Lectures de l'année 2014

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Grand mystère: pourquoi ne pas l'avoir découvert plus tôt ?
Conseillé en cours d'Histoire, ce roman presque entièrement autobiographie, est devenu d'un de mes préférés. L'élégante plume de Stephan Zweig n'y est pas étrangère, bien sûr. Mais c'est surtout le témoignage d'une époque qui s'achevait, la mort de l'Europe du XIXe siècle qui essayait désespérément de passer le tournant de la modernité.

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Après Le Monde d'hier, il fallait que je lise cette petite nouvelle ! Obligé... Mais décevant. Peut-être est-ce à cause du Monde d'hier... la nouvelle m'a parue plus superficielle.

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Découvrir de nouveaux poèmes à l'occasion d'un cours d'anglais, bonheur !

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J'avais toujours entendu, comme tout le monde, que c'était sale et dégoûtant.
On a oublié de préciser que c'en était sublime.

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Un Rougon-Macquart mineur, mais qui comme toujours est intéressant et retrace les pensées de philosophiques de la moyenne bourgeoisie.

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Ou comprendre les autres pour se comprendre et soi-même et voir à quel point on a tort !

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Ce n'est plus Emile Zola, l'écrivain et auteur des Rougon-Macquart auquel j'ai goûté en dévorant L'Oeuvre, mais bien le Zola amateur, critique et défenseur de l'art moderne qui se dévoile à travers le peintre et le romancier.
A chaque description, chaque évocation d'ambiance, ce sont des tâches impressionnistes de couleurs et de lumière que Zola offre à ses lecteurs.

En lisant L'Oeuvre, on sent bien que c'est son propre milieu que Zola décrit à travers les relations entretenues entre artistes, ainsi que dans les ressentis et états d'âmes de Claude Lantier face à son chef d'oeuvre.

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Pire que L’Assommoir et son alcool, La Terre arrache la raison aux hommes et les traîne dans les pires saletés, meurtres ou incestes. Et, la peur de la machine n'améliore pas les choses...

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A cause de son puissant personnage principal, que sont la Bourse et toutes ses magouilles, les autres personnages, ainsi que l'intrigue se trouvent quelque peu délaissés, et relèguent L'Argent parmi les moins passionnants (faut pas abuser non plus !) des Rougons-Macquart.

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Même si j'ai eu plus de mal à le lire, c'est une chronique absolument incroyable de la guerre de 70.

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Premier introduction à Gide pour moi. Il semble que ce pasteur amoureux de sa jeune protégée présente une pudeur et une honnêteté des sentiments parmi les plus beaux que j'ai pu lire.

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Volupté, de la première à la dernière ligne. Volupté des mots, des références, des sentiments et des descriptions. On se retrouve dans la Rome décadente, aux côtés de cet amant des arts et des femmes, qu'il confond volontiers.

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Décevant, après la si belle lecture des Faux-monnayeurs. Mais il semble que je suis tombée dans le panneau d'André Gide et des bons sentiments romantiques qu'il dénonçait.

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Parce qu'après tout ces superbes romans, un peu de réalité de fait pas mal, et quand c'est hilarant, c'est encore mieux.
Non ! Je ne suis toujours pas découragée. On peut encore sauver la fonction publique !

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Je savais qu'en lisant Saint-Exupéry je ne pouvais pas me tromper. Mais jamais je n'aurais imaginé que les dangers de l'aventure des courriers me toucheraient aussi profondément.

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Commençons Dostoïevski en douceur, grâces à des nouvelles, et avec en premier lieu Le Joueur.
Malgré un début difficile, (un changement trop brusque de style ? pas étonnant après Saint-Exupéry), Le Joueur présente une analyse très fine des différents européens qui tournent autour des tables de jeux.

On se laisse très rapidement emporté dans le tourbillon de la roulette !

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D'une simplicité émouvante, cette rencontre amoureuse est bouleversante.
Après que le héro, un rêveur, rencontre Nastenka, une jeune fille qui pleure un autre amoureux, une relation intime, pure et passionnée se tisse entre les deux, qui va ramener notre rêveur à la réalité.
Alors qu'enfin la jeune fille comprend que son amour ne reviendra jamais, et que c'est notre rêveur qui l'aime vraiment, le jeune amant fait sa réapparition.

"Tu m'as donné un instant de vrai bonheur; n'est-ce pas déjà beaucoup pour une existence humaine ?"

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Ce roman est très déconcertant.
Réalisé en deux parties, la première prend la forme d'un essai, effroyable et passionnant sur la vision d'un homme "malade, méchant et désagréable", à Saint-Pétersbourg. Le lecteur est en permanence apostrophé par cet homme qui attaque tous ces principes moraux: l'honneur, le courage, l'intelligence, la conscience d'une vie bien menée.

Comme le personne rêveur des Nuits Blanches, celui-ci est totalement séparé des autres habitants de Saint-Pétersbourg, ainsi que de son entourage. Seulement, de son souterrain, le monstre les méprise et se sent supérieur.

La deuxième partie est un souvenir de cet homme profondément mauvais. Cependant, sans l'apprécier réellement, le lecteur peut se retrouver dans une situation étonnante, et plutôt désagréable, d'empathie.

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J'étais passée entre les mailles du filet au collège et au lycée. Mais je suis heureuse de l'avoir lu aujourd'hui.

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Une grande enquête sur les crimes commis dans une abbaye au XIVème siècle autour les mystères de la plus prestigieuse des bibliothèques d'Europe. Sur un fond de trames politiques qui divisent la chrétienté, Umberto Eco nous dessine une religieux pas si tendre ni si sereine que cela finalement, aux portes de la Renaissance.