Films centrés sur la parole (et son absence)

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Un film qu'il faudra regarder avec prudence et au bon moment. Il ne s'agit pas forcément d'une expérience agréable, au contraire elle pourrait même vous repousser dans vos retranchement.

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Un incontournable du cinéma. Une quête de sens existentialiste, inspirée par un de mes philosophes préférés : Søren Kierkegaard.
Le film aborde la question du sens de la vie, du rapport entre foi et raison, dans un cadre médiévale avec des éléments surnaturels et dont l'historicité a été sciemment altérée pour servir le propos de l'auteur. La courte durée du film ainsi que ses qualités esthétiques le rendent particulièrement accessible pour son époque.

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Le meilleur film d'Eric Rohmer selon la critique, je n'ai vu jusqu'à présent aucune raison de penser le contraire. Une véritable réflexion sur l'amour.
Mon conseil: regarder le cycle des 6 contes moraux dans l'ordre de sortie pour remettre cette œuvre dans son contexte et mieux l'apprécier.

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Vous aimez les cours de philo ? En voici un. C'est un des films les plus exigeant de cette liste, surtout si son sujet, principalement théologique, ne vous parle pas. Mais c'est également une ode à la rhétorique et aux beaux mots. Tout le film n'est qu'un énorme débat d'idées, il faudra s'accrocher. Au programme : retournement de cerveau acrobatique à coup d'argument et contre argument.

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Bruno Dumont a su créer son propre langage cinématographique tout en revisitant les textes de l'illustre Charles Péguy. Cette bizarrerie, car c'en est une, plaira aux esprits fantasques en soif de lyrisme. Le film possède également de grandes qualités musicales.

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Un film qui aborde des grands sujets dans l'humilité des petites discussions, on est plongé dans la vie de ce cercle d'amis, dans leur difficultés profondément humaines: la maladie, l'échec professionnel, la peur du regard des autres.
C'est d'une justesse très mélancolique.

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Un des films les plus accessible de cette liste. Eric Rohmer, chef de file du "cinéma bavard" a un français qui ne plaira peu être pas à tous, mais ses dialogues sont un véritable régale. Très bonne entrée pour découvrir sa filmographie traitant principalement du désir. Je méprisais les romances, ce film m'a totalement réconcilié avec le genre.

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De la science fiction avec son lot de contemplation. Un récit basé sur de vrais concepts scientifiques en linguistique qui sont ici poussés à leur paroxysme.

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Si conte d'été vous a plus, on est là sur quelque chose de très similaire. La grande différence étant qu'ici il s'agit plutôt de personnages plus mûrs. Même passion, autre saison.

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Une histoire d'amitié tout ce qu'il y a de plus banal, quelque chose que je n'avais encore jamais vu au cinéma. Un film qui parle de la vie tout simplement. (ma critique est dispo)

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Le film le plus accrocheur de la sélection selon moi. Ne vous laissez pas impressionner par son ancienneté, il rivaliserait avec n'importe quelle série policière Netflix en terme de divertissement. Une enquête se dévoile sous nos yeux uniquement au travers des discussions passionnées de 12 hommes, membre du jury chargé de délibérer sur l'affaire.

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Si conte d'été vous a plu, on est ici dans une ambiance de vacances un peu similaire, avec des personnages plus désabusés et une ambiance plus grave.

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Un téléfilm Arte qui nous plonge dans la banalité de la drague moderne. Mais le cinéma à cette capacité de sublimer l'ordinaire pour en faire quelque chose de marquant, à l'image de la vie quand on se penche dessus attentivement.

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Premier film de Rohmer, un court métrage qui sent le fait maison, mais qui est tout de même très réussi.

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Un film qui peut polariser surtout si on est pas immédiatement saisit pas le drame. Le désir au travers de l'espoir dans une situation où il n'y en a tout simplement pas.

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Ce film est particulièrement lent, l'ennui peu y régner, tout comme il peut régner dans nos vies. Il s'agit vraiment d'un petit bout d'existence. Une performance très solaire. (ma critique est dispo)

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Un petit bout de vie, coréen cette fois-ci, tout comme Eva en août ce film n'est pas parmi les plus accessibles, mais il s'en dégage un spleen d'une beauté simple.

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Un film qui se veut profondément féministe selon moi, racontant l'histoire de l'émancipation de la compagne d'un maffieux dans une fresque de l'histoire de Chine. Il sera néanmoins difficile d'accès par son rythme.

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C'est officiel Eric Rohmer est un de mes réalisateurs préférés, aucun de ses films ne m'a laissé indifférent jusqu'à présent. Celui-ci est un moyen métrage qui, comme la boulangère de Monceau, est tourné en amateur. Le film est néanmoins une grande réussite, une sorte de "Ma nuit chez Maude" renversé selon moi.

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Un film idéal pour une introduction en douceur, pas trop loin des schémas habituels. Une histoire qui tourne autour de politique et de pensée avec un Fabrice Luchini plus sobre qu'à son habitude mais ça n'est pas pour nous déplaire.

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Le silence de l'aliénation: éprouvant, terrifiant.
Contempler l'abysse qui nous regarde en retour.