Films vus & revus en 2016

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Vu le 1er janvier. VO sur TV.
Je suis un gros, gros fan d'Eminem. J'ai grandi sans comprendre ses paroles et j'ai repris sa discographie y a 2-3 ans. Et en tant que fan, j'étais vachement heureux de voir à quel point il arrive à se débrouiller dans un rôle pas simple. Le film est globalement réussi, on sent quelques longueurs pré-grosses battles de fin mais rien de bien méchant.
L'intrigue amoureuse est pas super bien construire mais c'est un joli meuble dans une pièce très sympa. On retrouve un beau sentiment d'accomplissement et de justice à la fin et l'évolution de Jimmy est bien construire, intéressante à suivre.

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Vu le 1er janvier. VO sur TV.
Loin d'être une bonne comédie ou même un film correctement écrit, Sleeping with Other People a bien du mal à se trouver un réel sujet et cherche rapidement vers des chemins sans grand intérêt.
Le ressort humoristique repose surtout sur cette décomplexion qui, passée les 10 minutes, ne fait plus rire mais fait tout simplement partie du film, et ça la réal ne semble pas l'avoir assimilé. Entendre des gens parler de cul sans soucis, ça fait marrer 2mn, après on s'habitue. Les intrigues sont faibles et c'est chiant. MAIS le duo Brie/Sudeikis et assez merveilleux et viens compenser pas mal de mauvais côtés. Ils sont sacrément attachants, même en sachant qu'il naviguent dans un univers dénudé d'intérêt (ou d'humour).

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Vu le 2 janvier. VO au CGR Le Paris.
Je crois bien avoir trouvé mon film préféré de 2015, loin devant Fury Road. Avec la crise des subprimes de 2007 au centre, The Big Short rappelle beaucoup un certain docu nommé Inside Job tellement il joue parfaitement avec les chiffres et des dialogues construits, riches en détails et passionnants.

C'est un petit ovni dans l'univers des comédies dramatiques que nous avons là. L'humour est dispersé de manière originale à travers des séquences d'abattage de 4ème mur ou d'interventions de guests pour nous expliquer des termes boursiers. C'est drôle mais ça reste constructif et surtout, c'est extrêmement bien placé et réfléchi. Le conflit moral des personnages est parfaitement illustré par Steve Carell. ALERTE FILM IMPORTANT.
"When the levee breaks I'll have no place to stay." - Led Zep

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Vu le 3 janvier. VO sur PC.
Pour continuer dans ma filmo d'Aronofsky, voici donc son oeuvre la plus populaire et pas sans raison. La performance de Natalie Portman est à la hauteur de sa dernière réplique : "I was perfect". On retrouve la réal très personnelle de l'auteur dans un style pratiquement intrusif qui montre le malsain derrière le personnage de Nina et c'est tellement réussi.
Mila Kunis et Cassel font un boulot formidable. Quand descente aux enfers se marie avec une recherche de perfection, ça donne un grand film ! Je regrette un peu de pas l'avoir vu avant. J'ai retrouvé pas mal de points qui étaient essayés dans The Wrestler et qui sont développés ici et super bien maîtrisés.

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Vu le 3 janvier. VO sur PC.
C'est un docu sur le stockage des déchets nucléaires sur le long terme. Et qui pose des questions assez intéressantes. Le seul soucis c'est que ça tourne bien en rond pour un truc qui ne dure qu'1h15 hein. De manière basique : on a enterré des trucs dangereux, faisons des suppositions qui servent à rien sur ce qu'il y aura sur Terre dans 100.000 ans et si l'espèce de super-centre de stockage impénétrable sera un jour pénétré.
Ce sont des questions fascinantes, mais il n'y a aucun élément de réponse donc forcément on en reviens vite aux mêmes points encore et encore. Et visuellement, c'est l'art de faire des images à partir de constructions encore invisibles. Mais c'est joli. Mais c'est sans trop d'intérêt. Tout ça aurait pu être expliqué bien plus correctement en 20-30mn (et même pas la peine de synthétiser).

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Vu le 5 janvier. VO sur PC.
Easy A c'est une comédie avec plein de bonnes intentions mais qui peine beaucoup à mettre tout ça en place et surtout à rythmer le contenu. Tellement de mal d'ailleurs, que le personnage d'Emma Stone (excellente d'ailleurs) indique les diverses parties de son "podcast" à son audience.
L'idée de ce livestream entrecoupé par plusieurs scènes est pas si mal en fait. Après, et je vais peut-être chercher loin, malgré les bonnes intentions, le fond reste assez flou quand à la possible réflexion sur un "harcèlement?". C'est pas super bien présenté. Mais ça reste une comédie correcte.

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Vu le 6 janvier. VO sur PC.
Épisode spécial de la série Sherlock, habituellement de qualité mais qui me déçoit sacrément avec ce téléfilm mal branlé. Ce retour aux "bases" d'Holmes était une sacré bonne idée, mais l'exécution est plutôt médiocre. Le pire c'est que le plaisir de retrouver les personnages (si bon pourtant) n'est même pas là tellement l'intrigue manque d'intérêt.
Je m'attends jamais à grand chose sur les épisodes de Noël, mais ce téléfilm c'est du bon gros foutage de gueule. Si il n'est pas mauvais, The Abominable Bride est loin d'être en accord avec la qualité habituelle du show. Dommage.

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Vu le 7 janvier. VO au CGR Les Ambiances (Art & Essai).
L'univers est cool et les derniers chapitres ultras jouissifs mais il manque clairement le petit plus de Tarantino qui fait le chef d'oeuvre, qui donne une âme et un style très particulier au film. C'est malgré tout une super ambiance, un huis-clos bien rythmé, et pour un film du genre de presque 3 heures, ça mérite quand même quelques applaudissements. Pas mal de rires dans la salle, certains dialogues font mouche tandis que d'autres peinent un peu à se démarquer, je pense notamment au départ et la rencontre des personnages. Côté casting, le duo L. Jackson/Walton Goggins est splendide

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Vu le 8 janvier. VO sur PC.
En tant que gros fan de Kevin Spacey (parce qu'American Beauty ofc), je commence à rattraper mon retard dans sa filmo. L.A. Confidential est un excellent policier porté par Spacey, Russel & Pearce. Et ils font un boulot formidable. Kim Basinger y ajoute une dose de mystère bienvenue, le tout est super bien ficelé. La conclusion avec le shooting au motel : grand moment de cinéma, maîtrisé à la perfection. Si les personnages sont la vraie force du film et sont vraiment, vraiment oufs, la réal tient bien, c'est rythmé, haletant. Une enquête qui va loin.

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Vu le 9 janvier. VO sur PC.
Troisième long métrage de Tarantino, Jackie Brown est super différent du reste de sa filmo. Je l'ai trouvé plus intime et organisé.
Pam Grier en Jackie est magique, le perso est taillé pour être badass et l'intrigue complexe ne semble qu'être un petit puzzle pour elle. J'ai pas retrouvé autant d'efforts dans la photo par rapport à Pulp Fiction mais certains plans sont sacrément beaux, idem pour les plans séquences (au début avec l'aéroport et vers la fin avec le centre commercial).
D'ailleurs la symbolique des lieux est super intéressante, le tout évoque l'argent et sa recherche sans pour autant avoir besoin de beaucoup le montrer. Un excellent policier, comme avec beaucoup de Tarantino j'ai trouvé le démarrage un peu long.

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Vu le 10 janvier. VO sur PC.
Le truc qui mérite vraiment un visionnage de Bronson : Tom Hardy. Ce mec peut se saisir d'un rôle comme assez peu d'acteurs et c'est particulièrement frappant avec une personnalité aussi spéciale que Charles Bronson.
Par contre, M. Winding Refn ne semple pas vraiment savoir où aller avec son film. On retrouve le style très "brut" des Pusher sans pour autant que ça soit plaisant et que le biopic soit réussi. Il fait les mêmes erreurs d'organisation dans Only God Forgives, c'est flashy mais peu rythmé malgré un très bon personnage. Bronson est plein de procédés ingénieux mais c'est pas assez pour me garder intéressé jusqu'à cette prise d'otage très artistique.

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Vu le 11 janvier. VO sur PC.
Drame-enquête très orienté combat contre la peine de mort, The Life of David Gale se voit bénit par un excellent casting. Le duo Winslet et Spacey fonctionne très bien, c'est tendu. Mais assez inégal niveau rythme.
Ça traîne au début par rapport à une seconde partie ultra intense avec de multiples twists (bien gérés). Donc des reproches à faire, spécialement à un réalisateur un peu brouillon sur certains points mais ça reste un thriller solide et frappant. Et être frappant, c'est nécessaire pour aborder quelque chose d'aussi con que la peine de mort. Le personnage de David Gale est une excellente leçon.

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Vu le 12 janvier. VO sur PC.
Et quelle arnaque. Vendu en excellent drame SF alarmiste d'anticipation, Soylent Green a mal vieilli et ne s'en sort que très mal avec une interprétation de Charlton Heston à peine correcte et des rôles secondaires totalement vides. J'ai du mal à déterminer pourquoi ce film est au bord du "culte" : bien que ça ne soit pas un navet complet, ça reste un thriller très moyen.
Le twist de fin n'est absolument pas étonnant et l'univers très limité à quelques détails : ça manque d'ambition et de dynamisme. Et surtout, pour un truc sorti 10 ans avant Blade Runner, c'est sacrément insignifiant en terme de SF.

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Vu le 13 janvier. VO sur PC.
Terms and Conditions May Apply c'est une bonne introduction à la question : pourquoi faut-il se mettre à questionner les lois sur la surveillance dans les pays développés ? Mais c'est un procédé très simpliste et étrange qui est employé par M. Hoback et qui démarre par une étude pas vraiment complète sur les fameuses conditions d'utilisations que tout le monde signe sans lire. Donc c'est une évolution curieuse vers la surveillance par les gouvernements que propose ce docu.

Bien que ça soit une intro correcte, si vous connaissez un peu le sujet, les scandales de la NSA, Wikileaks, Snowden, etc, ce film est un vide intersidérale qui manque de tonnes d'informations, fait des conclusions hâtives. C'est le genre de trucs faciles à réfuter pour les gouvernements parce que c'est mal construit. Donc : mauvais. Et si vous ne savez rien du sujet, Citizenfour vous en apprendra bien plus.

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Vu le 14 janvier. VO sur PC.
C'est mon premier Sorrentino et première constatation : la réal est magique, c'est tellement BEAU, les cadrages sont supers, vous auriez pu m'enlever tous les dialogues et personnages et je serais quand même resté devant juste pour la beauté du truc. Ensuite : j'ai adoré les thèmes abordés par des personnages bien développés et passionnant.
Le duo Michael Caine/Keitel est tellement juste, cette dégradation du corps. Paul Dano est aussi super avec cet acteur qui ne fait que contempler pour savoir quelle face de son rôle il interprétera.
Rachel Weisz, c'est une forme de contraste avec le duo de tête parce qu'elle exprime liberté et frustration. Très belle leçon de ciné.

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Vu le 15 janvier. VO sur PC.
C'est l'histoire du héros le plus honnête de l'histoire du ciné et ça vaut bien plus que la totalité des Marvel. L'angle est assez particulier, Harrelson joue Arthur, un homme qui a un certain retard dans son développement des concepts bien/mal et des nuances mais qui est honnête et innocent à vous en faire pleurer. Et il s'invente un personnage : le Defendor.
Loin des kick-ass et des parodies comme Hancock d'anti-héros puissant et con, Defendor brille par sa façon d'aborder un drame et une satire de l'univers classique du super-héro. C'est original, assez drôle et l'idée se défend très bien. Et attendrissant. Donc je recommande fort.

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Vu le 15 janvier. VO au Ciné Capitole.
Petit briefing : c'est une romance entre une jeune new-yorkaise (Rooney Mara) et Cate Blanchett. Problème : ça se passe dans les années 50-60. Et c'est totalement génial. La caméra d'Haynes ce promène, c'est beau, c'est intime, chaque plan déborde de passion. Rooney Mara et Cate Blanchett : le duo de personnages n'est pas forcément logique en terme de caractères, on a une certaine complémentarité qui repose beaucoup sur l'innocence de Therese (Rooney) mais au final les deux se découvrent et ça, c'était merveilleux. Non seulement c'est une romance avec un sujet très important au centre, qui est celui de la pression de la société sur un couple lesbien. Et c'est un drame élégant, prenant.

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Vu le 16 janvier. VO sur PC.
Prrrrfftttt. Lowery a bien raté son truc avec pourtant un très bon casting et une caméra intelligente. C'est beau mais c'est LONG. Et très inégal et insignifiant au final. On dirait que le réal a voulu s'éloigner de la romance cliché avec le "bad boy" mais s'enfonce juste dans un ennui et un manque de profondeur qui se retrouve partout ; personnages, dialogues, c'est juste chiant à tous les niveaux et un beau gâchis. Cette ambiance texas redneck à la con ne semble pas être assumée et l'univers est trop limité. Très moyen.

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Vu le 17 janvier. VO sur PC.
Pour moi, Spielberg et la guerre, c'est un duo gagnant. Et c'est pas Empire of the Sun qui va me prouver tort. Réalisé avant ses deux grands chef d'oeuvre du genre (Schindler's List & Saving Private Ryan), c'est une oeuvre très particulière puisque le point de vue sur la seconde guerre est ici très précis et assez peu connu. Donc le film évolue dans des camps de prisonniers "occidentaux" au Japon.
C'est frappant, touchant, mini-Christian Bale est ultra bon et arrive à mener l'intégralité de l'action du haut de ses 11 ans (et après certains osent encore dire que c'est un mauvais acteur). Le tout est très bien exploité, certains passages dans les camps sont un peu long mais l'ambiance est tellement bien foutue qu'on en oublie le temps qui passe. C'est immersif et le tout raconte une sacré histoire.

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Vu le 17 janvier. VO sur PC.
Pour la petite histoire, j'ai commencé la filmo de WKW avec In The Mood for Love, et je m'étais rarement autant fait chier devant un film aussi joli (donc on a pas commencé du bien pied). Pour continuer cette filmo, un peu inquiet, j'ai donc visionné Chungking Express et : ce film est génial.
L'ambiance est top, le jeu avec ces couleurs "néons" est dingue. Que ce soit la solitude ou les relations, l'approche du réal est bien plus intéressante que dans In The Mood for Love, c'est clair, ça joue sur le fil de l'innocence et les sous-entendus passent beaucoup par le placement de la caméra (je pense au plan de Faye sur le lit). Y a de très bonnes performances, Takeshi Kaneshiro est un super acteur.

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Vu le 18 janvier. VO sur PC.
Il me semble que ça complète ma filmo de Nolan (ce qui est cool). Following c'est en quelque sorte l'essence de son boulot en terme d'intrigue. Sans être trop complexe, le film se débrouille bien quand il s'agit de construire un plan intelligent et surprenant. Par contre, c'est au niveau des personnages que ça bloque un peu. Mais on reconnaît l'ambiance du réalisateur et ses procédés, ça reste assez immersif et réussi. Loin des blockbusters, ici c'est avec beaucoup de modestie, d'intimité et de recul que Nolan organise un labyrinthe scénaristique où la sortie ne peut être trouvée que si le réal le décide.

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Vu le 19 janvier. Conférence de presse | Festival du Court-Métrage de Clermont-Fd. C'est le seul court diffusé à la conférence qui est présent sur SC (sur les 5).
On dirait un peu un spot contre le harcèlement/violence scolaire en changeant de cadre (petit village avec très peu de personnages, et non pas une école) et il semble y avoir une sorte de rapport avec une certaine justice en conclusion mais c'est pas clair.
On sent que l'esthétique est bien travaillé pour construire un univers intemporel et sans localisation précis, c'est flou et abstrait, un peu comme le message en fait.

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Vu le 19 janvier. VO sur PC.
Bon, sans grande surprise ; j'ai largement préféré le premier. Le second est vachement try hard et je sens pas vraiment l'ambiance de défoulement présente dans Piège de Cristal. Bruce Willis fait le boulot mais le reste des acteurs absolument pas (même des acteurs amateurs feraient un meilleur taff que ces méchants en carton).
On garde un côté spectaculaire agréable mais l'intrigue manque d'organisation, c'est pas clair toute cette histoire de terroristes, et surtout inintéressant vu la gueule des personnages secondaires. La déclaration de ce second volet c'est : on sait pourquoi vous êtes là, voici Bruce Willis, des crashs d'avions et des flingues, le reste c'est de l'impro (et pas de la bonne).

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Vu le 20 janvier. VO sur PC.
Il est assez simple, en effet, d'être repoussé par le style très présent et marquant de Park Chan-Wook tellement sa vision s'impose et sa caméra danse selon une symphonie très nette qui joue beaucoup sur un petit nombre de notes. C'est une GROSSE CLAQUE visuelle, chaque raccord est travaillé, chaque élément de chaque plan est finement calculé et utilisé : un boulot de réalisation énorme et super ingénieux.
Passons maintenant à l'intrigue : un conte morbide, avec, en son centre, la merveilleuse/flippante Mia Wasikowska (j'en peux plus de son talent sérieux arrêtez-la). Les personnages sont bien exploités et participent à une ambiance glauque mais qui ne se ressent pas visuellement : ça passe par quelques longueurs, Kidman & Goode.

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Vu le 23 janvier. VO sur PC.
Je pense connaître assez bien le style de Van Sant et To Die For est, par rapport au reste de sa filmo, très académique et sans grandes idées. Nicole Kidman joue un rôle qui est le pilier d'un univers malsain dirigé vers la manipulation de Joaquin Phoenix pour qu'il tue son mari.
Et franchement Gus, je comprends pas, après tant de films, ta vision sur certaines choses. L'acting est très moyen, la réalisation basique, les dialogues insignifiants et pas nécessaires. C'est ennuyeux, on a l'impression que rien n'avance dans ce policier qui se veut sensuel et tendu sans vraiment réussir l'un des deux.

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Vu le 23 janvier. VO sur PC.
Après le très bon Stoker, la suite logique c'était de reprendre la filmo de Park Chan-Wook et aucune déception : dans la lignée du célèbre Old Boy, Sympathy for Mr. Vengeance est un très beau tableau d'une longue scène de revanche.
Quelques longueurs tirent un peu sur la patience mais c'est un policier très correct, les personnages sont supers intéressants et complexes. C'est l'exploitation de la vengeance sans pour autant s'intéresser tant au motif pour se concentrer sur la démarche et ça fonctionne bien.

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Vu le 24 janvier. VO sur PC.
Bizarrement les films sur Wall Street, c'est mon truc, j'aime bien voir tous les vices de l'économie capitaliste et quand ils sont bien représentés, en général ça en fait une oeuvre solide. Dans ce film on a donc Charlie Sheen qui semble se découvrir une morale à mi-chemin en réalisant qu'en fait cette économie et ses "grands joueurs" c'est pas top top. Ce perso c'est un peu le réveil de notre société récemment, on assiste à un retournement d'état d'esprit concernant Wall Street et Oliver Stone avait donc vu assez juste.
Après Charlie Sheen est pas particulièrement brillant et certainement pas à la hauteur du grand méchant qu'est Michael Douglas. Et le tout est un peu long. Mais l'idée est là.

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Vu le 25 janvier. VO sur PC.
Western post-apo Mad Max style, The Rover construit un univers pessimiste et désertique qui réussi à absorber très rapidement le spectateur. La relation entre Guy Pearce & Pattinson est super intéressante à suivre et cet espèce de scénar à étape est bien tourné.
The Rover est surtout une oeuvre qui arrive à maintenir un niveau de tension élevé pendant 1h40 grâce au perso de Pearce. Bien que le dénouement ne soit pas très satisfaisant, il vient confirmer la vision pessimiste de l'oeuvre tout en ouvrant une petite porte qui pointe vers un éclat d'humanité, et ça c'est un retournement d'idée du tout premier Mad Max.

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Vu le 26 janvier. VO sur PC.
C'est mon premier film de De Palma (non, j'ai n'ai pas vu le premier M:I ni Scarface, oui c'est grave) et j'en ressort très satisfait. Phantom of the Paradise a assez bien vieillit quand on regarde le jeu, les procédés de réal ou le rythme. C'est une reprise explosive d'une partie de l'opéra de Faust et ça englobe pas mal de thèmes intéressants. Et puis surtout : c'est une comédie musicale de qualité, super bien écrite.
La relation entre notre gentil terroriste masqué et Jessica Harper (bae) tire tout le scénario sans pour autant reposer sur des bases solides. Pas irréprochable mais un bon moment.

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Vu le 27 janvier. VO sur PC.
J'ai pas vraiment aperçu un côté horreur/épouvante assumé dans Dressed to Kill mais plutôt un excellent thriller. Michael Caine a un rôle assez intéressant et que ça soit Angie Dickinson ou Nancy Allen, les 2 héroïnes arrivent à retransmettre la tension d'une manière assez particulière et immersive. L'épouvante se fait sentir dans le dénouement et le build-up pour cette scène dans le bureau du psy est vachement réussi. Tout comme la scène.
On peut reprocher l'immense partie dédiée seulement au premier meurtre.