Comics de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino (2014)
Suite et fin du run de Lemire sur l'Archer Vert. Si le tout reste très solide et franchement accrocheur, on aurait aimé quelque chose qui irait plus loin, notamment dans l'exploration des différents clans formant les Outsiders. Le potentiel est énorme - et on ne s'ennuie jamais - mais l'auteur semble s'y investir avec le frein à main et c'est vraiment dommage.
Le second arc autour de Richard Dragon, bien qu'un cran en-dessous, a le mérite de mettre en scène ce cool personnage qu'est Emiko et de proposer une vraie fin au run (oui, on est d'accord, c'est un peu un rip de Damian Wayne mais n'oublions pas que Green Arrow était lui aussi à la base une copie de Batman).
Aux dessins, Sorrentino fait vraiment un gros boulot - malgré l'aspect très froid de ses dessins - dans une belle osmose avec Lemire. Pratiquement chaque page comporte son lot de trouvailles ou de gimmicks qui insufflent une forte personnalité au titre et le rendent tout de suite reconnaissable.
Au final, un run maîtrisé et accessible qui mérite que l'on s'y attarde mais auquel il manque un petit supplément d'âme pour vraiment être indispensable.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les bonnes (et parfois mauvaises) petites (et grandes) (re)lectures commentées de 2019
Créée
le 19 déc. 2019
Critique lue 86 fois
D'autres avis sur La Guerre des outsiders - Green Arrow (2011), tome 2
Suite et fin du run de Lemire sur l'Archer Vert. Si le tout reste très solide et franchement accrocheur, on aurait aimé quelque chose qui irait plus loin, notamment dans l'exploration des différents...
le 19 déc. 2019
Quel choc pour Oliver en découvrant le monde secret de son père ! Le pauvre n’a pas le temps de reprendre ses esprits, tant les révélations se succèdent. Non seulement son séjour de trois ans...
le 27 juil. 2018
Bienvenue dans le monde des poings tranchés et des cœurs brisés! Green Arrow par Lemire et Sorrentino, c'est toujours aussi cool mais est-ce que ça c'est vraiment amélioré?? Moui et non. Bon déjà,...
Par
le 13 sept. 2017
Du même critique
Un trip entre Délivrance et Calvaire dans la pampa japonaise, un plot intrigant et accrocheur, un seinen bien flippant, un héros moins bête qu’il n’y paraît … Ce premier tome de Gannibal est bourré...
le 6 oct. 2020
5 j'aime
2
Critique initialement publiée sur le site Exitmusik Pitché par Delcourt comme un mélange entre « l’onirisme du studio Ghibli et la fureur post-apocalyptique de Mad Max », créé par Daniel Warren...
le 29 avr. 2020
5 j'aime
Les fracassants débuts du long run de Jason Aaron sur le Dieu du Tonnerre. Le scénariste met les ingrédients qu’il faut pour happer instantanément ses lecteurs, amateurs du personnage ou pas : une...
le 15 nov. 2020
5 j'aime
2
