartphone, à discuter sur les réseaux sociaux, à regarder des vidéos, voire à prendre une ou deux photos de l'écran. Surréaliste.

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Premier film d'animation japonais vu au cinéma, et premier film d'animation japonais tout court. J'étais au CP.

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Seul film vu deux fois au cinéma. Et avant la sortie de Mission Cléopâtre, ce fût même le seul film que je vus plusieurs fois en salle.

Pendant de nombreuses années, ma mère et moi avons profité de ses rares jours de congés pour nous livrer à différentes activités, parmi lesquelles aller au cinéma. Non pas que nous y allions excessivement souvent pour autant. Mon père, quant à lui, est plus difficile à sortir de chez lui lorsqu'il ne travaille ni ne jardine.

C'est ainsi que ma mère et moi allâmes voir Le Diner de Cons un Mercredi après-midi. Et nous nous sommes vraiment amusés. A tel point que, fait rarissime, nous avons réussi à convaincre mon père de s'y rendre à son tour, lorsque nous serons en vacances. Seulement, aller seul au cinéma - chose qu'il n'a plus faite depuis que James Bond était encore incarné par Sean Connery - cela ne l'inspire pas beaucoup. Je propose alors de l'accompagner.

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Seul film vu dans une salle entièrement vide, à l'exception évidente de votre serviteur.

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L'histoire se déroule à la Japan Expo 2004, la dernière organisée à La Défense. Je venais de passer un an à me plonger dans la licence Lupin III, grâce à un ami lui-même passionné. Or, justement, nous devions avoir notre première rencontre IRL lors de cette convention.

A la même époque, l'éditeur IDP s'était attaqué à cette saga mythique de l'animation japonaise, allant jusqu'à réunir une partie du casting français d'origine pour proposer des métrages et séries inédits.

Hasard du calendrier : pour célébrer le lancement de cette nouvelle collection, l'éditeur avait programmé pendant cette Japan Expo une projection du Complot du Clan Fuma, long-métrage réputé comme le plus proche de l'esprit du Château de Cagliostro, puis une rencontre avec les comédiens.

Ainsi, à peine avions-nous pu entrer dans la convention, que nous avons commencé à faire la queue pour cette unique séance, pensant qu'elle allait nécessairement attirer de nombreux visiteurs ; ce qui ne fût pas vraiment le cas. La salle n'était pas grande, mais c'était une vraie salle, insonorisée, par opposition à tout ce qui sera proposé plus tard, une fois que la Japan Expo aura déménagé à Villepinte.

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Une seule salle de mon agglomération diffusait ce long-métrage à sa sortie en France, ce qui est déjà exceptionnel. La salle en question se spécialisait dans le cinéma d'art et d'essai, et les productions de pays que nous ne voyons jamais dans les multiplexes.

Je m'y rends, confiant ; c'est la première fois que je l'essaie, mais je sais que mon père y allait fréquemment dans sa jeunesse, tandis qu'elle affichait une programmation plus axée sur le cinéma de genre. Sur place, pas grand monde, mais cela ne m'étonne guère. J'achète mon ticket, je rentre, il s'avère que le vendeur de l'accueil est aussi le projectionniste, probablement par économie de moyens.

Le film commence, et c'est le drame : le format de projection n'est pas le bon, et une partie de l'image étrangement floue. Comme il s'agit d'une ancienne salle, il est aisé d'accéder à la cabine de projection et ainsi demander à ce que ces problèmes soient réglés. Pour le flou, aucun souci : il s'agissait "tout simplement" d'une lentille dégueulasse, qu'il va nonchalant nettoyer avec son doigt ! En tout cas, cette fois, l'image est (relativement) nette. Par contre, pour le format, il va bidouiller tous les boutons de son vidéoprojecteur - alors que le film continue à défiler - visiblement en panique, et sans savoir comment rectifier ; il ne connait absolument pas son matériel, ce n'est pas un professionnel.

Enervé, je retourne dans la cabine lui demander remboursement. Il obtempère. Seule fois où je quitta une salle en pleine séance ; il fallut attendre la sortie du Blu-Ray pour que je vois enfin ce film.

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Le réalisateur, bien relayé par quelques médias spécialisés, n'ayant cessé d'expliquer que son dernier film avait été conçu pour l'IMAX 3D - mauvais calcul à priori, puisqu'il n'existe pas tant de salles que cela - j'ai décidé de profiter de ma proximité avec un des rares cinéma français proposant cette technologie pour l'étrenner, cette fois avec une oeuvre que je savais pensée spécialement pour ce format.

Si différence il y a avec la 3D classique, elle ne m'a pas sauté aux yeux. Sachant que le long-métrage lui-même n'a pas grand chose à raconter et s'appuie avant tout sur sa représentation de l'espace, je suis sorti de la salle avec l'impression d'avoir testé la dernière attraction du planétarium local. Ce qui ne correspond pas à ce que je viens chercher au cinéma.
Entre une technologie accessoire et un prix prohibitif, j'ai depuis décidé de me passer de l'IMAX.

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A l'époque où je vivais en région parisienne, j'avais usé de mon statut de blogueur spécialisé dans l'animation japonaise, pour assister à cette séance très spéciale. Et, contre toute attente, cela avait fonctionné.

Pour le studio d'animation, il s'agissait d'organiser une projection en présence du public cible - à savoir les enfants - et de journalistes, afin de prouver que la licence Precure pouvait marcher en France, et ainsi convaincre des distributeurs et diffuseurs de s'y intéresser. Ce film avait été choisi car Heartcatch était leur série la plus récente, et car il se déroule à Paris, ce qui à priori devait le rendre plus à même de toucher les spectateurs de l'Hexagone. Ça, par contre, cela n'a pas fonctionné.

Arrivés devant une salle privée à proximité des Champs-Élysées, mes collègues et moi - grands amateurs de la série d'origine, qui n'avions pas encore vu ce long-métrage - n'imaginions pas ce à quoi nous allions assister. Cela commence avec le sempiternel tapis rouge remplacé par un tapis rose bonbon, puis la distribution de produits dérivés - nous arriverons à en récupérer pour nous - et avant même la projection, nous avons droit à la présence sur scène de "kigurumi" - des personnes entièrement costumées, avec des masques en latex - représentant les deux héroïnes, gesticulant pour accompagner un texte enregistré à l'avance par les comédiennes de doublage. Même le staff est hilare.

Le film lui-même sera un grand moment. Parce qu'il est réussi, parce qu'il maltraite le patrimoine national, et parce qu'entendre le générique en version française, et des personnages aux noms francisés avec des voix inédites - le doublage a été effectué spécialement pour cette unique occasion, et s'avère plutôt bon - cela n'a tout simplement pas de prix.

A peine remis, nous sommes invités à participer à un goûter, en présence des kigurumi, qui prennent la pause pour les photos. Surréaliste de bout en bout, mais absolument mémorable.

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Dans mon village, la salle de cinéma était tenue par un vieux Monsieur. La place y coutait 25 Francs, et l'entracte existait encore. J'y ai vécu de superbes moments - Le Cinquième Elément, Titanic, Il Faut Sauver le Soldat Ryan, nombre de Walt Disney, ou Le Chateau dans le Ciel - avec mes parents ou l'école, le plus souvent seul.

Mais, en parlant de Walt Disney, jamais je n'oublierai la séance surréaliste de ce film. C'était un Mercredi après-midi - cela aura son importance - à l'approche des vacances scolaires ; d'habitude, le cinéma ne fonctionnait que le week-end, mais il lui arrivait de projeter des long-métrages en semaine, pendant les vacances, pour les sorties scolaires, ou pour des occasions spéciales comme celle-ci.

Le film commence, et au bout de 20 minutes, un phénomène incroyable se produit : la pellicule se retourne. J'ignore s'il s'agit là du terme technique, mais je n'en trouve pas d'autre pour décrire ce qui arrive : pendant une heure, il nous sera projeté en marche arrière, en partant de la fin, avec des personnages la tête en bas. Surréaliste.

Evidemment, les spectateurs râlent, mais rien n'y fait : le projectionniste ne trouve pas comment inverser le phénomène. Quand il y arrive, il ne reste plus que 5 minutes à diffuser.

Croyez-vous qu'il aurait arrêté le film, ou qu'il l'aurait relancé depuis le début après coup ? Que nenni. Par contre, il nous propose de revenir le lendemain, à la même heure, afin d'assister gratuitement - encore heureux - à une séance supplémentaire. Sauf que ce sera un Jeudi et que la plupart des spectateurs ont cours. Je ne verrai pas ce film en entier avant sa sortie en VHS.

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Après les cours, en prépa, nous trainons avec un ami, et décidons de regarder du côté du cinéma ce qu'ils proposaient. Nous hésitons à aller voir La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, mais c'est finalement l'affiche de Hero qui retient notre attention - nous n'avions encore jamais vu de films chinois.
Ma plus grosse claque au cinéma.

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Vu lors d'un festival consacré aux comics, en présence de Darwyn Cooke, l'auteur de la mini-série qui a aussi travaillé sur cette adaptation aux côtés de Bruce Timm. Il en a profité pour nous délivrer l'histoire de la conception de ce long-métrage, ainsi que quelques ficelles sur le fonctionnement des films d'animation du DC Universe, pour finir par nous expliquer n'avoir pendant longtemps pas aimé le résultat final, en raison de toutes ses imperfections et de ce que le studio et lui n'ont pu accomplir. Il a fini par accepter ce film pour ses qualités.

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Seul film pour lequel j'ai hésité à sortir de la salle (à cause du film lui-même), au bout de 30 minutes, tant l'ensemble s'avérait d'un ennui mortel et peinait à décoller. Puis, je me suis dit que, quitte à avoir payé mon ticket, j'allais quand même le voir jusqu'au bout, afin de ne pas être frustré de ne pas savoir comment tout cela se terminait. Depuis, j'évite les productions ARTE au cinéma.

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Alors que ma famille et moi passions des vacances (pluvieuses) en Autriche, je ne sais pas ce qui nous prend, mais mon père et moi décidons d'aller au cinéma voir ce film, sachant que j'avais apprécier le premier volet.

Seul petit bémol : notre Allemand très rudimentaire. Soyons honnêtes, nous n'avons pas tout compris, pour peu qu'il y ait grand chose à comprendre dans ce scénario. Néanmoins, entendre une salle entière rire alors que nous nous demandons bien ce que les personnages viennent de dire, oui, cela peut s'avérer vexant.

Je récupérerai finalement le film en DVD, afin d'en avoir une meilleure compréhension.

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Pour Rainbow Rocks (second film de la série), nous avions eu la surprise, mes amis et moi, de nous retrouver seuls dans la salle, sans aucune gamine, pourtant la cible principale de la franchise. Cette fois-ci, des gamines il y avait. Elles se sont tenues tranquille, mais une partie du côté mémorable de la séance vient indirectement d'elles.

Comme si être une bande d'adultes portant des t-shirts MLP ne suffisait pas, un d'entre nous avait eu l'idée brillante de se pointer en kigurumi de Vinyl Scratch. Le modèle intégrale type Mickey Mouse à Eurodisney. Le personnel du cinéma n'en revenait pas. Les petites filles en étaient folles et sont toutes venues prendre une photo avec lui.

D'une discrétion à toute épreuve.

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Premier film vu au cinéma.

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La seule fois où j'ai pleuré au cinéma.

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Le cinéma local ne proposait qu'une seule séance, aussi improbable qu'immanquable, un Samedi matin.

Avec mes amis - nous devions être une vingtaine - nous nous entendons évidemment pour nous retrouver sur place. Peu avant le début, nous voyons nombre d'enfants pénétrer dans le cinéma ; ne sachant quel film ils allaient voir, nous commençons à craindre le pire, et nous dépêchons d'entrer à notre tour pour acquérir nos places, de façon à avoir des sièges mitoyens ; dans cette chaine britannique, ils sont attribués d'office.

Une fois ces formalités réglées, nous nous rendons dans la salle en question, pour la découvrir entièrement vide. Il n'y a que nous, plus tard rejoints par un technicien de surface attendant que la projection se termine pour faire le ménage.

Second long-métrage issu d'une franchise destinée à un jeune public féminin, unique séance au cinéma local, et les seuls spectateurs sont un groupe d'adultes à majorité masculine. Mais ce fût réellement un moment mémorable ; nous nous sommes amusés comme des fous, nous avons chanté avec les personnages, sans nous soucier de géner les autres spectateurs puisque nous étions seuls.

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En participant à un concours, à l'époque où je vivais en région parisienne, j'avais gagné deux places pour l'avant-première de ce film, en présence du réalisateur (qui eut un empêchement) et de Hugh Jackman, au Grand Rex.

Cela faisait bizarre d'aller dans un cinéma devant lequel nombre de journalistes et de curieux attendaient. Pensant que nous aurions du mal à entrer et que ces personnes faisaient la queue, l'ami que j'avais invité et moi décidons de nous diriger vers l'entrée, sans avoir encore pris le temps de manger nos hamburgers ; nous ignorions qu'il sera en réalité très rapide d'entrer, et que notre nourriture nous sera comme de bien entendu confisquée à l'entrée.

Sur scène, Hugh Jackman a déclaré qu'il n'avait pas encore vu le montage final, et qu'il était venu avec ses enfants, puisque pour une fois, il venait de tourner dans un film familial. Je pense que le résultat a dû le décontenancer, et qu'il a après coup regretté de les avoir conviés.

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Avec un ami et ma petite soeur, nous décidons d'aller voir ce film ; non pas car je suis fan du jeu - je n'ai pas de Playstation, donc je n'y ai jamais joué - mais car ma soeur et moi apprécions les films d'horreur et les zombies.

Arrivés au principal multiplexe local, nous sommes refoulés à l'accueil : le film est interdit aux moins de 12 ans, ma soeur en a 10. Cela ne devrait pourtant pas la choquer, elle regarde Carrie au Bal de l'Horreur en boucle.

Heureusement, j'avais pensé à consulter les horaires de manière globale, et savais donc qu'une autre séance allait commencer dans un cinéma à proximité, mais moins récent et aux écrans plus petits, deux arguments qui nous avaient dans un premier temps poussé à choisir l'autre possibilité qui s'offrait à nous. En désespoir de cause et déterminés à voir ce métrage, nous nous dirigeons donc vers ce second cinéma.

Il a depuis fermé, et je trouve cela dommage car il ne ressemblait à aucun que j'ai connu depuis. L'impression d'un endroit minuscule, qui dissimule en réalité un dédale menant à une dizaine de petites salles orientées vers le haut - par opposition aux salles traditionnelles plus proches de l'auditorium - il pouvait rebuter de prime abord, mais son ambiance étrange était inimittable, et parfaite pour les Séries B (j'y ai vu mon seul John Carpenter au cinéma).

Là, nous demandons trois places, la caissière ne pense absolument pas à vérifier l'âge de ma soeur - ils n'avaient pas énormément de clients, je crois qu'ils ne pouvaient pas se permettre de faire les difficiles - et nous pouvons entrer.