Films 2016-2017, liste originale/20

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Je m'attendais à mieux sérieux, en l'état je me suis pas trop fait chier, mais je me suis pas fendu la poire non plus, du coup mitigé le bordel. Y a juste le final qui est vraiment cool en fait.

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Le scénario est prévisible et incohérent, les rares scènes d'actions sont filmées avec les pieds du stagiaire caméra (et sans dec c'est quoi cette musique de merde pendant l'affrontement à la fête foraine, qui a cru que c'était une bonne idée sérieux vous m'avez fait vomir des oreilles en plus des yeux), l'exposition est ultra poussive en plus d'être totalement inutile et, cerise sur le gâteau à la merde, TOUS LES PUTAINS D'ENJEUX SONT ANNULES PAR CET HAPPY ENDING DE MERDE.
J'ai l'impression de m'être fait enculer deux heures, ce film c'est la time loop du désespoir.

J'aurai mieux fait de me refaire la saison 1 de The Magicians.
C'est assez similaire, mais en beaucoup mieux. Avec des acteurs dans la vingtaine. Un scénario qui se tient. Une écriture de personnages moins chiante.
Et surtout, SURTOUT, un traitement adéquat et très fin des thèmes que Peregrine ne fait que balancer de manière random, et notamment celui du deuil (des proches ou de l'enfance), qui est, dans The Magicians, un véritable moteur du récit.
Ah, et y a aussi une time loop, beaucoup plus cohérente. Et un méchant qui arrache également les yeux. Sauf que c'est pas un méchant Lidl celui-là, et que le réalisme cru et sec de la série en fait un réel antagoniste, bien plus menaçant que Morgan Freeman qui fait le clown.

Parce que dans la série, ceux qui meurent restent morts.

Nique toi, film de merde.

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En fait, dans ce film, t'as deux catégories de personnages : les fragiles et les autistes. Et le lien entre les deux catégories, c'est une tension sexuelle proche de l'explosion. Du coup putain, les interactions sociales tu sais jamais où ça va partir, mais t'es sûr que ça va finir sur du tendancieux tout en gardant une part de décalé malaisant sympathique.

T'as aussi un boss de Darks Souls en trois phases, un ornithorynque kleptomane fabuleux, un rhinoppotame en rut qui cherche un endroit où garer sa corne, un mormon fragile qui mange ses taquets dans la bouche, Johnny Depp en blond peroxydé qui crache cinq lignes pour toucher son chèque à cinq zéros, un sidekick enveloppé au rire diabolique et la valise nucléaire la moins cadenassée au monde.

Je dis oui.

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Repousser une invasion de zombies ? Mais oui, c'est possible, avec la carte kiwiiiiiii

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Les films de zombie y en a une sacrée chiée, et je veux pas dire mais la plupart sont à crever d'ennui, entre les problèmes de rythme, les build-ups de tensions perraves et les clichés mal utilisés.
Récemment, y a eu le Dernier Train pour Busan, et même s'il est sympa, c'est pas le genre décomplexé comme truc, c'est plus du drame de zombie.
Du coup, après avoir vu la version coréenne des pandémies mutantes, il fallait que je mate la japonaise. Et putain, je me suis éclaté comme un fou.

Franchement ça faisait super longtemps que j'avais pas autant pris mon pied devant du cassage de zombard. C'est pas une comédie, mais le film a un espèce de côté décalé/à côté de la plaque qui fonctionne bien.
Le fait que les infectés peuvent encore prononcer quelques mots et possèdent une mémoire musculaire de leur vie antérieure c'est sympa, c'est frais, et ça donne lieu à des bonnes scènes en plus de les rendre ignobles à souhaits. Mention spéciale au boss de fin, le pro du saut en hauteur, qui est juste terrible.
C'est gore, ça gicle de partout, et à part deux trois temps morts, ça ne s'arrête jamais. C'est juste méga fun, et ça te file la patate.
Apparemment c'est une adaptation d'un manga qui le dénature totalement, mais franchement j'men fous un peu je l'ai pas lu, et le film en lui même est suffisamment bon pour se l'enfiler sans se prendre la tête.

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http://www.senscritique.com/film/The_Funhouse_Massacre/critique/111549519

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Spaulding il est toujours aussi cool, mais à chaque visionnage le film me perd une demi-heure avant la fin quand ça commence à partir en bordel invisionnable la

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Wtf wtf wtf wtf wtf wtf wtf wtf wtf wtf

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La mort de l'humour, le degré zéro du cinéma, mais le pire reste ceux qui te vendent ça comme une comédie divertissante avec, je cite, "des florilèges de gags hilarants" "de quoi rire du début à la fin" "des personnages géniaux".
Vous êtes le genre de mecs à pleurer de rire devant Gad x Kev après un épisode de touche pas à mon poste, en bandant à l'idée de vous réveiller avec Cauet pour aller taffer nn ?
Putain, en plus d'être douloureux, ça me rend méchant, gg

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Mouais.

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C'est kitsch, y a tellement de faux sang qu'on pourrait changer la couleur de l'océan Pacifique, et quand tu bois un shot à chaque membre tranché tu finis bourré (Merci la scène des Crazy 88).
En résumé, c'est bonheur.

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Eh bah, après avoir vu le premier, je m'attendais pas à ça (en même temps je pense que personne ne s'y attendait). Je suis soufflé.
Personnellement, je le trouve en tout point supérieur au premier. J'ai conscience que les deux films ne tapent pas dans le même registre tout en s'articulant parfaitement entre eux, mais j'sais pas, cette espèce de sobriété, de tristesse qui se dégage du deux le rend paradoxalement beaucoup plus vivant.

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Remake d'un remake, np. C'est regardable, mais sans surprises ni fulgurances particulières.

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J'adorais tellement ce film quand j'étais gosse, et putain, la nostalgie a parfois du bon, parce que y avait plein de trucs que je pouvais pas voir en étant môme, mais qui m'ont vraiment fait kiffer dans ce revisionnage 20 piges plus tard.
Déjà le casting, y a Tobias d'Arrested Development, y a Buffy putain, et surtout y a Kirsten Dunst, omg omg. Après niveau références ils ont blindés, ça va de Frankenstein à Apocalypse Now en passant par une double utilisation du cri de Wilhelm tellement random qu'elle m'a fait mourir de rire. Et la bande-son, walala, coucou les Spice Girls, coucou Queen, coucou Led Zep, les Pretenders, les Cult, Rush, coucou EDWIN STARR PUTAIN DE MERDE (https://www.youtube.com/watch?v=dpWmlRNfLck)
Là, j'ai replongé à l'époque où plus ton antenne télé était grosse plus tu captait de chaînes, où la mode vestimentaire était sur pause et où on n'avait pas Wikipedia mais Encarta.
J'ai replongé en enfance quoi.

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J'aime beaucoup les bouquins d'Herbert, et je conchie totalement l'adaptation de Lynch. Du coup, c'est sûr, même si Jodo se torchait apparemment un peu avec le scénario originel, l'ampleur de sa vision ne peut que me laisser rêveur. Le putain de poids culturel que portait le projet, c'en est juste dingue.
Et du coup, ce petit documentaire file une sacré pêche. Jodorowsky, débordant de vie malgré ses 85 piges au compteur, te raconte l'histoire de cette superbe arlésienne, et termine sur un message tellement optimiste que t'as juste envie de sortir et bouffer le monde entier.

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Le meilleur épisode d'Enquête d'Action à ce jour. On se sent vraiment plongé dans le réalisme saisissant de la vie d'une brigade des forces de l'ordre américaine. Etre spectateur d'enquêtes aussi pointilleuses et méthodiques, auprès de personnalités aussi fortes qu'intègres, ça n'a pas de prix.

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C'était sympa, mais ça m'a pas fait kiffer plus que ça. Et puis sinon, comment la meuf elle fait pour enculer les caméras de sécurité de Barney en vrai ? Parce que se montrer vite fait à un angle c'est sympa, mais le type il a quadrillé sa casemate, du coup forcément en regardant les enregistrements tu vois qu'elle est pas séquestrée dans la cave avec le bâillon-boule.
Elle devait se déplacer d'angle mort en angle mort, comme les crabes. Pas folle la bête.

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Je m'attendais pas à trouver ça sympa, mais en l'état ça l'était.

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Le postulat de départ est vraiment cool, mais l'exécution est minable. Rien ne tient debout dans le film, au littéral comme au figuré. C'est dommage, entre les mains de personnes compétentes on aurait pu avoir un excellent film, à la fois hilarant et incisif.

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Voilà, j'avais toujours eu envie de savoir ce que pouvait donner le rêve d'un adolescent de la fin des années 80 ayant maté Mad Max avant de se pieuter, c'est maintenant chose faite.

Sinon on a des poursuites en BMX à travers le Wasteland, un type qui se fait arracher les intestins à la roue de vélo, le cow-boy du bras de fer le plus "son of a bitch" du game, un gars qui se fait littéralement arracher la mâchoire à mains nues puis se la fait mettre dans la face, un empalement à la corne de licorne, du défonçage de gueule au nain de jardin, des synthés endiablés, un empalement au parasol, un human centipede se tenant sur ses deux jambes, autant de faux sang que dans un Tarantino et une dose de clichés tellement assumés que tu te sens dans ta zone de confort.

C'était génialement nul. J'ai adoré.

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Je plussoie très fort ce putain de film.

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Loin d'être le meilleur Rob Zombie, mais avec le poto on s'est bien fendu la gueule. Parce qu'entre un nain nazi hispanique fana d'Hitler qui hurle des insultes en espagnol, des clowns tronçonneurs cherchant un nouveau "sac à foutre", un géant en tutu et sa copine pétasse et un bien meilleur Joker que Jared Leto, y a matière à se marrer.
Le quasi monologue du tueur au début est proprement génial, et après ça devient un truc classique avec une troupe de glandus devant survivre face aux slashers.
Vite regardé, vite oublié.

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Merci Netflix de nous proposer du divertissement de qualité <3
https://www.senscritique.com/film/i_Boy/critique/118769026

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Introduction en douceur au cinéma de Sion Sono, enfin, douceur, façon de parler. Parce que merde, ça tranche, ça gicle, ça tue, et surtout c'est perché à dix mille.
J'sais pas, t'as l'impression assez jouissive d'être dans un univers parallèle assez magique, où des clans de yakuzas acceptent de se tuer devant des caméras, toujours avec le sourire, et où des pubs pour dentifrice ont une importance nationale.
C'est fun, sans prise de tête, c'est une superbe mise en abyme du cinéma avec une fin géniale, et je manque encore de superlatifs pour décrire ce que j'ai vu.
C'est bonheur.

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Lui je voulais me le mater dès sa sortie, parce que les échos que j'en avais eu me faisaient sacrément envie. Et effectivement, The Stranges est super plaisant, une habile histoire de fantômes qui fait tout pour brouiller nos repères jusqu'à la dernière scène.
La campagne coréenne, ça à l'air sacrément dangereux, quand même.

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Alors ouais, c'était sympa, mais je suis loin d'être entièrement convaincu. C'est une traque, qui de convenue passe à prévisible, le héros est tellement plat qu'on pourrait le faxer, j'ai pas eu de plaisir particulier devant le bousin, je me suis même sacrément fait chier à un moment. Perso l'histoire que je voulais voir c'était celle du type avec la tête d'Archibald le hibou là, le chef de gang qui casse des gueules en permanence, le mec il était dans un meilleur film que celui que je matais sérieux.

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Je sais pas, c'était bien mais parfois ça avait l'air fort mal branlé, on s'est pas mal fendu la gueule au dépend du film. Les bonnes idées sont présentes, et heureusement vu de quoi c'est adapté, mais on est jamais bien loin du bidon. Très bon film pour refaire les doublages par-dessus ceci dit.

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Et on clôt la "trilogie" Na Hong-jin à l'envers, en gardant le premier pour la fin. Très bon rapport de l'incompétence judiciaire coréenne, petite glissade en enfer, à grand renforts de marteau, de burin, de têtes coupées dans des aquariums et d'un proxénète peu avare sur les pains dans la gueule. Vraiment bon.

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Vorace, c'est une sacré expérience. Le truc traite un sujet pas méga jouasse, avec une réalisation totalement décalée, ce qui brouille forcément tes attentes sur certaines scènes (notamment la poursuite en forêt, avec sa musique totalement hors-propos, qui perso m'a énormément fait rire).
Cette bande-son d'ailleurs, te rentre dans la caboche, mais d'une force telle que tu peux pas t'empêcher de la siffloter pendant deux jours.
Des acteurs au top, un film qui sait ménager sa tension, un bad guy jouissif à souhait, du bonheur en barre. T'as l'impression de mater une espèce de parodie d'Entretien avec un vampire limite plus intéressante que l'originale, et rien que pour ça je dis oui monsieur.

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Je sais même pas pourquoi je l'ai pas vu avant aujourd'hui. Dans le cadre vinasse - frometon - sifflard avec des potos, c'est parfait.