Le cinéma de 2016 : spécial mention honorable

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Une très bonne surprise qu'est ce spin-off mise en scène et écrite par Ryan Coogler. Apportant à la fois du neuf dans la forme comme dans le fond, Michael B. Jordan replissant très solidement son rôle de nouveau poulain (Sylvestre ne démérite en rien) et permettant un très beau passage de flambeau intergénérationnel.

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Mamoru Hosoda continue sur sa bonne lancée avec cette fois-ci un film d'art martiaux au visuel magnifique et à la relation père/fils très bien traité. Si quelques maladresses notable s'ajoute comme un rythme moins maîtrisé, l'ensemble reste très plaisant à voir.

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Si le sujet n'est pas neuf, tant qu'il est bien porté à l'écran je l'accepte et ce que Jacques Perrin fait de très belle manière en nous présentant un documentaire sur l'évolution de la nature à travers les époques, accumulant imagerie sublime et musique tendre et agréable. Très envoûtant.

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Une production franco-danoise qui n'est pas sans reproche ou faille, mais qui a son petit charme et a le mérite de proposer un autre style d'animation avec ses aplats de couleur et une héroïne correctement écrite. Vraiment pas mal.

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Un premier film loin d'être dénué de problème, notamment pour ce qui est de l'humour et de son univers qui aurait gagné à être plus développé. Mais à son crédit, il y a une patte visuelle très réussie, un univers qui reste prometteur et une galerie de personnage sympathique si on excepte le comique de service.

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Un divertissement convaincant mais qui souffre néanmoins d'un rythme longuet et de protagonistes maladroitement développé. Mais l'ensemble est bien interprété et les scènes en mer sont très prenantes.

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Jeff Nichols continue de poursuivre dans le cinéma d'auteur dramatique, mais en y ajoutant une touche de science-fiction. Le réalisateur de "Mud" et "Take Shelter" maîtrise son sujet et rend son propos intrigant et encore une fois Michael Shannon se montre très convaincant comme à son habitude chez le cinéaste. Curieux de voir ce qu'il proposera avec "Loving".

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Il a beau se planter dans sa conclusion et souffrir de balourdise à quelques reprises, Dan Trachtenberg livre une suite honorable au premier Cloverfield par sa distinction de genre, son atmosphère étouffant maîtrisé avec une gestion de l'espace réussie et un John Goodman trouble à faire froid dans le dos.

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On gueule contre les projets de réadaptations de classique Disney, ce qui ne les empêchent pas de cartonner au box-office, et ce remake là s'avère être une assez bonne surprise tant sur le plan visuel que sur les idées de réécritures et l'immersion. Et surtout : y'a Raksha.

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Un Woody Allen mineur mais dans lequel le charme d'époque arrive assez bien à faire son effet. Même Kristen Stewart se montre plutôt investie dans cette comédie de romance dramatique.

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Ce Pedro Almodovar est moins prenant que d'autres drames du cinéaste mais n'en reste pas moins bien foutu de la part du réalisateur de "Tout sur ma mère" ou "La piel que habito". Le concept en lui-même fonctionne bien et la performance d'Adriana Ugarte et d'Emma Suarez en Julieta se retient.

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Ce dernier X-Men signé Bryan Singer a beaucoup de faille et divise énormément de monde, de mon côté j'y ais adhéré et on tient là l'un des seuls bons films de super-héros de cette année (pas encore vu Doctor Strange). Les partis pris visuels ne m'ont pas déplu, de même pour le casting et au moins Singer se montre bien plus compétent techniquement que Snyder, Tim Miller ou les Russos.

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Nicolas Winding Refn divise encore une fois son public, et encore une fois même si je n'adhère pas entièrement j'avoue avoir apprécié sa vision satirique de la mode dans "The Neon Demon". Esthétiquement soignée avec une Elle Fanning méconnaissable et ses moments glauque, ce nouveau Refn ne laisse pas indifférent.

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Exemplaire dans l'exploitation de son cadre restreint, honorable dans sa relecture du film d'infecté et anxiogène comme ça l'a rarement été, Yeon Sang-ho tire son épingle du jeu en montrant une volonté sincère de livrer une satire sociale selon son bon désir avec une direction d'ensemble réussie et des scènes d'attaques étouffant dans le bon sens du terme, bien que perfectible sur certains points et n'échappant pas à des poncifs du genre.

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Steven Spielberg fait un retour au cinéma familial en racontant le film comme on raconte un conte pour enfant avec plus de maladresses et moins maîtrise que dans le passé, mais avec ses beaux moments et une musique absolument superbe de la part de John Williams. Dommage qu'il ait floppé, c'était pas mérité.

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Même si Shin Godzilla est parfois handicapé par sa lenteur et un final moins maîtrisé visuellement, Hideaki Anno n'en livre pas moins un film de monstre aux pistes de réflexions nombreuses, à la mise en scène réfléchie et aux scènes de destructions terrifiantes.

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J'ai toujours des réserves vis à vis de la mise en image en découpage suractive de Paul Greengrass, mais force est d'admettre que ça fonctionne et que ce nouveau volet de Jason Bourne remplit très bien son contrat de divertissement. Matt Damon et Alicia Vikander ne déçoivent en rien et la séquence d'action finale est terriblement prenante.

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Ce qui était à la base le projet le plus inattendu parmi les films Disney se révèle finalement être l'un des meilleurs depuis bien longtemps. Ce remake surpasse non seulement son aîné en ne reprenant que le concept de base, mais arrive surtout à émouvoir et à conte une vraie belle histoire.

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Un autre de ces Disney Live sportif étonnamment meilleur que la moyenne des productions Live moderne du studio. A la fois immersive et subtil, exploitant son histoire pour un portrait très fort du Uganda avec un excellent casting et surtout beaucoup de cœur investi dans cette biopic sportive.

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"Kenshin : la fin de la légende" souffre de problème de construction et de rythme plus conséquent que ses deux aînés. Mais il reste plus digne et maîtrisé que beaucoup d'autres adaptations de manga sur le grand écran avec un duel finale très prenant.

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Une bonne remontée en force par rapport aux deux précédentes production Marvel. Parfois assez froid et cumulant certains défauts habituels du MCU, Doctor Strange a le mérite d'avoir d'excellent visuel à montrer et d'être assez créatif. en plus d'être bien soutenu par ses têtes d'affiches. Honnête et divertissant, c'est tout ce qu'on demande ici.

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Un Clint Eastwood mineur, mais loin d'être mauvais pour autant. Comme pour American Sniper le cinéaste de Gran Torino et Sur la route de Madison livre une biopic intéressante, bien raconté et toujours avec cette teinte grisâtre fidèle à sa filmographie.

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Bien que souffrant de quelques coups de plats dû à la linéarité de sa construction scénaristique, Paterson est un portrait tendre et bienveillant sur le quotidien d'un poète identifiable, à l'atmosphère apaisante, aux rôles secondaires plaisant et au lyrisme séduisant.

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Kenneth Lonergan ne fait pas des merveilles à la réalisation et comme beaucoup de film moderne nominé aux oscars, on lui fait beaucoup de fleur. Mais l'écriture rattrape très largement le classicisme de la réalisation avec d'excellents acteurs, Casey Affleck en premier.

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Rogue One est victime d'une post-production chaotique ainsi que des reshoots signé Tony Gilroy et il en souffre, mais malgré cela les travaux de réalisation de Gareth Edwards survivent et finalement je l'ai senti ce film de guerre à la Star Wars. Le film a son lot de nouveauté et la bataille finale est épique comme jamais. Peut être pas un grand film Star Wars mais son existence est totalement justifié.

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Beaucoup de bruit autour de "Your Name", mais un succès amplement mérité. Shinkai s'améliore davantage et met en avant ses thèmes de prédilection autour des relations à distance, du temps qui passe et un visuel toujours incroyablement belle à contempler grâce à une romance au final bien convaincante.