Les bonnes (et parfois mauvaises) petites (et grandes) (re)lectures commentées de 2019

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Un mix assez improbable mais marrant de bestiaire fantasy et de combats de gladiateurs sur fond d’empire romain. Ce premier tome devait à la base être un one shot avant de devenir une série, ce qui explique les bribes de scénario pour l’instant un peu alambiqué. Compliqué de juger pour le moment mais ça pourrait donner une sympathique série courte (7 tomes).

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Le vrai début de l’histoire. Tant les personnages que les situations sont des archétypes du shônen mais ce tome est néanmoins franchement accrocheur avec son petit côté début de JRPG. La partie graphique de très bonne qualité aide beaucoup, notamment au niveau du chara design.
Kakizaki propose un récit avec pas mal de possibilités, espérons qu’il parvienne à exploiter ce potentiel pour donner un peu plus de densité à ses personnages et son univers dans les tomes suivants.

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La characterisation est manichéenne au possible et le scénario tient sur trois lignes mais ça se laisse plutôt bien suivre. Les dessins continuent de tirer l’ensemble vers le haut, toujours avec ce trait ciselé et généreux.

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Kakizaki prend le parti de bousculer son petit univers et c’est plutôt bien fait. J’ai trouvé ce tome plus intéressant et par moments vraiment prenant.
C’est parfois un peu maladroit mais la série transpire le boulot fait avec les tripes et dispose d’un vrai petit capital sympathie.

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Le meilleur tome jusqu’ici. Kakizaki va là où ne l’attend pas et même si c’est encore une fois un poil maladroit, notamment dans la représentation de la relation oppresseurs vs opprimés, il parvient à insuffler quelque chose d’épique à l’ensemble. J’ai été positivement surpris par les changements de héros, assez inattendu pour le genre.
Enfin, gros coup de cœur pour le design d’Hannibal, vraiment excellent.
La suite s’annonce vraiment pas mal !

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Une œuvre très étonnante qui ne paye pas de mine mais qui révèle son charme fou au fil de ses très courtes histoires.
On y suit les rencontres nocturnes et les relations humaines qui se nouent dans cette petite cantine de Shinjuku, ouverte de minuit à 7 heures du matin. Chaque chapitre tourne autour d'un plat (s'il dispose des ingrédients, le chef prépare tout ce qu'on lui demande) et des histoires que celui-ci va susciter.
Sous cette apparence très simple, Yarô Abe évoque énormément de thématiques et on passe du rire aux larmes comme si l'on était nous aussi autour de la table. S'il n'y a pas de fil rouge, les mêmes personnages retournent fréquemment manger dans ce restaurant, ce qui permet de mieux impliquer le lecteur dans leurs histoires.
Il en va de même de son trait, extrêmement simple mais vivant et fin.
Une jolie lecture, atypique et attachante !

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Le début du run de Jeff Lemire sur le personnage période New 52.
Ce jeune Oliver Queen est de prime abord assez déroutant car loin de sa version classique (la lecture du "Year One" de Diggle et Jock peut d'ailleurs être utile avant de se lancer). Le personnage perd de sa fibre sociale et se rapproche plus de ce qui a été fait dans la série de la CW "Arrow". Pourquoi pas, les New 52 étaient un peu faits pour ça...
Plus concrètement, on sent le potentiel de la série dans la volonté de l'auteur de créer une véritable mythologie autour du héros en l'inscrivant dans quelque chose qui le dépasse totalement et qui va chercher dans ses origines.
L'idée est vraiment cool et ça fonctionne car Lemire sait raconter des histoires mais ce tome souffre de certains de ses tics : très bavard et décompressé. Il m'a en ce sens un peu fait penser au début de son run sur Bloodshot (Reborn), qui s'est au final révélé vraiment bon. Le tout met donc un peu trop longtemps à se mettre en place pour peu à peu gagner en efficacité, avec notamment quelques scènes et révélations bien efficaces.
Graphiquement, Sorrentino a un style ultra particulier. L'ensemble est trop statique et froid à mon goût mais force est de constater la vraie personnalité qui se dégage de l'ensemble et quelques belles trouvailles notamment dans la mise en pages.
Au final, un premier tome agréable mais qui aurait pu gagner en efficacité. La longue phase d'exposition passée, on peut espérer une seconder et dernière partie plus percutante car le potentiel est là.

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Suite et fin du run de Lemire sur l'Archer Vert.
Si le tout reste très solide et franchement accrocheur, on aurait aimé quelque chose qui irait plus loin, notamment dans l'exploration des différents clans formant les Outsiders. Le potentiel est énorme - et on ne s'ennuie jamais - mais l'auteur semble s'y investir avec le frein à main et c'est vraiment dommage.
Le second arc autour de Richard Dragon, bien qu'un cran en-dessous, a le mérite de mettre en scène ce cool personnage qu'est Emiko et de proposer une vraie fin au run (oui, on est d'accord, c'est un peu un rip de Damian Wayne mais n'oublions pas que Green Arrow était lui aussi à la base une copie de Batman).
Aux dessins, Sorrentino fait vraiment un gros boulot - malgré l'aspect très froid de ses dessins - dans une belle osmose avec Lemire. Pratiquement chaque page comporte son lot de trouvailles ou de gimmicks qui insufflent une forte personnalité au titre et le rendent tout de suite reconnaissable.
Au final, un run maîtrisé et accessible qui mérite que l'on s'y attarde mais auquel il manque un petit supplément d'âme pour vraiment être indispensable.

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Urasawa sait parfaitement commencer ses histoires et ce premier tome de Pluto ne fait pas exception à la règle.
Rythme, découpage, éléments de l’intrigue, introduction de l’univers et des personnages… Tout est parfaitement maîtrisé avec comme d’habitude cet aspect profondément touchant et humain qui émane de l’ensemble (ce sont pourtant en grande partie des robots !). Certes, les protagonistes ont un peu tous la même expression mais c’est tellement bien fait qu’on s’en fout.
Un potentiel énorme, j’espère que la suite sera d’aussi bonne facture.

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Un deuxième tome dans la continuité du premier dans lequel Urasawa lance de nouvelles pistes et enrichit ce petit univers hérité de Tezuka. La menace se précise peu à peu et c'est terriblement accrocheur. J'ai hâte de voir ce que donne l'aspect géopolitique, en écho à la guerre en Irak de 2003.

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De nouvelles pistes dans un tome assez foisonnant mais parfois inégal, notamment dans son rythme. J’ai néanmoins beaucoup aimé l’idée du KR qui pourrait vraiment donner quelque chose d’excellent.
Un peu en deçà comparé à l’excellent début de la série mais toujours très prenant (ça reste du Urasawa !).

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Dense et haletant mais moins touchant que les précédents tomes. Les différents segments continuent d'avancer et les convergences des enjeux se dessinent.
A la moitié de la série, le bilan est très positif même si un petit tassement se fait sentir (le départ était tellement canon...). Le tout reste très accrocheur, superbement réalisé et donne vraiment envie de voir la suite.

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Quelques très belles scènes centrées sur des personnages moins en vue jusque-là. On en apprend plus sur le passé de Gesicht, qui est définitivement un héros complexe et intéressant. L'intrigue avance peu mais le très bon dernier chapitre promet des révélations pour le prochain tome.

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Révélations, coups de théâtre, exploration des personnages et de leur psyché, scènes d'action entrecroisées.. Urasawa nous offre un très beau tome dans lequel il retrouve toute sa puissance émotionnelle et fait avancer l'intrigue à grands pas.
Je reste épaté par sa capacité à faire passer des messages uniquement au détour d'un regard ou d'un sourire.
La conclusion approche et je suis très curieux de la direction que prendront les deux derniers tomes.

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Un tome centré sur le personnage d’Epsilon dans lequel il ne se passe pas grand chose mais qui met sur le rails la conclusion de l’intrigue. C’est toujours une lecture particulière tant au niveau du rythme que de l’ambiance mais j’ai trouvé ce tome en deçà, d’autant plus que le précèdent était vraiment très bon.

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Clap de fin pour une série courte pour l'auteur. Ce tome conclut le récit de manière satisfaisante bien que certaines zones d'ombre demeurent (comme souvent) et que le message final puisse paraître assez naïf.
Certaines pistes auraient également mérité d'être plus creusées (le KKK anti-robots par exemple) alors que d'autres segments m'ont paru un peu abscons et moins intéressants. J'ai néanmoins passé un très bon moment, notamment pour toutes ces petites scènes qu'Urasawa parvient à sublimer de son trait et de sa sensibilité. Gesicht est un personnage magnifique, certainement le plus "Blade Runnerien" de l'histoire et sa scène finale dans ce tome est tout simplement magnifique.
Peut-être pas le meilleur boulot d'Urasawa mais une lecture tout de même franchement conseillée !

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Une très bonne pioche que ce tome 0. Greg Rucka revient sur le personnage créé pendant l’excellent 52 pour creuser sa mythologie et lui conférer une origin story franchement intéressante et très contemporaine. Le récit se tient parfaitement et ouvre d’appétissantes possibilités pour la suite.
Aux dessins, la prestation de J.H. Williams III est tout simplement sublime. Outre son découpage si particulier et toujours lisible, le bonhomme jongle avec les styles dans les différents flashbacks avec une maîtrise assez dingue, bien aidé aux couleurs par le toujours très bon Dave Stewart.
Une grosse claque qui appelle une lecture très rapide de la suite !

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Un premier tome ultra introductif qui a le mérite de détourner les codes du shônen pour proposer quelque chose de différent, meta et critique. Néanmoins, il ne s'y passe tellement rien qu'il paraît compliqué de se prononcer sur l'intérêt de la série...

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Le duo Clérisse-Smolderen récidive dans un récit moins onirique et halluciné que Souvenirs de l'empire de l'Atome mais aussi plus facile d’accès.
Polar haletant sous fond d’affaires de familles et de Guerre Froide dans la torpeur de l’été 1967, les auteurs réalisent encore une fois un excellent boulot, tant au niveau de l’écriture que des dessins. Vivement recommandé.

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La grosse introduction que constituent les quatre premiers numéros passée, Hexed se révèle être une excellente surprise, portée par un très grand Dan Mora. Ses influences bien digérées, Michael Alan Nelson propose un boulot dense, original et accrocheur. Glénat propose depuis quelques temps des séries qui sortent des sentiers battus à des tarifs franchement intéressants. On en redemande !

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Nul besoin d’être fin connaisseur de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle pour plonger dans cette enquête visant à élucider les circonstances de la mort (?) de Sherlock Holmes.
Si ce premier tome ne fait qu’esquisser l’intrigue, il reste vraiment accrocheur. J’ai apprécié l’avant-propos et le petit dossier bonus permettant de contextualiser l’ensemble pour mieux saisir les enjeux de l’enquête. Le parti pris graphique, tout en nuances de gris-bleu, peut être un peu déroutant mais témoigne d’une vraie prise de risque.
Prometteur !

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Un deuxième tome dans la continuité du précédent, prenant et maîtrisé. Le flashback du début laisse planer un certain trouble et permet d'entrevoir les différentes pièces du puzzle.
C'est graphiquement plus abouti que dans le premier tome, notamment avec quelques effets de lumières sublimes, et il s'en dégage une ambiance assez unique.
Je regrette en revanche le format trop court (37 pages) qui laisse nous laisse sur notre faim. La série, prévue en six tomes, s’appréciera certainement plus lue d’une traite.

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Cette épopée d’un otaku du XVIIIe siècle qui découvre ce qui se cache derrière ses phantasmes en arrivant au Japon (ce qui a des résonances très contemporaines) se suit avec plaisir.
Le récit oscille à un rythme très soutenu entre situations burlesques, tonalité plus sérieuse et une touche de surréalisme sur fond de révoltes paysannes, ce qui peut parfois un peu dérouter. Si tout n’est pas parfait, j’ai néanmoins passé un très bon moment en compagnie de Thierry (enfin, ‘Iérry) et de son fidèle Kiba, sorte de Toshirô Mifune devenu encore plus fou.
Les dessins de Michele Foletti, entre estampes et BD contemporaine, sont dans un premier temps un peu brouillons puis s’affirment pour déboucher sur des planches impressionnantes. Cette double influence se retrouve également dans la mise en page, très cisaillée, avec quelques moments de respiration hérités du manga.
Une œuvre pas forcément parfaite mais avec une vraie personnalité et qui mérite donc que l'on s'y plonge.

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J’ai lu ces épisodes dans une veille édition de TPB en VO dans lequel Wonder Woman: The Hiketeia ne figure pas. J’en ai néanmoins un très bon souvenir.
Le reste du tome, soit le début du run de Greg Rucka sur la série régulière, est franchement accrocheur. L’auteur prend le temps, dans une phase d’exposition assez longue, de poser les éléments d’une intrigue centrée autour de différents enjeux : (géo)politiques, sociétaux, mythologiques… et super-héroïques, faut pas déconner. Et tout ça va bien entendu s’entrechoquer.
Côté dessins rien d’exceptionnel mais le boulot de Drew Jonhson reste très honnête.
Un bon petit début de série que je continuerai avec plaisir.

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Un deuxième tome encore une fois très plaisant, bien écrit et rythmé. L'intrigue se ressert autour des enjeux mythologiques et super-héroïques avec un nouveau statu quo dans les derniers numéros qui laisse présager une suite franchement intéressante.
Aux dessins, la multiplicité des artistes (notamment au sein de mêmes numéros) nuit un peu à la cohérence globale. Je continue à apprécier le boulot de Drew Johnson mais je suis plus circonspect sur celui de Sean Phillips dans ce type de comics.

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Le premier run de Greg Rucka sur Wonder Woman prend fin dans ce troisième tome un cran en-dessous du reste. Certains arcs sont intéressants (la descente aux enfers), d’autres très anecdotiques (le team-up avec Flash). Le tout souffre surtout d’une trop grande proximité avec les conséquences d’Infinite Crisis, ce qui peut être un peu frustrant si l’on n’a pas lu celui-ci.
Le bilan général du run reste positif, on y retrouve la qualité d’écriture de Rucka dans laquelle transparaît un profond respect pour Wonder Woman et les valeurs que Diana représente.
Graphiquement la série se tient même si on peut regretter une sexualisation du personnage parfois un peu trop forte.
Rucka a fait son retour sur la série WW quelques années plus tard pour le DC Rebirth et c’est forcément à tester.

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Ouah. Biographie hallucinée d’un auteur de SF, roman d’espionnage, chronique des 50’s, objet pulp,.. Souvenirs de l’Empire de l’Atome est un peu tout ça mais surtout bien plus. Un objet complexe et envoutant, gorgé de références méta et d’une certaine nostalgie qui méritera une voire plusieurs relectures pour en saisir toutes les facettes. Graphiquement, le style de Clérisse finit de lui donner une personnalité vraiment unique.
Une bd à part qui mérite que l'on s'y plonge.

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J’avais franchement apprécié le travail de Jeff Lemire sur la précédente mouture de l’équipe mais je suis bien moins emballé par ce début de run de James Tynion IV.
La dynamique d’équipe ne prend pas (contrairement au très bon boulot de l’auteur sur Detective Comics), tout s’enchaîne un peu bordéliquement et se résout trop vite. Le petit event The Witching Hour centré sur Wonder Woman, qui occupe une bonne part de volume, n’apporte pas grand-chose et ne parvient pas à insuffler un peu d’âme à l’ensemble.
Aux dessins, Alvaro Martínez Bueno livre une prestation honnête, voire vraiment pas mal sur certaines mises en page, mais rien de bien marquant.
Sympathique sans plus, ce premier tome est une déception car j’en attendais beaucoup. À voir si le suivant propose quelque chose de plus excitant.

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Du gros blockbuster comme Geoff Johns sait (savait ?) si bien les faire. C’est intense et vraiment plaisant à lire même si on sait déjà que les conséquences seront limitées du fait du Rebirth arrivé juste après.
Il faut également relever l’excellente prestation de Jason Fabok. Je n’étais pas forcément fan jusqu’ici mais son petit côté Jim Lee moderne (et forcément moins fatigué) colle parfaitement à ce type de récit et m’a franchement convaincu.

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Geoff Johns a vu les choses en grand et cette seconde partie envoie du très lourd. Combats démesurés, retournements de situation incessants, guests stars toutes les trois pages, personnages plus puissants à chaque numéro, costumes éphémères... Le résultat pourra sembler totalement épique ou blockbusteresque à en vomir selon son niveau d'acceptation pour ce type d'event. J'ai personnellement passé un très bon moment même si on on frôle l’écœurement sur certains passages toujours plus over the top. A noter au final pas mal de pistes suives (ou en cours) dans le post-Rebirth.
Jason Fabok fait une nouvelle fois un gros boulot, parfaitement adapté à ce style de récit. J'ai également beaucoup aimé les quelques passages dessinés par Francis Manapul, moins dans l'esprit mais avec une forte personnalité.
Du bon gros super-slips, moulé de mains de maître, à déguster avec du pop-corn.