Itinérance d'un cinéphile en devenir (2018)

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Dans le cadre du voyage au sein des tops 10 filmiques (éclaireurs):
http://www.senscritique.com/liste/Voyage_au_sein_des_tops_10_filmiques_eclaireurs/937603

Top 1 - Blacktide / Top 1 - Chaosmos / Top 1 - Lilange / Top 1 - Vincent_Ruozzi / Top 2 - Sergent Pepper / Top 1 - Kiwi
[Non non ce film ne fait pas du tout l'unanimité]
Premier film de l'année et quel film mes aïeux !

Je vais répéter ce que j'ai mis sur Twitter mais cela résume parfaitement ce que j'en pense :

Attaquer un monument comme Once Upon a time in America, c'est être sûr de vivre un grand moment de cinéma. Être happé par le score d'Ennio Moriconne, subjugué par la beauté des plans et harassé par le mythe qui se dessine devant nous.

Aborder une œuvre fleuve, c'est surtout passer par tous les sentiments possibles : le doute, la joie, la peine, l'attendrissement, la révolte, l’incompréhension, la tristesse, la colère, et en un sens l'harmonie. C'est atteindre la quintessence.

Tout dans le cinéma amène à ce point culminant de décors, de cadre, de jeu, d’émotionnel et j'ose le dire : de vie tout simplement. Un cinéma du non-dit d'une puissance évocatrice qui nous transcende. Grandiose. Merci Sergio Leone.

Intégration au Top 10 directement, au côté Il était une fois dans l'ouest !

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Première séance de l'année avec une bonne surprise. Fun et décomplexée avec tout ce que j'en attendais. The Rock est définitivement l'Action Man du moment. Capital sympathie assuré. Dommage que le traitement de la femme soit encore en retrait, mais bon on va pas trop en demandé à 2018 directement.

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Dans le cadre du voyage au sein des tops 10 filmiques (éclaireurs):
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Top 5 - Blacktide / Top 2 - Vincent_Ruozzi / Top 2 - Lilange / Top 1 - Sergent Pepper

Sans étonnement, la maîtrise formelle impressionne. Il n'y a pas grand chose à dire qui n'ait déjà été dit. Néanmoins j'ai été beaucoup moins happé qu'Apocalypse Now ou Once Upon A Time in America pour ne cité qu'eux. Un grand film mais qui ne trônera pas dans mon cœur.

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Un bel écho politique à Dunkirk. Joe Wright maîtrise son oeuvre avec une très belle gestion des claires / obscurs. La prestation (et les maquilleurs) de Gary Oldman est (sont) dingue (s) et le film a en lui une réelle énergie. Intéressant même si très classique dans son exécution et un peu (très) appuyé dans son exercice.

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Top 1 - Batmanarchiste

Je dois m'avouer vaincu, je n'ai pas trouvé les mots pour parler de Donnie Darko. Dans l'ombre de Batmanarchiste, me voici muet devant cette très belle représentation de la schizophrénie. Richard Kelly mélange les genres , et se sert du fantastique pour assoir la représentation complexe des dérives de l'imaginaire d'un homme.C'est un film que je recommande, mais dont je ne sais pas parler. Je laisse à d'autres le soin de lui rendre l'hommage qu'il mérite.

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C'est une note sanction. Malgré le jeu tout à fait correct de Diane Kruger, le film de Fatih Akin se montre prévisible et classique dans son exécution. Il est écrasée par son aspect didactique qui à force de vouloir nous démontrer l'absurdité du monde, perd complètement en authenticité. Le propos sous-jacent se montre même dangereux dans cette quête de vengeance presque injustifié. Et puis il y a ce procès auquel je n'ai pas cru. Tout le naturalisme voulu du film se noie complètement dans une maladresse constante des thèmes abordés. Un film a encart qui du haut de ses gros sabots attriste plus qu'il émeut.

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La grosse claque de Janvier. Plongée au cœur de l'Amérique profonde et de ses âmes en peine. Les dialogues ciselés peignent des personnes hauts en couleurs. Tout est gris au pays de l'oncle Sam et au temps qui passe, la douleur de l'absence fait écho. Magistral.

Intelligent, irrévérencieux et non-manichéen sont ses maître-mots.

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C'est le grand Spielberg qui nous rappelle l'importance d'un pilier démocratique : l'indépendance de la presse. La maîtrise du maître dans le déroulement du scénario et la mouvance de sa caméra achève notre conviction. Du grand cinéma qui résonne sous l'ère Trump.

Meryl Streep mérite sa nomination aux Oscars une nouvelle fois. Sans conteste qu'elle nous rappelle l'importance d'un monde où la femme à la pleine liberté.

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Ce n'est pas pour ceux qui n'adhère pas aux comédies musicales. En revanche pour les autres c'est un moment de fraîcheur et de joie, avec une super BO et un Hugh Jackman toujours aussi charismatique !

Et puis je dois admettre que revoir Zack Efron poussé la chansonnette, ça me rappelle mon enfance et c'est un plaisir coupable sans nom ! :P

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Un hommage tendre aux banlieues à travers le regard loufoque de son réalisateur. C'est empreint d'une certaine poésie du quotidien, des espoirs et déceptions d'une palette de personnages tous plus attachants. Mention spéciale à Fustave Kerven en bougon pommé dont la détresse émeut autant qu'elle fait sourire.

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Secoué. C'est le terme en sortant du film de Finkiel. Car non content d'avoir un sujet dur, le cinéaste nous enferme complètement dans sa réalisation. Elle accompagne cet errement de l'existence. Tout est flou, reflets symboliques, et long travellings qui soulignent l'attente.

Alors tout n'est pas parfait. Le film souffre de longueurs, probablement dû à son aspect trop littéraire. Néanmoins le propos est palpable, la douleur qui recouvre peu à peu la personnalité est développée avec une grande finesse. Et les mots de Duras accompagnent le tout.

En soit un exercice filmique qui souligne ses effets (peut-être trop) mais qui distille le propos de Duras avec une véritable envie de cinéma. Pas convaincu à 100%, mais c'est indéniablement l'un des films du moment.

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C'était beau. Un coton virtuose d'intimité, où la poésie se mêle à la finesse vénéneuse d'un amour transcendant. C'est un grand oui pour PTA qui malgré une maîtrise formelle appuyée ne m'a pas étouffé.

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Uppercut. KO technique. 20 min d'errance brumeuse l'âme hagard. Dessin d'un souvenir salé. Conséquence d'un fait. La terreur a pris le visage d'un anonyme et ses muée dans les faiblesses d'un homme. Une disparue a déplorer. L'innocence propre au regard d'un enfant. Souffrance.

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#TheShapeOfWater est une ode à la différence. D'une poésie empreinte de nostalgie référencée. J'y ai vu du Amelie Poulain, du Bioshock, du Midnight Special et un grand hommage au cinéma du "grand Hollywood". Del Toro joue toujours aussi bien avec ses couleurs !

Et que dire de la beauté de la créature, de la réflexion sur la solitude et du plaisir de voir la candeur de l'actrice principale (il faut vraiment que j'apprenne la langue des signes...).

Malheureusement j'ai trouvé en marge de tout ceci que le scénario tout comme la mise en scène manquait de surprises. Tout était comme sur un rail droit. Un beau conte qui mérite largement le déplacement, mais qui manque de ce petit quelque chose qui en ferait un grand à mes yeux.

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#MaryetlaFleurdelaSorcière est un joli film d'animation pour enfant, mais qui peine à décoller. La "Miyazaki touch" est bien présente, sauf qu'il n'y a aucun génie. C'est un peu plat, ça manque de niveaux de lecture. Par contre toujours aussi sympa de voir une héroïne à l'honneur.

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#BlackPanther est bien un Marvel au dessus de la moyenne, dans sa volonté de mettre en avant une communauté, dans son regard féministe, dans sa BO, dans ses combats... J'aimerai vraiment qu'un jour cette diversité culturelle se voit dans de nombreux blockbusters.

Néanmoins j'ai du mal à comprendre la "hype" qui l'entoure. Cela reste un Marvel ce qu'il y a de plus classique dans son déroulement, ses enjeux vus et revus, ses twists et son méchant. Même la mise en scène plus dynamique ne trahit pas les habitudes marveliennes.

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Tous les ingrédients du ciné indé américain sont là (couleurs, thématiques sociales, soleils...). C'est un joli film, néanmoins classique et déjà vu. Un petit moment de tendresse adolescente :)

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The Villainess est l’archétype du film asiatique à l'audace formelle qui peine à convaincre par ses maladresses et ses gros sabots. Au-delà d'un scénario alambiqué qui cache un grand vide, une romance inutile, et des clichés en pagailles on trouve surtout un rythme en perdition dû à un montage maladroit (avec récurrence de flashback).

On ressent les multiples références (Old Boy, The Lady Blood, Nikita) mais très franchement le film ne leur rend pas hommage. C'est brouillon, c'est (très) long et ça agace par sa propension à ne pas s'assumer comme une pure série B décomplexé shooté à l'hémoglobine artificielle.

Alors oui les chorégraphies sont réfléchies, mais ne suffisent pas à convaincre au milieu d'une shaky-cam pas toujours bien senti et d'effets spéciaux low-cost. Les doublures numériques se ressentent autant que les raccords illusionnistes pour faire du film un (faux) plan-séquence constant. Tout sonne faux, et ce n'est pas la photographie sans saveur qui améliore l'ensemble.

Des idées de mises en scène émergent pourtant ici et là, notamment l’utilisation du fish-eye dans le combat final qui donne à l’ensemble un aspect de claustrophobie intéressant, ou encore la caméra aérienne. Mais à trop vouloir en faire M. Jung Byung-gil s’égare, et l’on se met plus à penser au chemin du caméraman pour accoucher du plan, plutôt qu’à l’intérêt de son incrustation dans cet amas de banalités.

Dommage.

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Il m'a (légèrement) surpris. Un cinéma très brut - qui s'éloigne de ce fait de la série B hollywoodienne moyenne - notamment dans la caractérisation de ses personnages. Un brin de Michael Mann là dedans (sans le génie). Trop long, mais mieux que je l'aurais cru.

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A la lisière d'un nouveau monde se joue les multiplicités. Au prisme de l'évocation, se forme les dualités. Détruit-moi, se dit le soi. Aime-moi répond le hors-soi. Alors au centre de l'Annihilation se trouve l'immortalité. Déconstruire. Évoluer. Magnifier.

"La foi en Dieu est la corruption de la compréhension ; la foi en soi est la promesse d’une évolution." Robin Souriau

Et j'ajoute une évidence : il est vraiment regrettable qu'un tel pan de SF ne voit pas le jour sur grand écran (et ce même si sa grille d'analyse demande réflexion). En plus, au-delà des thématiques passionnantes, et de la photo, le casting uniquement féminin fait plaisir à voir.

Les théories sur Annihilation commence à sortir, et il est très intéressant de voir que chacune à sa manière peut trouver ancrage dans le scénario. Ce film est un prisme à travers lequel on projette notre vécu et notre sensibilité. C'est brillant !

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Critique -> http://www.lebleudumiroir.fr/critique-un-raccourci-dans-le-temps-disney/

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Critique -> http://www.lebleudumiroir.fr/critique-hostiles-film-western/