Frateeeelli.. Italiaaaa. Italiaaaaa !
Petit perspicace : ici, nous ne nous acharnerons pas sur le cinéma hongrois, non.
Liste de 23 films
créee il y a presque 10 ans · modifiée il y a presque 5 ans
Les Vitelloni (1953)
I vitelloni
1 h 43 min. Sortie : 23 avril 1954 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 6/10.
Huit et demi (1963)
Otto e mezzo
2 h 18 min. Sortie : 29 mai 1963 (France). Drame
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 10/10.
La strada (1954)
1 h 48 min. Sortie : 11 mars 1955 (France). Drame, Road movie
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 8/10.
Juliette des esprits (1965)
Giulietta degli spiriti
2 h 17 min. Sortie : 22 octobre 1965 (France). Comédie, Drame
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 7/10.
La dolce vita (1960)
2 h 54 min. Sortie : 11 mai 1960 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
L'Avventura (1960)
2 h 24 min. Sortie : 14 septembre 1960 (France). Comédie dramatique, Road movie, Romance
Film de Michelangelo Antonioni
Alexandre G a mis 8/10.
La Nuit (1961)
La Notte
2 h 02 min. Sortie : 24 février 1961 (France). Drame
Film de Michelangelo Antonioni
Alexandre G a mis 8/10.
L'Éclipse (1962)
L'eclisse
2 h 05 min. Sortie : 25 août 1962 (France). Drame, Romance
Film de Michelangelo Antonioni
Alexandre G a mis 9/10 et a écrit une critique.
Amarcord (1973)
2 h 03 min. Sortie : 10 mai 1974 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
Alexandre G a mis 7/10.
La Vie est belle (1997)
La vita è bella
1 h 56 min. Sortie : 21 octobre 1998 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Roberto Benigni
Alexandre G a mis 8/10.
Nostalghia (1983)
2 h 10 min. Sortie : 17 mai 1983. Drame
Film de Andreï Tarkovski
Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.
Il était une fois en Amérique (1984)
Once Upon a Time in America
3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster
Film de Sergio Leone
Alexandre G a mis 9/10.
...Et pour quelques dollars de plus (1965)
Per qualche dollaro in più
2 h 12 min. Sortie : 30 septembre 1966 (France). Western
Film de Sergio Leone
Alexandre G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Bon, la Brute et le Truand (1966)
Il buono, il brutto, il cattivo
2 h 59 min. Sortie : 8 mars 1968 (France). Western, Aventure
Film de Sergio Leone
Alexandre G a mis 9/10.
Les Opportunistes (2014)
Il capitale umano
1 h 51 min. Sortie : 19 novembre 2014 (France). Drame
Film de Paolo Virzì
Alexandre G a mis 8/10.
L'Évangile selon Saint Matthieu (1964)
Il Vangelo secondo Matteo
2 h 11 min. Sortie : 3 mars 1965 (France). Drame, Historique, Biopic
Film de Pier Paolo Pasolini
Alexandre G a mis 6/10.
Annotation :
Non non... J'ai eu une piètre qualité d'image, mêlée à une qualité son ignoble, donc peut-être que ça a pu influencer mon malaise. Mais alors ce malaise généralisé tout le film, on ne peut pas l'attribuer qu'aux conditions techniques.
Les Merveilles (2015)
Le Meraviglie
1 h 50 min. Sortie : 11 février 2015 (France). Drame
Film de Alice Rohrwacher
Alexandre G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
La grande bellezza (2013)
2 h 22 min. Sortie : 22 mai 2013 (France). Drame
Film de Paolo Sorrentino
Alexandre G a mis 9/10.
Annotation :
Roma !
Youth (2015)
La Giovinezza
2 h 04 min. Sortie : 9 septembre 2015 (France). Drame
Film de Paolo Sorrentino
Alexandre G a mis 7/10.
Habemus Papam (2011)
1 h 42 min. Sortie : 7 septembre 2011 (France). Comédie dramatique
Film de Nanni Moretti
Alexandre G a mis 8/10.
Blow-Up (1966)
1 h 51 min. Sortie : 24 mai 1967 (France). Drame, Thriller
Film de Michelangelo Antonioni
Alexandre G a mis 6/10.
Annotation :
Retour au cinéma italien par le plus britannique des films d'Antonioni... et peut-être son plus connu ? Il faut dire qu'il dresse une oeuvre intéressante : comment mieux montrer la force des images que par la suggestion de l'image ? Les faux semblants sont légion dans ce long-métrage d'1h45 où Thomas, un photographe séducteur et excentrique, vogue au gré de son inspiration et pénètre l'intimité de ses clichés. Et Antonionio semble clairement nous dire qu'un film, comme une photographie, est une oeuvre d'art : elle ne propose pas de sujet, ni d'intrigue ou de scénario. Tout le monde sait que l'objet du film est fuyant, qu'il n'est pas là. Hormis Thomas, qui cherche désespérément à le faire commencer, ce film.
"- Qu'as-tu vu dans le parc ? - .... Rien." Voilà, l'intrigue a avorté. Il ne reste plus qu'à faire semblant qu'elle a existé. C'est un point de vue remarquable sur la condition du film et de l'oeuvre d'art en général : l'image n'a de sens que dans son expérience, et non insérée dans un schéma explicatif. Ne cherchons pas à expliquer cette partie de tennis fantôme : vivons-la.
Il eût été possible de s'arrêter là ; mais je dois justifier ma note. Je dois dire qu'on s'ennuie une bonne partie du film : si tout est à sa place et tout peut rappeler cet objectif de célébrer la photographie, Brian de Palma saura plus tard bien plus mettre en valeur le rythme et la réalisation dans son 'Blow Out', certes moins esthétique mais aussi moins tendu vers cette recherche du cadre et de la technicité. Pour un film sur la photographie, 'Blow Up' ne s'embarrasse pas de photographie : avec ce qu'Antonioni a déjà montré dans 'La Notte' ou 'L'Eclisse', il est très dommage que la lumière ou le cadrage ne soient pas un élément de mise en valeur esthétique de ce film. Et que dire des couleurs, fades au possible, et même les robes de Jane Birkin n'y sauvent rien... Bref, un thème intéressant, un éclair de génie (les mimes jouant du tennis !) mais beaucoup de lenteur inutile.
Une journée particulière (1977)
Una giornata particolare
1 h 46 min. Sortie : 7 septembre 1977 (France). Drame
Film de Ettore Scola
Alexandre G a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Comment mieux montrer l'omniprésence du fascisme que dans l'intimité des corps ? Le principe même du totalitarisme n'est pas sa violence, mais bien son évidence, son omniprésence. L'Etat fasciste est tout, selon Mussolini. Il s'immisce partout, régente la vie de tous les citoyens, depuis leurs pensées jusqu'à leur routine.
Ici, Ettore Scola nous le montre à travers deux portraits qui se croisent : une femme épuisée, femme et mère de fascistes, bercée par cette illusion de la puissance italienne ; un homme "subversif", rejeté par cette société qui inclut et qui exclut. Tout au long de cette journée durant laquelle le fascisme en fête accueille son homologue nazi, ces deux personnages vont s'interroger, se connaître. En fait, ils vont vivre : au son de la parade retransmise dans la radio de la concierge, ils vont faire tout autre chose. Danser, rire, s'aimer, se disputer, pleurer... Tout ce que le fascisme ne peut atteindre. Ettore Scola nous montre la puissance des émotions, la reprise en main d'une vie ternie par le fanatisme et l'adoration béate, dans un ballet fait d'irrégularités, d'excentration et de retours en arrière (dans un monde où l'ordre et la normalité doivent régner).
Servi par un rythme impeccable et des acteurs évidemment profonds, ce film est une oeuvre d'art et une ode à la vie au coeur des ténèbres.
Le Guépard (1963)
Il gattopardo
3 h 06 min. Sortie : 14 juin 1963 (France). Drame, Historique
Film de Luchino Visconti
Alexandre G a mis 8/10.
Annotation :
Grande fresque historique, située en pleine guerre de l'unité italienne, en 1860, 'Le Guépard' offre de splendides décors, de splendides costumes, et de grandes interprétations. Représentant la (lente) inclinaison (difficile de parler de véritable déclin tout de même) de l'aristocratie proche des Bourbon en Sicile, ce long-métrage de 3h sait installer son paysage, et ne ménage aucune scène : réalisé au millimètre, il montre la virtuosité de son réalisateur, qui manie aussi bien la reconstitution classique (la bataille de Palerme, la scène de bal) que les écarts techniques (cette adresse au spectateur d'Alain Delon, qui ne peut que vous tirer un sourire).
Si cette chute de l'aristocratie est si lente, c'est justement parce que Visconti utilise la subtilité au plus haut degré : la bourgeoisie pseudo-républicaine prête à la remplacer ne semble pas tout à fait plus qualifiée (le maire Don Cicci, parvenu rustre mais pas dénué de sens politique), tandis que les passeurs entre ces deux mondes semblent eux manquer de morale (le nouveau guépard, Tancredi, change d'allégeance comme de chemise et ne répugne pas au massacre si c'est pour imposer sa domination). C'est la complexité de ces personnages et de cette intrigue qui fait toute la monumentalité de cette oeuvre, qui pourtant n'a pas la fin qu'elle mérite à mon goût : une scène de bal bien trop longue, qui, certes, installe cet entre-deux qui durera dix ans, dans lequel l'ordre semble réinstallé et l'aristocratie pas tout à fait écartée, mais dont on n'en voit finalement plus le but, et surtout ce plan final un peu trop convenu...
Cela n'enlève rien à ce monument du cinéma.