Du son et des microsillons - Mes vinyles

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L'album de la confirmation de la trahison, après les deux précédents. Le metalcore s'était adouci, on est désormais sur de la pop matinée d'électro. Mauvais ? Non, pas vraiment, plutôt efficace et bien maitrisé d'ailleurs. L'album 100% electro qui suivra le confirmera par ailleurs. Mais une rupture, encore plus violente que Linkin Park, clairement. Bien que je reste fan du Sempiternal, déjà trop doux pour beaucoup, j'apprécie cet album dans sa globalité, avec un plaisir coupable pour la partie avec Dani Filth, à la seule exception de la partie rappée, qui est clairement dispensable.

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Pas l'album le plus connu de la bande à Casablancas, mais des sonorités qui reflètent la touche du groupe, et un album globalement cohérent et plaisant, bien qu'imparfait.

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Une référence de la scène Pop Punk et un de mes premiers cd acheté à 7-8 ans. Beaucoup de souvenir autour de cet album qui a bercé ma jeunesse (l'adolescence c'était plus Americana et surtout Conspiracy of One). Inratable.

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Le plus parisien des Canadiens nous offre un second opus plus maitrisé mais moins délicat qu'une version améliorée de la tristesse. On en tire tout de même quelques pépites comme le Noir Eden éponyme, Bien réel ou Shangri-la. Elles sont tout de même tout sympa à écouter et l'album est un réel plaisir à mettre en fond, qui change un peu du sempiternel Niagara.

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Vinyle acquis en brocante.

Un autre âge

L’album de Bronski Beat est un des fervents exemples d’un genre qui est aujourd’hui quasi disparu : le militantisme heureux de qualité. 

Dès le titre (The âge of consent, l’âge de la légalité des relations sexuelles), le petit triangle rose sur la pochette du vinyle ou même la première parole de l’album (Tell me why ?), tout respire le militantisme gay. Sorti au coeur de 1984, entre les débuts du SIDA et une prohibition encore importante, le groupe ne vit pourtant pas dans une atmosphère des plus bienveillantes, comme le titre Smalltown Boy l’explique.

Et, pour aurant, on y trouve une énergie, une joie et même une confiance que l’on a plus aujourd’hui, ou le militantisme se doit d’être de plus en plus excluant et agressif. Une piqure de rappel est donc toujours la bienvenue.

D’autant qu’il serait dommage de réduire Bronski Beat et Sommerville à l’image de militants gay car, musicalement, c’est plutôt bon et ça ne vieillit pas. Les deux tubes (Smalltown boy et Why) remplissent sans peine leur rôle Synthpop, mais c’est à l’écoute des autres morceaux de l’album qu’on retrouve des touches légèrement jazz, parfois même un peu mods, un peu soul et les claviers électro sentent également bon le disco et la coldwave. Une sorte de pot-pourri ou un détail aurait pu faire basculer l’ensemble dans le n’importe quoi, surtout avec la voix reconnaissable de Sommerville, mais le tout reste étonnement cohérent.

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Novembre 2020 - réédition

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Janvier 2021 - Fnac

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Février 2021 - Collection perso

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Avril 2021 - Neuf

Peut-être moins accessible que l'album précédent, mais encore une fois un opus d'un groupe qui se bonifie.

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Février 2021 - Vinyle

Un hommage appuyé tant à Marquis de Sade sous sa formation originale, mais aussi à l'ensemble de l'époque "new wave" Rennaise.

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Avril 2021 - .

C'est violent, ça hurle comme un porc qu'on égorge, c'est bourrin et ça fait se secouer la tête. Il y a quelques mélodies malgré tout et ce n'est pas juste du bruit pour brutes. Pour autant, on n'a pas de réelle avancée ni de recul par rapport aux opus précédents.

Cette "violence unimagined" est surtout un prétexte à venir headbanger en live un peu partout. Et tant qu'on a pas le droit, on reste un peu sur notre faim.