Juin 2018 / Cinéma

Annotation :

Honoré en belle forme. Son passage par la littérature et l'opéra semble l'avoir ramené au cinéma ragaillardi d'une fraîcheur recouvrée. Ces histories d'amour croisées, ombragées par le SIDA, valsent dans un bleu entre Truffaut et Koltès.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Ma déception ici vient de ce que je m'attendais que les manifestes lus soient associés clairement à leur auteur. Non. En résulte un marasme iconoclaste de pensées et de déclarations, vertigineux mais aussi nébuleux.

Vu au Lumière Bellecour

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2e film d'Hamaguchi sorti en France, cette variation sur le désir et le spectre du premier amour, aussi belle que délicate, touche au cœur avec une justesse aigüe grâce à la superbe de tous ses interprètes et la sobriété de la mise en scène.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

A la suite de "La loi du marché", Brizé élargit son point de vue et s'ouvre à une usine sujette à la délocalisation. Tout concourt à montrer la tragédie des combats rendus impuissants par les nouvelles règles impitoyables du marché.

Vu au Lumière Fourmi

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Longtemps, j'ai repoussé la découverte de ce film culte. Craignant l'éloge du truc dont Gondry est le chantre. Sans éviter ça, il réussit à insuffler, par ses jeux sur l'espace et la mémoire, dans le sillon de Resnais, une énergie poétique.

Vu à l'Institut Lumière

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Un des films que, enfant, j'ai le plus poncé en VHS. Batterie de répliques cultes pour combat de blagues en cour de récré, saupoudré de premiers émois érotiques. Le redécouvrir, adulte, en VO est une aventure et un retour au pays natal.

Vu à l'Institut Lumière

Annotation :

2e spin-off Star Wars version Disney. Comme la prelogie vise à éclairer toutes les zones d'ombre de la trilogie originelle, ici tout tend à clarifier qui est Han Solo et, surtout, dans les habits d'un bon western, pourquoi "Han shot 1st" !

Vu au Pathé Bellecour

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En s'accordant que, quelque soit l'ambition d'un film, il tend à travailler une série d'affects ; lequel ce serait ici ? La gêne ! Quel plaisir de spectateur y trouver ? Je laisse répondre les maso devant cette succesion malhabile de caméras cachées.

Vu au Pathé Bellecour

Annotation :

Tout sonne faux. D'une belle volonté (le portait, à hauteur d'enfant, d'un amour turbulent entre une fille et sa mère), le film ne se contente pas de passer à côté de tout. Il ré-etalonne le degré zéro du mirabilisme clinquant.

Vu au Lumière Fourmi

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Venu de loin, cette nouvelle folie de Gilliam a l'intelligence de creuser une réflexion sur la vampirisation de l'artiste par ses obsessions, doublé d'une fable sur l'art et l'industrie. Baroque, le film flirte avec la saturation saturnienne.

Vu au Lumière Fourmi

Annotation :

Il s'en faut pour que le film se résume à un docu National Geographic. Sauf que la beauté des paysages sert d'écrin à cette fable le dialogue mutuel des cultures. Avec un brin trop de réalisme, pour peu d'imaginaire.

Vu au Ciné Dyke

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Bayona sourd, dans ce 5e opus, la dimension horrifique de Jurassic Park, renouant là avec la saveur bis et noble du 3e épisode. La partie de chasse dans le manoir est un exercice baroque formidable et terrifiant.

Vu au Ciné Dyke