Cover Filmographie de Sidney Lumet
Liste de

23 films

créée il y a 8 mois · modifiée il y a 9 jours
Douze Hommes en colère
8.7

Douze Hommes en colère (1957)

12 Angry Men

1 h 36 min. Sortie : 4 octobre 1957 (France). Policier, Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 9/10.

Annotation :

12 hommes en colère est l'adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre écrite par Reginald Rose.

Sidney Lumet explique son parti pris de mise en scène : "j'ai tourné le premier tiers du film au-dessus du niveau des yeux, le deuxième tiers à hauteur des yeux et le dernier tiers en-dessous du niveau des yeux. Ainsi, vers la fin du film, on commençait à voir le plafond. Les murs se rapprochaient, et le plafond semblait s'abaisser. Cette sensation d'une claustrophobie grandissante m'a permis de maintenir la tension jusqu'à la fin où j'ai utilisé un angle large pour laisser le spectateur respirer."

12 hommes en colère ne compte que 365 plans distincts, là où la majorité des films contemporains en sont à environ 1 500.

12 hommes en colère est le premier film réalisé par Lumet pour le cinéma. C'est Henri Fonda qui a souhaité lui confier la réalisation, connaissant son travail dans le domaine de la télévision.

L'Homme à la peau de serpent
6.9

L'Homme à la peau de serpent (1960)

The Fugitive Kind

1 h 59 min. Sortie : 6 janvier 1961 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 6/10.

Point limite
8.4

Point limite (1964)

Fail-Safe

1 h 52 min. Sortie : 25 février 1965 (France). Drame, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

A la fin du film, lors du générique le message suivant apparait : « Les producteurs de ce film souhaitent souligner que la position du département de la défense et de l'armée de l'air des États-Unis est qu'un système de sécurité et de contrôles rigoureusement appliqué garantit que des événements tels que ceux décrits dans cette histoire ne peuvent pas se produire. » Le réalisateur expliquera qu'on leur avait forcer a rajouter ces lignes afin de rassurer les spectateurs qui verraient le film.

Stanley Kubrick, qui était en pleine production de Docteur Folamour (Dr. Strangelove), apprenant la production chez ECA du film de Sidney Lumet traitant d'un sujet très similaire, a intenté un procès pour plagiat et a obtenu en tractations hors tribunal que Columbia récupère les droits du film concurrent. La sortie de Point limite a donc été retardée pour mettre en avant le film de Kubrick : le film n'est sorti qu'en fin d'année, en octobre 1964, celui de Kubrick dès janvier 1964.

La Colline des hommes perdus
8.1

La Colline des hommes perdus (1965)

The Hill

2 h 03 min. Sortie : 11 juin 1965 (France). Drame, Guerre

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10.

Annotation :

« « La colline des hommes perdus » parle du désespoir de combattre l’autorité pour votre propre conscience. Je considère que de se battre pour son individualité, c’est l’essence même de la vie ou d’une belle vie. » (Sydney Lumet)

Au cours de la réalisation de La colline des hommes perdus, Sidney Lumet a exploré divers angles de caméra en utilisant plusieurs formats de lentilles. Il a ainsi manié du 18 mm, du 21 mm et du 24 mm pour créer de la distorsion dans ses images au niveau des visages, et ce même dans les gros plans.

Le Prêteur sur gages
7.1

Le Prêteur sur gages (1965)

The Pawnbroker

1 h 56 min. Sortie : 10 janvier 1968 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

M.15 demande protection
6.6

M.15 demande protection (1967)

The Deadly Affair

1 h 55 min. Sortie : 14 juin 1967 (France). Drame, Policier, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Serpico
7.6

Serpico (1973)

2 h 10 min. Sortie : 22 mai 1974 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

« J’aime les personnages rebelles, parce que refuser un statu quo, refuser la manière dont les choses sont faites, refuser que c’est comme ça que ça doit se passer, c’est un domaine crucial du progrès humain. Et du drame, évidemment. Je ne nie pas du tout que je suis attiré par le radical, que je suis attiré par l’interrogateur. La vie est-elle possible sans ça ? Serpico était sans aucun doute un radical. Une des choses les plus intéressantes concernant Serpico, c’est que peu importe sa profession, ça aurait été un chieur. Il était destiné à renverser celui qui était juste au-dessus de lui. Le fait qu’il soit flic rendait ça très difficile et très dangereux. » (Sydney Lumet)

A l'instar des Pirates du métro, Serpico fut tourné à New York. Une ville à l'époque déclarée en situation de quasi banqueroute par son Maire. Les caisses municipales sonnaient tellement creux que la ville n'avait même plus les moyens de payer ses éboueurs. Alors que les ordures s'entassaient de plus en plus, surtout dans les quartiers pauvres comme Harlem, et que ces derniers faisaient grève, les Black Panthers allèrent jusqu'à menacer de mort le Maire si les ordures n'étaient pas ramassées. C'est à ce moment là que la municipalité eut l'idée de faire venir les Majors afin qu'elles tournent leurs films dans la ville. En échange de contributions financières, la municipalité mettait alors à disposition tous les moyens nécessaires, y compris la participation des forces de polices ou l'ouvertures de lieux normalement interdit d'accès.

The Offence
7.3

The Offence (1973)

1 h 52 min. Sortie : 12 septembre 2007 (France). Drame, Policier, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

Après 35 ans d'attente, les spectateurs français purent découvrir The Offence en salle en 2007. Le film avait été privé de sortie nationale en 1973 pour ne pas casser l'image de Sean Connery, alors connu comme l'impeccable James Bond, ici distribué à contre-emploi dans le rôle d'un flic névrosé.

Le Crime de l'Orient-Express
6.7

Le Crime de l'Orient-Express (1974)

Murder on the Orient Express

2 h 08 min. Sortie : 16 avril 1975 (France). Policier, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10.

Annotation :

Agatha Christie n'a jamais été satisfaite des précédentes adaptations cinématographiques de ses œuvres. Elle ne veut donc plus entendre parler de cinéma, considérant qu'elle en a « assez supporté ».
En 1974, lord Mountbatten parvient cependant à convaincre la romancière d'accepter que son beau-fils John Brabourne produise une adaptation de son roman Le Crime de l'Orient-Express : Sidney Lumet va se charger de la réalisation et un casting prestigieux est réuni autour d'Albert Finney, choisi pour interpréter le détective Hercule Poirot.
Agatha Christie se rend à la première du film au cinéma ABC sur la Shaftesbury Avenue de Londres, en présence de la reine Élisabeth II. Elle s'estime comblée en dehors d'un détail : elle ne trouve pas la moustache d'Hercule Poirot aussi superbe que ce qu'elle avait imaginé.

Le film obtient un succès sans précédent pour un film britannique. Il est nommé six fois aux Oscars de 1975.

Un après-midi de chien
7.9

Un après-midi de chien (1975)

Dog Day Afternoon

2 h 05 min. Sortie : 30 janvier 1976 (France). Drame, Gangster

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un après-midi de chien est basé sur un fait divers relaté dans un article écrit par les journalistes P.F. Kluge et Thomas Moore : l'histoire d'un braquage se déroulant le 22 août 1972 à Brooklyn et qui se termina mal pour ses principaux auteurs. Alors qu'il était emprisonné dans un pénitencier fédéral, John Wojtowicz, le malfrat amateur dont s'inspira Al Pacino pour son personnage, reçut une somme de 7 500 dollars ainsi qu'un pourcentage sur les bénéfices générés par le film. Une partie de ce montant permit au compagnon de John Wojtowicz d'effectuer une opération de changement de sexe.

« Ce qui fait que Dog Day Afternoon est ce qu'il est, je pense, c’est la performance de Pacino. Parce que ça aurait très bien pu dégénérer et devenir un film à sensation. C'est ce que je craignais le plus. Ce n'est pas mon boulot d'essayer de savoir ce que vont penser les spectateurs. Je peux faire un film du mieux que je peux et espérer que ça plaise aux gens. J'en ai parlé aux acteurs à la première répétition. Je leur ai dit: « C'est la seule fois où je dois parler de ce qui va arriver à ce film. (...) On doit réussir à un niveau fondamental, à faire que quiconque regarde ce film réalise l'humanité présente chez ces deux hommes. » Et je n'aurais pu trouver une meilleure personne sur toute la planète pour incarner ce sentiment que Pacino. Parce qu’il est comme une blessure ouverte. » (Sydney Lumet)

Network - Main basse sur la TV
7.7

Network - Main basse sur la TV (1976)

Network

2 h 01 min. Sortie : 16 mars 1977 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

Dans Network, Lumet avait demandé à son chef-opérateur Owen Roizman d’utiliser le moins de lumière possible pour conférer un aspect documentaire au film, puis progressivement, au fur et à mesure des séquences, d’amplifier de manière imperceptible à la fois les éclairages et les mouvements de caméra, et accentuer ainsi la dramatisation de l’œuvre. Aucune esbroufe donc, pas de mouvements tapageurs ou d’effets sur-signifiants dans le cinéma de Sidney Lumet, mais une appréhension totale d’un sujet, avec une précision chirurgicale et un certain sens de l’anticipation. Valable pour presque toute son œuvre, cette remarque devient particulièrement vraie pour Network (par exemple dépourvu de toute musique) où son efficacité feutrée exalte un propos sidérant de modernité : télé-réalité, ultra-libéralisme sauvage des grands groupes financiers, compromission économique du pouvoir politique, récupération commerciale de l'action terroriste, intérêts arabes dans l’économie américaine etc...

C’est un fait divers tragique - le suicide en direct à l’antenne, le 15 juillet 1974 de la journaliste Christine Chubbuck, précédé par ces mots : « pour rester fidèle à la politique de Channel 40 qui consiste à vous informer des toutes dernières violences, le tout en couleur, vous allez assister à une première : une tentative de suicide » - qui a inspiré le scénariste: Paddy Chayefsky

Equus
7.1

Equus (1977)

2 h 17 min. Sortie : 22 mars 1978 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 5/10.

The Wiz
5.2

The Wiz (1978)

2 h 14 min. Sortie : 4 avril 1984 (France). Comédie musicale

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

« Il y avait une scène où Dorothy, l’Epouvantail, l’Homme de fer blanc, le Lion peureux et Toto arrivent à Oz. Et le seul endroit à New York que je trouvais assez fantastique pour être digne de représenter Oz était le WTC. Quand le WTC a ouvert, son architecture a été critiquée. Les critiques disaient : « ce sont deux gros blocs de béton. » je les trouvais belles. On a décidé d’y jouer Oz. On a dû ajouter des trucs pour les danseurs, cette énorme plateforme qui changeait de couleur. Parce que pour la photo, le vert est une couleur nulle. On voulait que ce soit rouge ou doré. On a travaillé là-bas 4 jours et 4 nuits. Et il y a eu le 11 septembre. J’ai vu la deuxième tour s’effondrer. Ça m’a vraiment brisé le cœur. J’avais une relation professionnelle avec elles, c’était « mon » espace » (Sydney Lumet)

Le magicien d'Oz en version blaxexploitation réalisé par Sidney Lumet. Michael Jackson y tient le rôle de l'épouvantail et Diana Ross celui de Dorothée.

Un ovni dans la filmographie de Sidney Lumet

Le Prince de New York
7.3

Le Prince de New York (1981)

Prince of the City

2 h 47 min. Sortie : 13 janvier 1982 (France). Drame, Policier

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

Le scénario, écrit par Jay Presson Allen, est adapté du livre de même nom de Robert Daley, lui-même inspiré de la vie de Bob Leuci.

Daniel
7.2

Daniel (1983)

2 h 10 min. Sortie : 7 mars 1984 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

« (…) tout ce qui concernait les crimes de Staline était nié. C’était une propagande capitaliste. Le fait que ça se soit avéré a dérangé beaucoup de personnes. Il était de notre responsabilité de prendre soin des autres. Cette protection mutuelle a créé un savoir de la dépendance, ce qui est, je trouve, une idée très touchante. Je ne suis pas seul, je suis redevable aux autres, et ce sens de la communauté explique en grande partie la vie des juifs à New York. C’est pour ça que je suis passé très à gauche. Du comportement social émergait le comportement politique. Ça a créé une réaction basique face à l’injustice. Ça fait toujours partie de moi. La véritable des Rosenberg était assez perturbante parce qu’il y avait d’autres radicaux d’extrême gauche qui avaient été accusés d’espionnage. Tous les deux ressemblaient à deux new-yorkais typiques. Rien dans leur vie n’était ou ne semblait être, exceptionnel. J’ai été choqué quand l’exécution a eu lieu. Tout le monde l’était. Ce n’était jamais arrivé dans l’histoire du pays. Personne n’avait jamais été exécuté pour espionnage en période de paix. (…) le film Daniel, malgré son échec critique et commercial est, je pense, l’un des meilleurs films que j’ai faits. » (Sydney Lumet)

Le Verdict
7.4

Le Verdict (1982)

The Verdict

2 h 09 min. Sortie : 14 février 1983 (France). Drame, Policier

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

« Dans « Le Verdict », Paul Newman joue un avocat qui encourage ses victimes à le consulter. Il boit pas mal, c’est un peu un homme à femmes, mais même ça, il ne s’y intéresse plus trop. Et il est impliqué dans l’affaire d’une femme blessée dans un accident. D’une certaine façon, la femme devient plus qu’une cliente et il la voit comme un être humain. Et parce que c’est un contact humain, ça l’amène vers un salut pour lui-même, une affaire dont il faut s’occuper, une cliente dont il faut s’occuper. Et cette affaire, il ne veut plus la gagner seulement pour l’argent, mais il veut la gagner pour son propre salut. Dans son résumé au jury, il ne leur raconte pas les faits, mais il leur raconte toute à partir de l’esprit. » (Sydney Lumet)

Sidney Lumet a demandé à son directeur de la photo (Andrzej Bartkowiak) de s'inspirer pour son travail sur l'éclairage de l'un des maîtres de la peinture italienne : Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage (1571-1610), l'inventeur du procédé du clair-obscur qui influença nombre de grands peintres après lui.

Sidney Lumet est unanimement considéré comme l'un des meilleurs -sinon le meilleur- spécialistes des films de procès, un genre à part entière aux Etats-Unis.

Piège mortel
6.9

Piège mortel (1982)

Deathtrap

1 h 56 min. Sortie : 25 mai 1983 (France). Comédie, Policier

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

« J'ai vu Deathtrap à sa création, à Broadway, et comme tout le monde, je me suis laissé "avoir" par cette pièce. J'ai été séduit par son humour et par l'habileté des retournements de situations. On pressent très tôt qu'il y aura un meurtre, mais qui sera tué, et comment ? Les rapports entre les personnages changent constamment, et chaque fois que l'on croit pouvoir anticiper sur l'action, celle-ci vire à 180 degrés. Donner à une pièce une dynamique cinématographique tout en respectant sa nature théâtrale est un véritable défi. Il faut un effort particulier pour faire accepter l'invraisemblance qui passe fort bien à la scène. Sur les planches, les acteurs sont comme protégés par une barrière invisible, derrière laquelle la fiction peut se donner libre cours. Au cinéma, la proximité exige la plus grande vigilance, le moindre faux pas risque de casser l'ambiance, d'annihiler l'effet du réel. Il faut constamment justifier les actions des personnages » (Sidney Lumet)

À bout de course
7.9

À bout de course (1988)

Running on Empty

1 h 56 min. Sortie : 26 octobre 1988 (France). Drame

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10.

Annotation :

Dans A bout de course, Sidney Lumet s'est largement inspiré de la vie de Bernardine Dorhn et de Bill Ayers pour les personnage de Annie et Arthur Pope interpretés par Christine Lahti et Judd Hirsch. Bernardine Dorhn et Bill Ayers sont les membres fondateurs de la Weather Underground, une organisation de gauche radicale, qui, suite à une campagne d'attentats contre des batiments publics dans les années 60 et 70 en protestation contre les guerres menées par les Etats-Unis, ont vécu dans la clandestinités pendant plus de dix ans. Bien qu'ils figuraient sur la liste des ennemies publics recherchés par le FBI, il apparaissaient aux yeux du grand public comme les " Bonnie & Clyde " du pacifisme.

« Quand le père dit : « on ne peut pas briser l’unité, briser la famille. Il pense au-delà de simplement père, mère, fils, fils cadet. Il entend par là : « on ne peut pas briser cette famille culturelle, cette unité culturelle, ce don culturel, cette transmission de valeurs d’une génération à l’autre. La valeur de la radicalisation contre la valeur de l’art. Les radicaux dont toujours quelque chose à offrir. Je ne parle pas des fondamentalistes, mais des radicaux. Ce sont deux mots différents, avec chacun un sens. Et ça, notre société l’a perdu. C’est pour ça que plus personne ne dit rien. » (Sydney Lumet)

Ce qui intéresse Lumet dans ce film c'est de regarder comment les choix des parents peuvent affecter les enfants.

Contre-enquête
6.7

Contre-enquête (1990)

Q & A

2 h 12 min. Sortie : 11 juillet 1990 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

Annotation :

"Je pourrais faire la liste de mes films et disséquer les raisons qui m’ont poussé à les faire. Ces raisons vont du simple besoin d’argent à l’implication totale de tout mon être, comme ce fut le cas pour Contre-enquête. Le processus de fabrication d’un film est une chose magique, à ce point magique qu’il justifie à lui seul de se lever le matin et d’aller travailler. Faire un film est une gratification en soi."

"J’ai écrit des scripts (celui du Prince de New York, en collaboration avec Jay Presson Allen, et celui de Contre-enquête) parce que leurs histoires m’étaient particulièrement proches et que je pensais connaître la « voix » des personnages aussi bien que n’importe qui. Cela dit, je me considère comme un réalisateur, pas comme un scénariste. C’est une puissante magie que l’écriture, et elle me fait toujours rêver." (Sidney Lumet)

Une étrangère parmi nous
5.5

Une étrangère parmi nous (1992)

A Stranger Among Us

1 h 50 min. Sortie : 6 janvier 1993 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 6/10.

Dans l'ombre de Manhattan
6.9

Dans l'ombre de Manhattan (1997)

Night Falls on Manhattan

1 h 53 min. Sortie : 10 septembre 1997 (France). Drame, Policier

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 7/10.

7h58 ce samedi-là
6.9

7h58 ce samedi-là (2007)

Before the Devil Knows You're Dead

1 h 57 min. Sortie : 26 septembre 2007 (France). Drame, Policier, Thriller

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le titre original "Before the devil knows you're dead" est tiré du toast irlandais: May you be in heaven half an hour... before the devil knows you're dead (Puisses-tu atteindre le paradis une demi-heure avant que le diable n'apprenne ta mort).

"Philip Seymour Hoffman aurait facilement pu jouer le rôle de Hank" explique le scénariste Michael Cerenzie. "Après leur rencontre, je pense que Sidney et lui ont tous les deux senti que le rôle d'Andy serait encore mieux pour Philip. La raison pour laquelle ça marche pour lui et Ethan, Marisa, Albert et tous les acteurs, c'est qu'ils sont tous faits du même bois. Ils viennent tous du théâtre et ils y ont tous passé beaucoup de temps. Ce sont des acteurs qui travaillent dur et qui restent des artisans.

Comme à son habitude, Sidney Lumet a tenu à faire deux semaines de répétitions avant le tournage du film.

By Sidney Lumet
7

By Sidney Lumet (2016)

1 h 43 min. Sortie : 7 octobre 2016 (États-Unis).

Documentaire de Nancy Buirski

abscondita a mis 7/10.

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